dimanche 7 avril 2013

Fusillade dans une garderie de Gatineau

On se croirait aux États-Unis quand un individu fait irruption dans une garderie et tire à qui mieux-mieux et que devant l'inévitable, le taré s'enlève la vie. C'est ce qui est arrivé tout près de chez moi, à Gatineau, quand un homme de 49 ans a ouvert le feu dans une garderie sur la rue Gamelin, dans le secteur Hull, à deux pas de l'hôpital. Dans sa folie, il a fait une victime, en plus de lui-même. On pourra dire qu'heureusement, les 53 enfants sont sains et saufs. Mais ceux-ci auront été témoins d'une atrocité innommable, l'oeuvre d'un homme qui a perdu la raison. Et en bout de ligne, un homme innocent ne peut plus jouir de la vie.

On raconte que le tueur était le conjoint de la directrice de la garderie et que le couple s'était séparé en février dernier. Sans que l'information soit nécessairement précisée, on dit que la victime pourrait être le nouvel homme que fréquentait la dame. Sauf que ces dernières informations restent à être confirmées par les policiers.

C'est le genre d'événement qui survient aux États-Unis, mais le Québec n'est pas à l'abri de fous furieux qui croient que la séparation est la fin de la vie. Mais comme ce qui s'est produit est un fait marquant de l'actualité, les médias accourent comme des sangsues sur les lieux du drame et pose des questions aux policiers, aux ambulanciers, aux témoins, aux enfants et aux parents. Ils veulent savoir, ils veulent des détails, ils font leur travail, mais entrent dans la bulle de victimes pour soutirer le moindre scoop. Parce que même dans le drame, la concurrence fait la loi et entre réseaux, l'un doit sortir de la masse. Rien de plus qu'une guerre de sondage BBM.

Côté politique, le PM Stephen Harper veut abolir le registre d'armes à feu parce que selon lui, il est pas gentil de soumettre un bon vieux chasseur à des règles strictes. Le présumé tueur, Robert Charron, était un chasseur... Je ne sais pas si ce qu'il pense de cette tuerie, surtout qu'elle est survenue à 15 minutes de chez lui.

Les policiers ont quant à eux offert le service que la population attend d'eux: soutien, dévouement, donne de soi, respect, gentillesse dans une situation où la vie de 53 enfants était en jeu. Pas de place pour l'arrogance ou l'intimidation.

On a encore du chemin à faire pour que de tristes événements comme celui-là ne surviennent plus.

2 commentaires:

  1. ca change quoi qui est un registre ou non???le registre ne filtre pas qui peu avoir une arme ou non et au quebec pour l'inrtant les arme de chasse sont enregistre pis dans ce cas ci,le tueur aurait pu tout aussi bien poignarder sa victime.










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  2. Un registre n'améliorait-il pas le contrôle des armes à feu?

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