samedi 27 août 2011

Remake, recharge, suite ou préquelle: Hollywood pleure

La mode des suites est monnaie courante à Hollywood depuis bien des années. La raison est fort simple: pourquoi ne pas profiter de la popularité d'un produit en investissant au maximum dans celui-ci afin de récolter le plus d'argent possible? La crainte de perdre beaucoup d'argent dans des produits originaux, mais risqués, fait reculer les producteurs qui veulent s'assurer de gonfler leurs goussets. Et si on ne fait pas un remake, une recharge, une suite ou un prequel, on réalise des films dans la même veine. Le présent billet vous expliquera les termes relatifs aux films qui pullulent chaque semaine dans les cinémas.

REMAKE: Le remake est l'adaptation d'un film précédemment réalisé. Le contenu peut être fidèle à l'original ou des largesses peuvent être prises par les scénaristes afin de le mettre au goût du jour. La grande mode présentement sont les remakes des films ou séries des années 80. Notons par exemple The A-Team, série populaire qui mettait en vedette Mr. T, et The Karate Kid, original sortie en 1984 qui a connu trois suites. Plus récemment, on proposait une reprise du film d'horreur Fright Night (Vampire, vous avez dit vampire?) et Conan the Barbarian, qui mettait en vedette Arnold Schwarzenegger. Si les Américains se plaisent de reprendre leurs propres produits, ils n'hésitent à refaire quelques succès internationaux et les mettre à la saveur de l'Oncle Sam. Le premier film québécois à avoir été refait par Hollywood est Louis 19, comédie sortie en 1994 dans laquelle Martin Drainville se retrouvait filmé 24 heures sur 24. Une sorte de précurseur des télé-réalités d'aujourd'hui. Ron Howard a présenté sa propre version en 1999, Edtv, véritable platitude.

Bien souvent, les remakes s'avèrent des réussites sur les plans technique, visuel et au guichet. Cependant, l'histoire ne réinvente rien, les acteurs cabotinent à plein et on se retrouve avec un produit sans grande saveur. Mais ce ne sont pas tous les remakes qui sont à reléguer aux oubliettes. Par exemple, dans les dix dernières années, Ocean's Eleven (2001), King Kong (2005) et 3:10 pour Yuma (2007) ont su se démarquer par leur respect de l'original, mais aussi par leur nouvelle vision. Mais la plupart du temps, on peut compter sur les doigts les bons remakes.

REBOOT: Bien qu'aucun terme francophone ne soit réellement aussi bon que «reboot», on pourrait utiliser «redémarrage» ou «recharge». Comme certaines suites ne pouvaient s'étirer éternellement, on a décidé de redémarrer certaines franchises en repartant des mêmes bases, mais dans des directions différentes. Le remake, quant à lui, reprend les mêmes idées directrices de l'original. Le reboot le plus connu, celui qui a été un précurseur d'une série interminable de platitudes, est Batman Begins en 2005. Comme la franchise Batman entamée par Tim Burton en 1989 en était rendue à quatre films, et que la série s'essoufflait dramatiquement, on a décidé de reprendre le personnage de Batman, d'explorer ses racines et de le rendre nettement plus humain. Face à cette brillante réussite, la franchise James Bond, vieille de plus de 40 ans, a entrepris la même cure de rajeunissement. On revient à la base et on repart en grand. Casino Royale de Martin Campbell avait permis à James Bond de revivre.

Mais comme ces réussites ont émerveillé les producteurs, plusieurs ont décidé d'y aller avec des reboots de franchises: Freddy, Jason, Halloween, Star Trek et Hulk. Qui plus est, Spider-man connaîtra lui-même en reboot dès l'année prochaine. Pourtant, la précédente franchise comptant trois films ne date que de 2002 à 2007. On parle de faire de même avec les 4 Fantastiques et même Batman, après que The Dark Knight Rises connaissent son heure de gloire l'an prochain.

SUITE: La suite est sûrement le phénomène plus connu. Il envahit les écrans dès qu'une oeuvre originale a connu un certain succès. Généralement, les films de superhéros ont la cote en matière de suite. D'ailleurs, lorsque la saison des films de l'été s'amorce, c'est un peu la saison des suites qui renaît. Généralement, une suite remet en scène les mêmes personnages qui ont vécu une aventure lucrative dans le précédent épisode. Parfois, une suite voit le jour sans les personnages principaux. Une tentative audacieuse et inutile des producteurs croyant que le public ne s'attache qu'au titre du film et non pas aux vedettes. Meilleur exemple: Fast and Furious 3. La plus longue série active est bien sûr James Bond qui en sera à son 23e film en 2012.

Les suites les plus malheureuses, c'est sans doute celles où on invente des liens inutiles et inconcevables entre deux films. La série The Mummy avec Brendan Fraser en est le meilleur exemple. Il était incroyable et impossible qu'une momie revienne à la vie, alors comment peut-on penser qu'elle peut le faire deux autres fois? L'idée est que parfois, un seul film suffit et une suite n'est qu'une reprise des mêmes éléments survenus dans le premier film, mais qui surviennent à des endroits différents. Exemple récent: The Hangover II. Même trame narrative, sauf que Las Vegas devient Bangkok. Les rires sont garantis, mais un peu l'originalité.

PRÉQUELLE (ANTÉPISODE): George Lucas avait l'intention depuis belle lurette de redonner vie à sa fantastique série de science-fiction Star Wars. Lucas désirait racontait l'histoire ayant mené le jeune Anakin Skywalker à revêtir l'uniforme du diabolique Darth Vader. Donc, en 1999, il lançait Star Wars Episode I, suivi du deuxième et troisième en 2002 et 2005 respectivement. Il fallait bien qu'on l'imite: X-Men: First Class, Red Dragon, Hannibal Rising, Underworld: Rise of the Lycans, Carlito's Way: Rise to Power et j'en passe volontairement. L'idée n'était pourtant pas nouvelle, parce que Lucas et Steven Spielberg avaient fait la même chose en 1984 avec Indiana Jones et le Temple Maudit.

La différence entre les reboots et les préquelles est que les préquelles ont un lien direct avec les films originaux, ce qui n'est pas le cas des reboots.

SPIN-OFF: Le spin-off est une série dérivée qui se déroule dans le même univers de fiction, mais avec de nouveaux personnages. Quelques spin-offs connus sont Elektra, dérivé de Daredevil et aussi Catwoman, dérivé de Batman. Ironie du sort, les deux films ont connu des carrières désastreuses dans les salles de cinéma.

Voici un exemple intéressant d'une franchise qui a connu un peu de tout... Vous connaissez tous Hannibal Lecter, ce psychiatre cannibale qui aidait la jeune Clarice Starling à retracer un tueur en série. Un premier film est sorti en 1986 sous le titre Manhunter avec William Petersen et Brian Cox. Cinq ans plus tard, en 1991, sa suite le Silence des Agneaux oscarisait Jodie Foster et Anthony Hopkins dans les rôles respectifs de Starling et Lecter. Comme ce succès ne pouvait rester dans l'oubli, le film Hannibal paru dans les salles obscures en 2001 avec les mêmes personnages principaux, sans Jodie Foster remplacée par Julianne Moore. Encore une fois, un succès. Il fallait donc récidiver pour les producteurs. Comme l'écrivain Thomas Harris n'avait rien écrit à propos d'Hannibal Lecter après son roman Hannibal, on décida de faire un remake de Manhunter intitulé Red Dragon. Anthony Hopkins reprend bien sûr son rôle de Lecter et on y ajoute Edward Norton à la place de Petersen. Succès malgré un réchauffé évident. Mais comme on veut réellement nous faire connaître Hannibal jusqu'au bout, on nous propose une préquelle: Hannibal Rising en 2007. Une déception manquant cruellement d'inspiration.

Comme je l'ai mentionné, Hollywood ne risque plus. Voyons donc un aperçu des films sortis non originaux cet été et leur... origine.

Thor est un produit dit original, mais d'autres essais ont vu le jour précédemment. N'oublions pas que Thor reviendra dans The Avengers.
Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides. Quatrième film d'une série interminable débutée en 2003.
The Hangover: Part II. Suite au super succès de l'été 2009. Évidemment, comme le succès a été au rendez-vous encore, préparez-vous au 3e.
Kung Fu Panda 2. Suite de l'animation sortie en 2008 où Panda paresseux devient un maître du kung fu.
X-Men: First Class. Reboot de la série amorcée en 2000.
Cars 2: Suite du succès d'animation de 2006.
Transformers: Dark of the Moon. Troisième et heureusement dernier d'un blockbuster sans saveur avec effets tapageurs.
Harry Potter and the Deathly Hallows Part II. Deuxième partie du 7e film de Harry Potter.
Captain America: The First Avenger. Oui, Captain America est un remake d'un film sorti en 1990.
The Smurfs: Remake avec des personnages réels de la série d'animation.
Rise of the Planet of the Apes. Reboot. Afin de repartir sur de nouvelles bases, on démarre l'histoire à sa réelle origine afin d'en faire une potentielle franchise.
Final Destination 5. On dit que c'est un reboot ou une histoire, mais c'est la cinquième fois qu'on nous fait le coup.
Conan the Barbarian. Remake du film d'aventures de 1981 qui mettait en vedette Arnold Schwarzenegger.
Fright Night. Remake du film d'horreur de 1985 qui mettait en vedette Chris Sarandon.
Spy Kids 4. Suite... ou reboot... ou spin-off. À vous de décider car les personnages principaux des trois premiers films sont présents, mais pas trop.

Et j'en oublie sûrement. Mais ces films sont réalisés pour satisfaire un public à la recherche de nouveautés. Cependant, il est particulier d'être assez vieux pour avoir vu le film original et son remake au cinéma. La comparaison devient alors impitoyable. Heureusement, au Québec, on se concentre sur des histoires fraîches et diversifiées. En espérant qu'on ne nous arrive pas avec un remake québécois d'un film américain.

lundi 22 août 2011

Jack Layton (1950-2011)

On apprend ce matin le décès d'un grand homme, un grand politicien qui n'a jamais laissé personne indifférent. Jack Layton, le chef du NPD, le chef de l'opposition officielle depuis le 2 mai dernier, a perdu son combat contre le cancer tôt ce matin à 4h45. Les commentaires de sympathie fusent de toutes parts parce que tous appréciaient Jack, le sympathique Jack.

Bien qu'il ait fait ses débuts en politique dans la région métropolitaine torontoise, Jack Layton est né le 18 juillet 1950 à Montréal. Tranquillement, à Toronto, il a été échevin et conseiller municipal. Puis en 2003, il est devenu chef du NPD, un parti qui n'était plus le même depuis les beaux jours d'Ed Broadbent. Mais le sympathique Jack, avec son charisme naturel, a su rallier bien des gens à la cause du NPD jusqu'au point culminant de mai dernier.

Jack Layton aimait la vie et il a fait de la politique dans le même sens. Les Canadiens et les Québécois ont mis bien des années à le comprendre, mais ils ont décidé de le suivre. Tellement qu'il a fait une percée irrésistible au Québec, rayant pratiquement de la carte le Bloc Québécois, les Libéraux et les Conservateurs du Québec!!!

Layton laisse le souvenir impérissable d'un homme qui est allé au bout de ses convictions, qui a prouvé à tous qu'on pouvait faire de la politique pour les citoyens. Ce qui est triste dans cette nouvelle, c'est que Layton n'aura jamais pu amener ses troupes aussi loin qu'il l'aurait désiré. La mort est injuste.

vendredi 19 août 2011

Une fin en queue de poisson

Hier soir, deuxième match de notre série face aux Panthers. Une victoire nous permettait d'étirer la série, mais une défaite nous renvoyait à la maison. Pour nous sortir du pétrin, Brian Merkel tentait de remporter un premier match en séries depuis 2008! Nos chances étaient meilleures, ce n'était pas Charbonneau sur le monticule. Pour ma part, j'attendais et admirais la beauté du stade d'Ottawa.

D'entrée de jeu, Les Panthers ont marqué un point et ça aurait pu être pire n'eut été du jeu de Justin Cardinal qui a épinglé un coureur au deuxième coussin. Pour notre part, notre super équipe qui n'avait frappé que deux coups sûrs mardi a commencé le match avec un simple, gracieuseté de Josh Todd. Mais il est resté coincé au premier but, aucun signal ne le faisant bouger.

Le pointage est demeuré inchangé jusqu'en fin de sixième. Nous n'avions toujours qu'un seul coup sûr quand Marcel Levac et Justin Bouchard ont cogné des simples. Puis, Levac a volé le troisième but, gracieuseté de l'arbitre Patrick Nicholas. Spencer Buwalda a finalement produit notre premier point de la série avec un coup sûr.

Mais après 13 manches de jeu en séries, un seul point et 7 coups sûrs, je réchauffais toujours le banc. Peut-être que ma chance allait venir miraculeusement en 7e. Mais non, les Panthers ont croisé le marbre à deux reprises en 7e portant la marque à 3-1 et en fin de 7e manche, avec le bas de l'alignement, on s'est joliment écrasé encore une fois.

Mon retour se termine donc en queue de poisson. Après un bon début et des présences au bâton solides, malgré quelques retraits, je suis resté tranquillement sur le banc à marquer la partie ou à jouer le rôle d'entraîneur sur les buts. Je comprenais mon rôle, mais de là à être incapable de me trouver une toute petite place dans deux causes perdantes, il y a une marge. Surtout que j'ai été fidèle lors du dernier droit, contrairement à deux autres qui sont apparus hier soir d'on ne sait où et dont l'un regardait le match à partir des estrades quand on a eu besoin de lui. Au moins, j'avais un talent pour rafraîchir les autres.

Je n'ai pas pu jouer mon dernier match, je devrai donc le jouer un jour.

jeudi 18 août 2011

Le décès de Rick Rypien: le tabou


Le hockeyeur de la LNH Rick Rypien est décédé cette semaine au trop jeune âge de 27 ans. L'attaquant était un homme fort, spécialiste des bagarres et des mises en échec. Mais sous sa carapace de brute épaisse, il était un homme torturé et blessé. On dit qu'il souffrait de dépression depuis 10 ans, qu'il quittait l'organisation dans laquelle il évoluait pour régler des problèmes dits personnels. La teneur de ses problèmes est maintenant connue.

C'est un tabou dans les sports professionnels, où la testostérone fait la loi, de parler de ses problèmes personnels ou de son orientation sexuelle. Rick Rypien n'aurait sûrement pas été un homme s'il était arrivé dans le vestiaire un beau matin et qu'il aurait déclaré à son entraîneur et directeur-gérant: je ne veux plus me battre, j'en pleure chaque nuit, ça m'énerve. Non, il n'aurait pas pu, parce qu'il aurait perdu des milliers de dollars parce qu'il aurait été congédié.

On pense aussi à Derek Boogaard, un autre homme fort, qui a perdu la vie le 13 mai dernier. Même si les causes de son décès ne sont pas encore déterminées, certains croient qu'un abus de substances illégales auraient eu raison de sa vie. Et Bob Probert, l'ancien goon des Wings, mort à 45 ans, l'an dernier. Selon l'autopsie, son cerveau avait subi des dommages importants. Probert avait des problèmes liés à l'alcoolisme qui lui ont même empêché de jouer pendant un moment dans son pays natal. Il a tout fait pour combattre ce problème.

Sans vouloir dire que tous les bagarreurs ont des problèmes personnels en raison de la pression exercée par leur emploi réellement difficile, je suis d'avis qu'un changement de mentalité dans la LNH. Premièrement, un homme est un homme quand il est capable d'étaler ses sentiments et faire preuve d'humanité. En cachant qui on est vraiment, on ne fait que s'enfoncer dans le déni. Les équipes sont dotées des meilleures spécialistes, des médecins, des chirurgiens, des dentistes. Mais qu'en est-il des psychologues?

En second lieu, l'avenir des bagarres doit être remis en question. Pas l'année prochaine! Maintenant. On nous bourre que la LNH veut améliorer les choses, mais elle lève le pied dès que les gros iconoclastes comme Brian Burke se mettent à chialer. Burke devrait lui-même comprendre, surtout que son défunt fils était homosexuel.

Parlant d'homosexualité, ce sujet est aussi tabou dans une chambre de joueurs professionnels. La virilité du vestiaire en prendrait un solide coup dans les «schnoles» si on en venait d'apprendre que la vedette de l'équipe couche avec un autre homme. La douche serait une zone de danger évitée par tous les autres. Mais sérieusement, qu'est-ce qu'on en aurait à foutre qu'il se tape un autre mec? La société se doit d'évoluer et le milieu d'anthropopithèques qu'est le sport doit aussi évoluer.

L'ancien voltigeur des Padres de San Diego Billy Bean (à ne pas confondre avec le dg des A's Oakland Billy Beane) a ouvertement déclaré son homosexualité après sa carrière en 1999. Il avait donc caché son secret pendant des années avant d'avouer... Un jour, Ron Fournier avait parlé du cas «Bean» à son émission. Après avoir frappé son premier circuit en carrière, ses coéquipiers de l'époque avaient voulu lui faire une surprise et l'avaient rejoint à sa maison. Le conjoint de Bean avait donc dû quitter les lieux rapidement pour ne pas qu'on découvre le «secret» de Bean.
Et qui ne se souvient pas de l'épisode Mike Danton en 2004. Le hockeyeur des Blues de St. Louis avait voulu tuer son agent pour ne pas qu'il révèle son homosexualité. En parler lui aurait épargné tant de soucis et d'années de prison.

Le sport a encore parler de chemin à faire avant de se targuer d'employer des modèles pour la jeunesse. Encore une fois, ça prend des morts pour des actions

mercredi 17 août 2011

Défaite en ouverture

Défaite de 6-0 au premier match de la première ronde des séries. Nous n'avons pas fait le poids devant un Marc Charbonneau en pleine possession de tous ses moyens. Notre seule chance de lui faire mal fut en 5e alors que nous avions les coussins tous occupés et un seul retrait. Malheureusement, Ryan Stewart et Paul O'Leary n'ont pu pousser des coureurs au marbre.

Les Panthers ont marqué à 4 reprises dès la manche suivante face à un Dave Steffler qui avait pourtant de l'étoffe. Quelques jeux mal exécutés en défensive et des claques opportunes des Panthers ont scellé l'issue du match.

Je n'ai pas eu l'occasion de me faire valoir hier. Je m'y attendais quand même. Outre le fait que je n'ai pas payé et que je ne suis que réserviste, mes dernières présences au bâton ont été lamentables. Mais ce n'est pas une raison que je sois le seul qui paye la bière.

Prochain match demain soir à Faulkner.

lundi 15 août 2011

L'automne 2011 au cinéma

J'avais l'habitude d'acheter la revue Entertainment Weekly à cette période de l'année afin d'en savoir plus sur les films qui prendront l'affiche au cours de l'automne. Mais comme l'Internet apporte pratiquement tout ce que l'on désire, je me ferai moi-même l'annonceur des prochaines sorties cinématographiques automnales.

Mon petit dossier sera divisé en mois et vous pourrez aussi baser vos prochaines visites au cinéma par rapport à mon feeling bien personnel sur chacun des films.

31 AOÛT

THE DEBT (L'Affaire Rachel Singer). Réalisé par John Madden avec Helen Mirren, Sam Wothington, Tom Wilkinson. En 1966, trois agents du Mossad abattent un criminel nazi. Plus de 30 ans plus tard, il s'avère que le même criminel est toujours en vie en Ukraine. Prix spécial de la police au Festival international du film policier de Beaune. La sortie DVD/Blu-Ray est déjà prévue pour le 18 octobre prochain en France. À VOIR.

2 SEPTEMBRE

APOLLO 18. Réalisé par Gonzalo Lopez-Gallego. En 1974, la mission Apollo 18 est envoyée en secret sur la Lune. Ce que les astronateurs y trouveront expliquera la raison qu'aucune autre mission lunaire n'a été organisée depuis. Un genre de Blair Witch Project de science-fiction tournée avec un budget de 5 millions.

POUR L'AMOUR DE DIEU. Réalisé par Micheline Lanctôt. Avec Madeleine Péloquin, Victor Trelles Turgeon et Ariane Legault. Dans les années 50, une relation amoureuse se noue une soeur et un jeune prêtre dominicain. Film québécois dont le sujet risque de n'intéresser que peu de gens.

SHARK NIGHT 3D (Requins 3D). Réalisé par David R. Ellis. Avec Sara Paxton, Chris Cormack et Dustin Milligan. Des jeunes passent de belles vacances sur le bord d'un lac en Louisiane. Mais ces beaux moments virent au cauchemar quand un requin en 3D qui passait par là décide de s'offrir un festin. Chronique d'un navet annoncé misant sur une histoire qui n'a rien de nouveau et de jeunes acteurs qui auront la même carrière au cinéma que Britney Spears. À ÉVITER.

9 SEPTEMBRE

BUCKY LARSON: BORN TO BE A STAR. Réalisé par Tom Brady. Avec Nick Swardson, Christina Ricci, Stephen Dorff et Don Johnson. Un jeune homme découvre que ses parents sont d'anciennes vedettes des films XXX. Il décide alors de tenter sa chance dans cet univers. Cette comédie risque faire rire quelque personnes, mais de ne pas être saluée aux Oscar.

CONTAGION. Réalisé par Steven Soderbergh. Avec Marion Cotillard, Matt Damon, Laurence Fishburne, Jude Law, Gwyneth Paltrow et Kate Winslet. Un virus mortel se répend mondialement pendant qu'un groupe essaie de le contenir et de l'enrayer. Avec un tel casting, il serait difficile de rater la cible. À VOIR.

COTEAU ROUGE. Réalisé par André Forcier. Avec Roy Dupuis, Céline Bonnier et Gaston Lepage. Tout ne tourne pas rond dans une famille particulière de la Rive-Sud de Montréal. André Forcier ne fait pas du cinéma sans originalité. À VOIR.

NEIGE ET CENDRES. Réalisé par Charles-Olivier Michaud. Avec Jean Lapointe, Rhys Coiro, David-Alexandre Coiteux et Lina Roessler. Le récit s'articule autour du retour au pays d'un photographe de guerre séparé de son ami et compagnon de route.

WARRIOR. Réalisé par Gavin O'Connor. Avec Tom Hardy, Joel Edgerton, Nick Nolte et Jennifer Morrisson. Le plus jeune fils d'un ancien champion de boxe alcoolique retourne à la maison où son père l'entraîne dans les arts martiaux mixtes. Il gravitera les échelons jusqu'au moment où il devra affronter son propre frère en duel.

16 SEPTEMBRE

DRIVE. Réalisé par Nicholas Winding Refn. Avec Ryan Gosling, Christina Hendricks et Carey Mulligan. Un jeune cascadeur offre ses services pour des braquages de banque occasionnels. Lorsque l'un d'eux tourne mal, il se retrouve avec sa tête mise à prix. Gosling dans un rôle à la Ryan Reynolds. À VOIR.

I DON'T KNOW HOW SHE DOES IT (Je ne sais pas comment elle fait). Réalisé par Douglas McGrath. Avec Sarah Jessica Parker, Pierce Brosnan et Kelsey Grammer. Une femme doit trouver l'équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle. C'est un peu la question que se posent plusieurs femmes.

STRAW DOGS (Les chiens de paille). Réalisé par Rod Lurie. Avec James Marsden, Alexander Skarsgård et Kate Bosworth. Remake d'un film avec Dustin Hoffman où un couple retourne dans la région natale de madame. Dès lors, des tensions montent avec les deux et l'ancien ami de coeur revient dans le décor. Rares sont les remakes qui sont bons, surtout si le casting n'arrive pas à la cheville de l'original.

23 SEPTEMBRE

ABDUCTION. Réalisé par John Singleton. Avec Taylor Lautner, Lily Collins et Sigourney Weaver. Un jeune homme découvre une photo de lui bébé provenant d'un site de personnes disparues. Il voudra faire la lumière pour en savoir plus. Tentative de faire de Taylor Lautner une vedette en dehors de Twilight. Si Robert Pattinson n'a rien cassé avec ses autres films, pourquoi ce serait différent avec Lautner? À ÉVITER.

CAFÉ DE FLORE. Réalisé par Jean-Marc Vallée. Avec Vanessa Paradis, Kevin Parent et Hélène Florent. Une histoire d'amour à travers les années entre une française mère d'un enfant et un DJ montréalais. Kevin Parent acteur? Humm. Kevin Parent sans son accent gaspésien? Humm. Jean-Marc Vallée a triomphé à chacune de ses réalisations, dont la plus mémorable demeure C.R.A.Z.Y. À VOIR.

DOLPHIN TALE 3D (Histoire de dauphin). Réalisé par Charles Martin Smith. Avec Harry Connick Jr., Ashley Judd et Morgan Freeman. L'histoire d'un dauphin courageux et des gens qui ont aidé à lui sauver la vie. Du 3D pour toute la famille.

KILLER ELITE. Réalisé par Gary McKendry. Avec Jason Statham, Robert De Niro et Clive Owen. Un groupe membre des forces spéciales britanniques est traqué par des assassins. Un ancien marine doit sortir de sa retraite pour les aider. Curieux mélange entre Statham, De Niro et Owen. À VOIR.

MONEYBALL. Réalisé par Bennett Miller. Avec Brad Pitt, Jonah Hill et Philip Seymour Hoffman. L'histoire véridique de Billy Beane, directeur-général des Athletics d'Oakland, qui, à la fin des années 90, bâtit une formation gagnante, malgré un budget très limité en misant sur une sphère de rendement précis. Billy Beane est toujours à la tête des A's d'Oakland et leur budget est toujours aussi maigre. À VOIR.

30 SEPTEMBRE

50/50. Réalisé par Jonathan Levine. Avec Joseph Gordon-Levitt, Seth Rogen, Bryce Dallas Howard et Anna Kendrick. Un jeune homme de 27 ans est atteint du cancer et il utilise l'humour pour s'en sortir. Inspiré de la propre vie du scénariste Will Reiser. Dans Funny People, Seth Rogen accompagnait aussi un ami atteint d'une grave maladie. À VOIR.

COURAGEOUS. Réalisé par Alex Kendrick. Avec Alex Kendrick, Ken Bevel et Kevin Downes. Quatre policiers mettent leur vie en danger chaque jour. Quand une tragédie survient, ils s'unissent pour mieux y faire face. Quelques inconnus dans un film probablement destiné à un public américain.

DREAM HOUSE. Réalisé par Jim Sheridan. Avec Daniel Craig, Rachel Weisz et Naomi Watts. Un père et sa famille déménagent dans une nouvelle résidence au Connecticut. Tôt, ils apprennent que cette demeure a été le théâtre d'un meurtre, dont le présumé coupable est toujours en liberté. Daniel Craig semble incapable de jouer décontracté quand il n'est pas James Bond. À VOIR.

RESTLESS. Réalisé par Gus Van Sant. Avec Mia Wasikowska, Henry Hopper et Schuyler Fisk. Deux êtres timides et rejetés verront leur destin lié dans l'amour. Parions que cette romance n'aura rien de l'eau de rose et qu'elle se démarquera grâce à sa réalisation. À VOIR.

WHAT'S YOUR NUMBER? Réalisé par Mark Mylod. Avec Anna Faris, Chris Evans et Zachary Quinto. À l'aide de son séduisant voisin, une femme part à la recherche de ses anciens copains pour comprendre les raisons de son célibat. Juste à voir la bande annonce, on sent que ce sera le film cliché pour fille de la saison. À ÉVITER!

samedi 13 août 2011

Bonne fête!

Il y a 35 ans aujourd'hui, je voyais le jour à Matane en Gaspésie (ou Bas-St-Laurent). Je me souhaite donc bonne fête!

Les séries

Qui l'eut cru? Après un début de saison catastrophique qui ne laissait rien présager de bon, nous avons accédé officiellement aux séries jeudi soir grâce à un gain de 4-0 sur les Cubs. Pour gonfler nos chances de faire partie de la danse finale, nous comptions sur notre partant #1, Dave Steffler.

Dès la première manche, il a donné le ton en retirant les trois premiers frappeurs sur des faibles roulants. Puis, en fin de première manche, nous avons marqué un premier point avec le roulant au 2e coussin de Justin Bouchard. Puis Steffler a continué à s'amuser avec les frappeurs adverses, ne leur concédant que des petites frappes au sol ou des ballons inoffensifs, tout en étant aidé par une défensive solide. En 4e, Justin Bouchard a croisé le marbre sur un mauvais lancer pour porter la marque à 2-0 et dans la manche suivante, il a frappé un solide double sur la clôture permettant à deux coureurs de marquer. La marque était de 4-0, Bouchard ayant produit 3 points et marqué lui-même le dernier. Pour ce qui est de notre partant, il n'a accordé que deux coups sûrs, un but sur balles et a retiré six frappeurs sur des prises.

La fin du calendrier nous donnait un solide avantage sur les Cubs. Ceux-ci avaient trois parties de plus de jouées, avec 5 points d'avance. Pour combler l'écart, nous avions à affronter les Panthers avec Dave Steffler, les Cardinals, bons derniers au classement, et les Cubs avec Steffler. Ce dernier garantit pratiquement une victoire automatique et il nous fallait remporter au moins un duel contre les Cards. Nous avons gagné les deux.

Notre fiche après neuf matchs n'était que d'une seule victoire, 9 défaites et 1 verdict nul, mais l'ajout de quelques joueurs d'impact a fait la différence dans le dernier droit.

Premièrement, Dave Steffler a effectué trois départs gagnants dans les huit derniers match, des parties complètes par surcroît n'accordant qu'un minuscule point en 20 manches de travail!!! En second lieu, la signature tardive de l'arrêt-court Josh Todd a été bénéfique pour la formation. Celle-ci a pallié la perte de Stephen Kutcher ainsi que Tyler Munro, bien que les deux se soient blessés après l'arrivée de Todd. Finalement, ma propre présence a insufflé quelque chose d'important à l'équipe. Soit en des présences solides lors de l'absence du premier but régulier ou en apportant une source d'inspiration aux autres dans mon désir de venir compléter la saison.

Les séries s'amorceront mardi prochain contre les Panthers. On peut s'attendre à des duels de feu entre leur as Marc Charbonneau et Dave Steffler. Le seul duel entre les deux avait été à notre avantage, 6-0, plus tôt cette saison au Stade d'Ottawa. D'ailleurs, le deuxième match de la série y sera présenté jeudi. La partie décisive se jouerait vendredi. Bien que les Panthers aient terminé plus haut que nous au classement, ils n'ont remporté que deux victoires de plus, ce qui fait en sorte que nos chances de les vaincre sont excellentes.

D'autres détails suivront.

jeudi 11 août 2011

Les chauffeurs de la STO et la sécurité: deux mondes distincts

Un syndicat doit protéger ses employés face aux abus des patrons. Ces derniers écrasaient leurs employés comme de la vermine au début de la révolution industrielle. Mais au fur et à mesure que les années ont passé, les syndicats sont devenus très forts, défendant même leurs propres employés lorsqu'ils commettaient des bêtises.

Récemment, un chauffeur d'autobus de la STO (Service des transports de l'Outaouais) a été pris en flagrant délit en pleine conduite. En effet, l'homme remplissait de la paperasse alors qu'il amenait ses passagers à bon port! C'est un jeune qui a filmé la scène (la preuve) sur son téléphone cellulaire. Évidemment, le tout a été transmis sur les réseaux sociaux et repris par les médias télévisés, radiophoniques et papiers.

La STO a bien entendu l'intention de sanctionner l'individu fautif, mais c'est sans compter le syndicat qui fera tout en son pouvoir pour défendre son syndiqué, ce fautif, cet homme ne tenant pas compte de la sécurité des hommes, femmes et enfants dans son autobus.

Le président du syndicat des chauffeurs de la STO, Félix Gendron, un vrai syndicaleux, s'est entretenu avec Roch Cholette au 104.7 fm cette semaine afin de faire valoir le point de vue du syndicat. Selon lui, la pauvre victime dans cette situation est le chauffeur qui devait remplir sa paperasse et non pas les passagers. Cependant, le coupable est un jeune homme qui a dénoncé une situation inacceptable en publiant cette vidéo dans les médias sociaux. Qui plus est, toujours selon le syndicaleux, l'animateur Roch Cholette ne devrait pas se mêler de ce qui ne le regarde pas, qu'il ne peut comprendre le travail d'un conducteur de bus. La réaction de Cholette a été vive et il n'a pas hésité à lui dire que ce qu'il comprenait, c'est que la sécurité des passagers était mise en jeu en raison d'un chauffeur insouciant.

Je n'en reviens tout simplement pas de l'attitude du président du syndicat dans cette situation. Défendre un homme qui est coupable sur toute la ligne en pourfendant tous ceux qui l'accusent, c'est de l'idiotie pure et simple. Est-ce qu'il aurait aussi défendu son homme si ce dernier avait été arrêté au travail avec des facultés affaiblies?

Les syndicats doivent protéger les employés, mais aussi leur montrer le droit chemin. Dans le cas présent, on insulte une population entière et on bafoue l'importance de leur sécurité en ne réprimandant pas de façon probante le coupable.

Ai-je envie de profiter de la navette gratuite me menant au site du Festival des montgolfières? Je ne sais pas trop, tout d'un coup qu'un chauffeur décide de remplir son formulaire pour renouveler son adhésion à son syndicat!!!

mercredi 10 août 2011

Cowboys & Aliens

La science-fiction et le western, deux genres du cinéma qui nous semblent diamétralement opposés. Qui plus est, cette association de genres n'a pas connu un grand succès lors de sa dernière sortie cinématographique en 1999 qui était Wild Wild West avec Will Smith et Kevin Kline. 12 ans plus tard, on retente l'expérience avec de grandes pointures: Daniel Craig (James Bond), Harrison Ford (Han Solo/Indiana Jones) et le réalisateur de Iron Man 1 et 2 Jon Favreau.

Nous sommes à l'époque où les cowboys règnent en rois et maîtres au Far West. Un beau matin, le cowboy Jake Lonergan se réveille, complètement amnésique avec un bracelet plutôt étrange au bras gauche duquel il est incapable de se départir. Aussitôt, il est pris à parti par des hommes de loi et il est jeté en prison. Mais son bracelet fera du grabuge... ainsi que des grands hommes venus de l'espace dans leurs drôles de machines.

Comme tous les films à mégabudget, les effets spéciaux l'emportent sur la qualité du scénario et des personnages. Comme si on se fiait uniquement à la renommée des têtes d'affiche et effets tapageurs pour attirer les gens en salles. Mais il me semble que le public recherche un produit plus savoureux, plus attirant, plus séduisant. Daniel Craig et Harrison Ford sont deux acteurs bien plus attrayants à voir jouer que Shia LaBoeuf dans Transformers, mais le public en général (pas moi!) préfère les robots de l'espace. Pourquoi?

Parce qu'en somme, les gens n'en ont rien à faire des cowboys et des aliens. Plusieurs raisons expliquent cela. Tout d'abord, le peu de succès des genres western et science-fiction jumelés ensemble donne la frousse aux cinéphiles jetant un oeil sur les commentaires des critiques, et ce bien avant la sortie du film. Ensuite, le produit est une oeuvre originale dans la mesure où il ne s'agit pas d'un remake ou d'une suite. Aujourd'hui, dans ce monde où tout est axé sur la technologie et où tout est facile, les gens deviennent paresseux et ne se risquent plus devant de nouveaux produits, ils favorisent le confort des suites non nécessaires ou des remakes farfelus. Finalement, la date de sortie à la fin juillet n'aide en rien la production, car à ce moment, les gens ont eu leur quota d'effets spéciaux et de monstres.

Cela étant dit, je n'ai pas trouvé désagréables mes deux heures passées dans un cinéma de Peterborough. Le film comporte beaucoup d'action et celle-ci est très spectaculaire. Côté acteurs, le charisme de Harrison Ford est indéniable et la beauté d'Olivia Wilde fait drôlement contraste avec l'époque où se déroule l'histoire. Quant à Daniel Craig, il semble constamment de mauvaise humeur, jouant pratiquement sans nuance. Une déception réelle car on dirait une transposition de l'agent 007 au Far West. À vrai dire, ce sont les acteurs de soutien dont Sam Rockwell, Paul Dano, Adam Beach et Keith Carradine qui amènent une fraîcheur au film.

Sauf que Cowboys & Aliens ne marquera pas le cinéma. Ce sera une autre superproduction américaine qui aura marqué une semaine de la saison estivale 2011 et dont on ne reparlera plus beaucoup dans quelques mois, sauf à sa sortie dvd/blu-ray. Dans les années à venir, Cowboys & Aliens ne sera que le vague souvenir d'un film qui mélangeait deux genres diamétralement opposés.

Mais en conclusion, le cinéma est un divertissement. En ce sens, le film de Jon Favreau atteint sa cible de brillante façon.

COWBOYS & ALIENS. Science-fiction et western de Jon Favreau. Avec Daniel Craig, Harrison Ford, Olivia Wilde, Sam Rockwell, Adam Beach, Paul Dano, Keith Carradine et Clancy Brown. Budget: 163 millions. Durée: 1h58.

mardi 9 août 2011

Boyz n the Hood

Rencontre sans incidence directe sur notre sort hier soir à McCarthy. Nous faisions face aux Cardinals pour une deuxième fois en deux soirs. Une victoire nous assurait quand même deux choses: ne pas finir dernier au classement (et ainsi retourner au Tier II) et n'avoir besoin que d'une nulle contre les Cubs pour accéder aux séries. Au monticule, le directeur-général Brian Merkel face au gaucher David Barnes, sans doute l'un des meilleurs lanceurs gauchers dans la NCBL.

Pour le match, j'obtenais un premier départ au 2e coussin depuis ma dernière année junior en 1997. L'entraîneur Paul O'Leary a cédé à la tentation et à la pression de m'envoyer à ce poste. Je me disais franchement que de jouer au deuxième but n'était pas plus difficile qu'au premier, sauf que je dois quand même relayer la balle avec force et précision.

Nous avons donc pris les devants 5-0 après trois manches complètes de jeu. Notre attaque n'a même pas eu besoin d'être menaçante, les Cardinals avaient les mains pleines de pouces ayant commis pas moins de neuf erreurs en seulement trois manches. Du jamais vu!!! Notre partant a connu quelques faiblesses en 4e où il a accordé trois points, mais il a tout de même bien fait en complétant son travail en 5e. En relève, Marcel Levac a effectué sa première (et vraisemblablement dernière) sortie de la saison en lançant deux manches, accordant deux points mérités mais en retirant 3 frappeurs sur des prises.

Le pointage était serré à 6-4 après 5 manches et demie. Notre attaque, jointe à leur défensive poreuse, a cloué le cercueil des Cardinals une fois pour toutes grâce à une poussée de 5 points. Le pointage était de 11-4. Les Cards ont ajouté un point en 7e pour porter la marque finale à 11-5.

McCARTHY: LE GHETTO

Lors de la dernière manche, des jeunes du coin nous encourageaient avec joie. D'où venaient-ils? Aucune idée. Qui étaient-ils? Aucune idée. Après le match, nous retournions tranquillement à nos voitures lorsque nous avons aperçu une discussion animée entre ces mêmes jeunes et d'autres jeunes du quartier. Un surexcité, complètement renversé d'avoir été traité de «bitch», a décidé de s'en prendre physiquement à une fille!!! Outré, l'un des joueurs de l'équipe a tenté de raisonner le gangster en devenir. Complètement insulté, il nous a tous menacés de mort, d'éviscération, de meurtre à tous les degrés et j'en passe. Après s'être sauvé avec ses amis - il aura à se sauver souvent dans sa vie - trois voitures de police sont intervenues pour appréhender le futur caïd de la place. Il lui aurait suffi d'être si gentil, mais il a choisi la violence, la drogue, les insultes. Une influence directe de la musique haineuse américaine et des films de voyous qui les glorifient.

Côté baseball, la saison se décide jeudi soir à 18h15 au Sportsplex de Nepean. Dave Steffler sera sur le monticule.

lundi 8 août 2011

Nycole Turmel et l'hypocrisie politique

Le départ de Jack Layton pour mener son combat contre le cancer a fait couler beaucoup d'encre et susciter les réactions de plusieurs personnes. Pour lui succéder pendant son absence, on a choisi la députée de Hull-Aylmer, madame Nycole Turmel, ancienne présidente de l'Alliance de la fonction publique du Canada. Tout allait bien, sauf que des fouille-merde ont fouillé et trouvé la merde.

Imaginez-vous donc que madame Turmel a déjà été membre en règle du Bloc Québécois et de Québec Solidaire, deux partis aux intérêts souverainistes. SACRILÈGE! Depuis qu'on a appris cette nouvelle, les réactions fusent de toutes parts chez ses adversaires. Ceux-ci parlent d'un manque de crédibilité, il est inconcevable que la chef d'un parti fédéraliste ait eu des idées souverainistes autrefois. Foutaise de merde!!!! Quelle hypocrisie politique publique des Harper, Rae et j'en passe. Ils racontent que c'est inacceptable, que ça manque de crédibilité. Ces politiciens verreux oublient qu'ils sont les premiers à se féliciter d'avoir convaincu un souverainiste à la cause fédéraliste. N'est-ce pas le début des éternels débats politiques?

Et on reprend cette nouvelle aux bulletins d'information télévisés, dans les journaux et dans le web. Du vrai bonbon pour l'animateur du midi au 104.7 fm, Roch Cholette, qui tire à boulets rouges sur tout ce qui peut avoir des idées souverainistes. Mais où sont les vrais critiques logiques? Je veux dire, les Libéraux, les Conversateurs, les Verts devraient se rejouir que la cause fédéraliste compte un allié de plus depuis le passage de Turmel au NPD.

Mais non, ils ne diront rien, trop plongés dans leur hypocrisie et mensonges réguliers.

À la porte des séries

Mon retour au jeu me permet de vivre la course aux séries avec les Diamondbacks, équipe dans laquelle j'évolue depuis l'été 2005. Après avoir mis et remis l'emphase sur mon désir de revenir sur le terrain, le directeur-général Brian Merkel n'a eu d'autres choix que de plier à mes demandes, surtout qu'on avait besoin de moi.

On se souviendra qu'avant le départ pour Peterborough, nous avions perdu un match important (un match de 4 points dans le jargon) par la marque 3-1 face à nos rivaux québécois de Marc Sports. Cette défaite compliquait nos chances de faire les séries. Cependant, nous étions à 5 points des Cubs avec trois matchs en main. Et nous jouons notre dernier match face à ces mêmes Cubs. Avec quatre rencontres à jouer, nous devions gagner...

Vendredi soir, avec une formation de bonne qualité malgré l'absence de quelques réguliers, nous avons amorcé notre parcours avec une victoire de 3-0 signée Dave Steffler. L'ancien choix des Blue Jays au repêchage a maîtrisé les adversaires grâce à des lancers dont lui seul a le secret. Et grâce à une défensive alerte, les Panthers n'ont pu croiser le marbre. Nous avons pris les devants dès la première manche avec un double de Josh Todd. Il a avancé au troisième sur un petit roulant de Kevin Lamarche (K-Lam) au premier coussin. Puis, la vitesse a fait son oeuvre. Justin Bouchard est retiré au bâton, mais la troisième prise échappe au receveur. Ce dernier se doit de remettre la balle au joueur de premier but. Josh Todd en a profité pour croiser le marbre de justesse. Plus tard, en 5ème, après un but sur balles à moi-même, un simple de Ryan Stewart et une balle passée, K-Lam a claqué un simple bon pour deux points. La marque était de 3-0 et c'est ainsi que ça s'est terminé.

Hier soir, nous entamions une série de deux parties en deux soirs face aux Cardinals, derniers au classement. Nous devions absolument remporter un des deux parties face à eux pour espérer une participation aux séries. Nous nous attentions à affronter leur as David Barnes, mais ce fut Jordan Kritsch sur la butte. Pour nous, Justin Bouchard avait la mission de vaincre les Oiseaux et faire oublier sa contre-performance à Peterborough. Dès le départ, il a frappé un grand coup en claquant un circuit de deux points loin au champ centre. La balle n'a jamais été retrouvée. Plus tard, un double de deux points de Matti Emery (la trouvaille du siècle trop tard) a porté la marque à 4-0. Les Cards se sont approchés à un seul point en début de 7ème, mais Justin Bouchard a fermé les livres. Coup de chapeau à Felix Septimo des Cards qui, avec une jambe en très mauvais état, a frappé trois coups sûrs en trois présences dont un circuit.

Ce soir, même si une défaite ne serait pas catastrophique, il serait préférable de gagner de nouveau, car nous n'aurions besoin d'au minimum une nulle contre les Cubs pour accéder aux séries. Néanmoins, nous croiserons le fer jeudi soir face aux Cubs avec Dave Steffler sur la butte. Cela augmente grandement nos chances de réussite.

POOL

La 7e édition du pool de hockey des Diamondbacks aura lieu le jeudi 6 octobre prochain au Georgetown Sports Pub du 1159 rue Bank à Ottawa. Tous les joueurs, anciens joueurs et amis sont invités. 27$ (dont 2$ pour Poolexpert) sont exigés à l'inscription.

jeudi 4 août 2011

Billy fait trembler l'Outaouais

Du haut de ses cinq pieds et 7, 8 pouces, Carl Lamontagne débarquait avec sa petite famille la semaine dernière en territoire gatinois. Une visite aussi attendue que celle du prince William. Et Billy ne fut pas déçu de son séjour, brochettes de boeuf, spaghetti aux deux sauces et quelques dizaines de bières. Oui de la bière, car notre invité vit et respire au rythme de la bière.

C'est vers 15h30 que Lamontagne a foulé le sol d'Aylmer. Il a pris une grande respiration, effectué un crachat pour baptiser le sol et quelques secondes plus tard, il avait déjà une broue bien fraîche à la main. En faisant le tour du propriétaire, il était soufflé par la beauté des lieux. Il le fut doublement lorsqu'on lui a servi des brochettes de boeuf pour souper. Il croyait que j'allais lui servir des roteux et des pogos pour le repas. Il avait sous-estimé mes talents de cuisinier.

Pour se rappeler le bon vieux temps, on a mis Thunderball sur le lecteur Blu-ray. Un excellente occasion pour le Saguenéen aux cheveux rasés de voir comment un film sur Blu-ray dominait ceux sur DVD. «J'en veux un pour Noël!»

Après plusieurs consommations, Billy a réclamé le truck de bières. Incapable de le lui fournir, je l'ai amené aux Brasseurs du Temps où nous avons commandé l'horloge. 12 extraits des bières de l'endroit. Billy a tellement bu qu'il se croyait au Saguenay et il désirait ardemment une poutine dans une binerie du coin. Toutefois, à Hull, les bineries sont fermées très tôt. On est loin de Chez Bébé!

Le lendemain, sous une chaleur écrasante, le montagnard a secoué le marché By en s'achetant un bracelet de cuir noir. Ne voulant pas s'arrêter là, il a décidé de manger un sandwich pour dîner. Sauf que quelque chose le tenaillait; la soif! Direction donc la LCBO pour assouvir les besoins de notre invité. Après lui avoir tant parlé de la Steam Whistle, il était normal que je lui fasse gouter cette bière des dieux.

En soirée, Billy a été une nouvelle fois renversé par son souper et cette double sauce vodka-bolognaise. «Je croyais que j'allais manger des bananes!» Mais le summum fut lorsque Billy se vit offrir du porto et de l'hydromel. Il était complètement dans un état second... tellement qu'il regardait avec joie le film Dirty Dancing.

Le lendemain, lors des derniers moments, William a promis de revenir. Il est venu en 2005, en 2007 et en 2011. Si on se fie aux statistiques, Billy reviendrait dans 6 ans en 2017!!! Non!

mercredi 3 août 2011

Défaite crève-coeur à Peterborough

La fin de semaine dernière, je joignais les rangs des Diamondbacks afin de participer au tournoi de baseball de Peterborough. À ma seule présence à ce tournoi en 2009, je n'avais rien fait qui vaille et l'équipe s'était inclinée en deux parties lors du tournoi à la ronde contre des équipes de second ordre. L'an dernier, l'équipe s'était bien reprise avec deux joueurs de taille (Roch Seguin, Peter Gauthier) en remportant la finale consolation.

PARTIE 1 VS CUBS DE CLARINGTON

Dave Steffler était notre partant dans sa ville natale. L'an dernier, il avait été brillant dans une défaite de 1-0 face à ces mêmes Cubs. Mais cette-fois, l'issue allait être différente. Bien qu'il n'avait pas toute son étoffe, Steffler s'est amusé avec les petits oursons comme s'ils étaient des enfants. Il a d'ailleurs fait mordre la poussière à quelques reprises # 11. Les Cubs ont pris les devants 1-0 en 3e manche sur un audacieux coup filé après deux retraits. Ryan Stewart a rapidement saisi la balle pour la remettre au premier coussin, mais l'arbitre a déclaré le coureur sauf. Ce n'est qu'en fin de 6e que nous avons créé l'égalité. Marcel Levac a volé le deuxième coussin, mais il s'est rendu au 3e sur le mauvais relais du receveur. Puis, le joueur de troisième coussin n'a pas capté le relais du voltigeur de centre qui tentait d'épingler Levac. Ce dernier a donc pu trottiner vers le marbre et créer l'égalité. Puis, en fin de 7e, Justin Cardinal a ouvert la manche avec un simple gracieuseté du joueur de 3e, il a avancé au 2e sur un coup retenu de Paul O'Leary, puis au 3e sur un roulant de Ryan Stewart. Enfin, l'homme des grandes occasions, moi-même, a scellé l'issue de la rencontre avec un simple directement sur la ligne du premier coussin au champ droit. La bière allait être bonne, car il faisait chaud en TA!!!!

PARTIE 2 VS BEERS DE BURLINGTON

Beers, traduction libre et simple de bières en français. Un vrai nom d'équipe de balle-molle. En plus, ils avaient l'air de joueurs de balle-molle au baseball. Nous n'avions même pas encore roté notre souper que nous menions déjà la rencontre 4-0 après une manche. Au monticule, Brian Merkel a déjà affronté des adversaires plus coriaces si bien qu'il s'en est tiré avec un match complet de 6 manches et n'allouant qu'un point. À la fin de la rencontre, il a même demandé si j'avais été impressionné par sa performance. Je lui ai répondu non, car il a affronté des équipes bien plus intimidantes que cela. Au total, nous avons marqué à neuf reprises nous assurant ainsi de la tête de notre section.

DEMI-FINALE VS INDIANS D'AJAX

Ajax est une marque de produit de nettoyage. Il fallait donc craindre le pire contre cette équipe. Pourtant, nous avons pris les devants 3-0 en 2e manche et nous avions même le contrôle par 4-1 en cinquième. Mais le ciel est tombé sur la tête de Scott Derbyshire. Au bout de buts sur balles et quelques erreurs, les Indians avaient créé l'égalité 4-4. Nous avons repris les devants 6-4 en début de 6e, mais Justin Bouchard, appelé en relève en 5e, n'a pu préserver l'avance. Une défaite de 7-6 pour clore notre troisième visite en trois ans à Peterborough.

En bout de ligne, j'ai connu un bon tournoi sur le plan offensif. 3 en 10, 3 pp, dont un victorieux. Défensivement, j'ai bien fait, sauf que j'ai trouvé le moyen d'échapper un ballon. Par chance, la balle était hors ligne et ultimement, la frappeur n'a pas croisé le marbre. Reste que c'est poche.

Je me suis offert un nouveau bâton, le DeMarini en spécial à 89$. L'achat d'un bâton laisse croire que je jouerai quelque part l'an prochain.