Après avoir soutiré une partie nulle de 10-10 jeudi dernier, on espérait que notre attaque serait définitivement réveillée. Pas du tout... Une raclée de 11-0 subie face aux Ponies de Kingston.
Dès la première manche, c'était déjà 5-0, puis 7-0 après deux, puis 11-0 après trois. Notre lanceur était une proie parmi des requins. Sans que personne ne bouge, il a fait face à adversaires sans pitié. Justin Cardinal est venu en relève, faisant excellente figure pendant deux manches, accordant deux buts sur balles, mais en retirant deux frappeurs sur des prises. Une situation idéale pour Cardinal qui n'a pas beaucoup lancé dans les dernières années.
En attaque, ce fut la panne sèche, encore. Seulement deux coups sûrs face à Brett Gibson, un lanceur de ballons de plage. Aucune patience, des petits roulants ou ballons captés les yeux fermés. Seuls moi-même et Tyler Munro avons frappé les coups sûrs, des simples.
La situation est décourageante, nous ne sommes plus l'ombre de ce que nous avons été. Et pour faire du mal, Tony Farago était absent ainsi que Paul O'Leary et Ryan Stewart. L'absence qui a sans doute été la plus douloureuse, c'est celle de Dave Steffler. Jouant pour les Fat Cats, cette bande de vulgaires pleutres, la brillante direction a eu l'idée de le placer au monticule dimanche après-midi, au lieu de samedi lors du programme double. Encore une fois, sans aucune espèce de classe, ils nous auront privé d'un atout important. Bien qu'il n'aurait pas lancé le match pour nous, on aurait pu compter sur un joueur supplémentaire.
De retour sur le terrain mardi, dans ce qui sera l'un des matchs les plus importants de la saison contre les Panthers. Encore 14 parties à jouer pour renverser la vapeur, mais ce ne sera pas un cadeau, nous accordons presque 10 points par rencontre. Sans attaque, c'est le massacre.
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