vendredi 31 décembre 2010
La taxe provinciale augmente de 1% à minuit
Bonne année !
samedi 25 décembre 2010
Joyeux Noël
Le Père Noël existe
Le Père Noël n’existe certainement pas de la façon dont on le voudrait. La féérie serait trop belle et imaginez une seule seconde s’il venait véritablement donner les cadeaux aux enfants la nuit de Noël; les journalistes et paparazzis le traqueraient sans relâche pour vendre leurs torchons, trouver sa véritable identité, fouiller son passé, le rendre impopulaire, etc. Être le Père Noël ne serait pas un cadeau du ciel, plutôt une malédiction.
Nous croyons au Père Noël parce qu’il amène la joie dans nos cœurs, il symbolise la plus belle période de l’année pour nous tous. Sans lui, l’image que nous aurions de la fête du 25 décembre n’aurait pas la même signification. Certains diront qu’elle en aurait une autre et que l’on vivrait aussi bien pour autant, mais je ne peux le croire. Le Père Noël est ce symbole qui vit dans nos cœurs dès notre jeune âge.
Lorsque nous apprenons que le Père Noël n’existe pas, probablement en raison d’un petit génie dans la cour d’école primaire, nous sommes inconsolables jusqu'à tant que nous allions, quelques années plus tard, annoncer la mauvaise nouvelle à d’autres jeunes qui éclateront eux aussi en sanglots.
vendredi 24 décembre 2010
Tim Burton et The distillery district.
Roots
Ce sera rapide, nous savons ce que nous voulons. Les stationnements sont introuvables à ce moment de l’année, Annie me laisse donc sur le coin. Je pénètre dans le magasin, je mets la main sur le t-shirt Jimi Hendrix de Yves. Merde! C’est pour femmes. Je monte au deuxième étage, je mets la main sur le t-shirt de Jimi Hendrix de Yves. Il est pour hommes!!! Je paye, je vois un lecteur de nouvelles de CBC et je vais rejoindre Annie à l’extérieur.
Tim Burton
Tim Burton est l’un des réalisateurs les plus doués d’Hollywood. La vision unique qu’il propose amène le spectateur dans des endroits insoupçonnés de l’imagination. Le TIFF (Toronto International Film Festival) présente l’exposition Tim Burton qui traite de ses inspirations et ses films. On retrouve une foule de croquis qu’il a lui-même dessinés afin de mettre ses idées « monstrueuses » à l’écran.
L’exposition est très bien présentée, elle relate sa carrière de ses premiers pas à l’université jusqu’à son dernier film. On peut voir quelques objets ou costumes vus dans ses films; la cagoule de Batman, le costume de la femme-chat, quelques costumes de Sleepy Hollow et celui de Edward Scissorhands. Ces objets sont réellement plus grands que nature, ils sont réellement fascinants. J’ai pris le temps de les regarder de près pour voir s’ils sont les mêmes que dans les films de Burton. Hummm! Il me semble que celui de la femme-chat était différent. Pas grave.
On a même la chance de voir son premier film, un court-métrage de 6 minutes intitulé Vincent. L’exposition présente même la filmographie complète de Burton, de Vincent jusqu’à Alice in Wonderland. Même Batman y est!
L’exposition est présentée à Toronto jusqu’en avril 2011. Le prix d’entrée est d’environ 22 $ et il y a une boutique souvenir sur place.
Korean Barbecue
Avec la recommandation de mon (beau)-frère, nous devions aller au Korean Barbecue sur la rue Yonge. Yves ne jure que par ce restaurant au point de ne plus dormir la nuit. Le principe est simple; une sorte de raclette ou de fondue, mais coréenne. Toutefois, en raison de la folie de la circulation et du manque de stationnement le 23 décembre, nous avons décidé de filer à Mill Street.
Mill Street Distillery
Encore une autre recommandation de Yves. Cette fois c’est un coin supposément méconnu de la ville, donc pas de problème pour le stationnement. Un petit quartier avec un look datant des années 1900. Une petite brasserie, quelques boutiques sympathiques. Wow!!! Quel bel endroit! Les rues semblent désertes, mais lorsqu’on met les pieds dans la brasserie Mill Street, c’est bondé de monde. On pensait attendre plusieurs minutes, mais tout est rapide.
On a droit à une grande panoplie de bières, mais on ne peut pas en boire trop. Annie prend une bière à la vanille et moi je prends une bonne bière noire, une Stout. Quel délice! On choisit pour manger le burger spécial de la maison, un délice pour les papilles. En plus, le service est si rapide et si courtois.
Après le repas, nous allons à la petite boutique où nous pouvons acheter de la bière et quelques articles. Évidemment, nous achetons quelques bières et un verre Mill St. pour agrandir notre déjà imposante collection de verres. Yves, mon beau-frère, ne savait pas qu’il pouvait acheter de la bière sur place. Quel homme !
Retour chez les beaux-parents !
lundi 20 décembre 2010
Les autres aventures de Tintin
L'ALPH-ART DE YVES RODIER
Comme il est mentionné dans mon billet précédent, Hergé travaillait sur Tintin et l'Alph-Art au moment de sa mort. Il avait demandé que son oeuvre ne soit pas reprise après son décès, ce qui a été respecté dans un certain sens. L'Alph-Art était complété à moitié et bien des fans auraient voulu connaître la suite... Quelques uns s'y sont risqués, mais dès que la Fondation Hergé apprenait qu'une copie existait, elle s'arrangeait pour la supprimer. Mais un jeune Québécois a réussi à mettre un terme à la dernière aventure de Tintin, jumelant sa vision à celle d'Hergé. Cet homme est Yves Rodier. En 1991, il mettait au point sa vision de l'Alph-Art. Le collaborateur d'Hergé, Bob de Moor, a même été surpris de la qualité des dessins et de l'histoire. Ce dernier a même demandé à la Fondation Hergé de permettre à Rodier de terminer son album avec la même coloration que ceux d'Hergé. Mais la réponse fut un «non» catégorique. C'est environ une soixantaine de copies pirates qui ont circulé, se vendant à prix d'or, sans le consentement de la Fondation Hergé ni de Rodier !
TINTIN XXX
D'autres spécialistes en contrefaçon, insatisfaits du peu de sentimentalité dans les aventures de jeune reporter, ont décidé de créer leur propre bande dessinée, destinée à un public averti. Évidemment, les dessins ne vont pas à la cheville d'Hergé et les scènes sont de très mauvais goût. J'avais entendu parler il y a fort longtemps de cette bd interdite. Curieux, surtout pour son aspect rigolo, je me retrouve à avoir honte d'avoir jeté un coup d'oeil à cette insulte au talent.
D'autres histoires interdites mettant en vedette Tintin ont été créées, elles sont même très en vue la long de la Seine à Paris comme Tintin en Irak, Tintin à Barcelone, etc. Toutes des aventures faites par des amoureux du personnage, mais avec des idées ne cadrant pas tout à fait avec l'esprit d'Hergé.
Quant à l'album de Yves Rodier, Tintin et l'Alph-Art, je serais à payer pour avoir simplement la chance de le lire. Qui sait ?
vendredi 17 décembre 2010
Les albums de Tintin
Le créateur de Tintin est George Rémi, un Belge, né en 1907. Ce dernier utilisait le nom de Hergé pour signer ses histoires. Il travaillait au journal le XXe siècle, en charge du supplément jeunesse (appelé le Petit vingtième), lorsqu'il présenta Tintin. Il réalisera 24 albums dans la série, mais le dernier ne sera jamais finalisé, Hergé décédant au cours de sa préparation, en mars 1983.
Les albums de Tintin sont publiés dans le supplément hebdomaire à raison de deux planches par semaine. Si les albums d'aujourd'hui comptent tous 62 pages, les neuf premiers en comptaient de 100 à 130. C'est au début des années 40 que la maison d'édition Casterman décida de publier en couleurs les albums de Tintin, mais en obligeant Hergé de les réduire au nombre de pages que l'on connaît aujourd'hui. Seul le premier album, Tintin au pays des Soviets, n'a jamais été remanié par Hergé. Par ailleurs, des fans au talent impressionnant se sont amusés à retravailler cet album.
Qui est Tintin? C'est un jeune homme, dont l'âge est indéterminé, mais qui devrait se situer entre 14 et 17 ans. Selon moi, compte tenu des dessins et du caractère du personnage, il aurait plutôt dans le début de la vingtaine, ce qui serait nettement plus logique, car il pratique le métier de journaliste pour le compte du Petit vingtième. Cela voudrait donc dire qu’il aurait possiblement étudié en ce sens. Il est accompagné d'un petit chien blanc, un fox-terrier. Avec lui, il parcourt le monde entier. Le Capitaine Haddock, réputé amateur de whisky et fort en gueule, se joindra au reporter à partir du Crabe aux pinces d'or.
LES ALBUMS
TINTIN AU PAYS DES SOVIETS. Publié dans le Petit vingtième pour la première fois le 10 janvier 1929 à raison de deux planches par semaine, Hergé termina la première aventure de Tintin le 8 mai 1930. Le héros, accompagné de son fidèle Milou, se rend en Russie pour un reportage, mais rapidement, le Guépéou tente de l’empêcher de poursuivre sa route. Seul album qui n’a pas été réédité, restant dans sa forme noire et blanche originale de 138 pages. Avant 1981, un peu plus de 5000 copies étaient en circulation. Hergé a toujours voulu que cet album soit catégorisé « hors série ». Mais après sa mort, ses voeux n'ont pas nécessairement été exaucés.
TINTIN AU CONGO. Tintin se rend au Congo, pays colonisé par la Belgique. En cours de route, il est confronté à Tom, un gangster à la solde d’Al Capone, désireux d'avoir une part dans l'exploitation des mines de diamant. Entre temps, Tintin nouera des amitiés et marquera un peuple qui semblait fort peu évolué. Et c’est justement sur ce point que les critiques ont fusé de toutes parts à l’époque (même encore aujourd'hui). Plusieurs trouvaient que Hergé décrivait les Africains comme des gens fort peu instruits, que les stéréotypes relatifs au pays étaient nombreux et que Tintin était violent envers les animaux. Dans le remaniement de l’album en 1946, Hergé prit soin d’éliminer quelques détails péjoratifs, mais la cruauté envers les animaux est stupéfiante.
TINTIN EN AMÉRIQUE. Hergé désirait envoyer son héros en Amérique à son retour de Russie, mais il avait abouti au Congo. Dans cette suite de Tintin au Congo, Tintin se rend finalement à Chicago pour en savoir plus sur Al Capone. Cela le mène sur les traces de Bobby Smiles et d’une série de péripéties incalculables et rocambolesques. Plus efficace que la police, Tintin nettoie les rues de la Ville des vents. Comme les deux précédents albums, deux planches paraissent chaque semaine dans le Petit vingtième jusqu’en 1932. Al Capone est le seul personnage ayant réellement existé qui a un rôle dans une aventure.
LES CIGARES DU PHARAON. Pour une fois, Tintin n’est pas en reportage, il est tranquillement en vacances quand il est mêlé à une curieuse histoire, celle du tombeau du pharaon Kih-Oskh et de curieux cigares contenant de l’opium. Il se retrouvera en Égypte, en Arabie puis en Inde où il tentera d’élucider le mystère de savants disparus ou devenus fous. Il fera la connaissance de celui qui deviendra son pire ennemi : Rastapopoulos.
LE LOTUS BLEU. Suite directe aux Cigares du Pharaon, Tintin se rend en Chine pour retracer un certain Mitsuharito. Rendu là, il survit à quelques attentats dirigés par ce Mitsuhirato, car ce dernier découvre que Tintin est sur la piste de trafiquants d’opium, dont Rastopopoulos est le chef. Il rencontrera aussi un ami, Tchang, qui sera adopté par le scientifique monsieur Wang. Album avec un souci de réalisme évident, Hergé est initié à la Chine par un jeune étudiant chinois, Tchang Tchong-Jen, qui inspira le personnage de Tchang. À noter que dans la version actuelle, la découpure du personnage de Tintin est différente de la page 5 jusqu’à la fin.
L’OREILLE CASSÉE. Un précieux fétiche est volé dans un musée. Tintin s’envolera donc pour l’Amérique du Sud où il aboutira en pleine révolution et rencontrera pour la première fois le général Alcazar. Après de vaines recherches, il mettra la main sur le fétiche en Europe, dans lequel se trouve l’objet de sa convoitise : un diamant. Toujours un souci du détail, mais axé davantage sur l’aventure que le précédent album.
L’ÎLE NOIRE. En promenade, Tintin aperçoit deux hommes qui réparent leur avion défectueux. Voulant les aider, Tintin est blessé par balle par ces hommes. Il apprendra plus tard que l’avion s’est écrasé en Angleterre. Il décide donc d’en savoir plus sur ce mystérieux incident, ce qui le conduit sur la piste de faux monnayeurs et d’une île mystérieuse d’où rugit une bête étrange. Il s’agit de l’album qui a connu le plus de versions : celle noire et blanche de 1938, la version couleur de 62 pages de 1943 et à la demande de son éditeur anglais, Hergé dut redessiner le récit en 1966 afin de le mettre au goût de l’Angleterre du jour, bande dessinée encore inédite dans ce pays à ce moment.
LE SCEPTRE D’OTTOKAR. Tintin se rend en Syldavie (pays fictif) en qualité de secrétaire d’un scientifique dont les comportements deviennent de plus en plus étranges. Tintin le soupçonne d’être au centre d’un complot visant à dérober le sceptre d’Ottakar, celui que le roi doit présenter le jour de la St-Wladimir, pour pouvoir régner. Le récit paraît en 1939, année où débuta la Deuxième Guerre mondiale. Les liens avec le conflit en cours sont nombreux, dont cette tentative d’annexion entre la Syldavie et la Bordurie (voir annexion Allemagne-Autriche), mais heureusement, Tintin sauve la mise.
LE CRABE AUX PINCES D’OR. Un album qui marque un tournant dans les aventures de Tintin, car ce dernier fait la rencontre du Capitaine Haddock, seul maître à bord du Karaboudjan, cargo contenant des caisses d’opium au lieu de crabe, comme les boîtes l’indiquent. Cela les mènera au Maroc afin d’éclaircir ce trafic de drogue. Album écrit et dessiné pendant la guerre, Hergé dut se contenter d’un sujet « neutre ». De plus, Hergé n’écrivait plus deux planches par semaine, mais bien un strip par jour (trois ou quatre cases), ce qui imposait une nouvelle discipline de travail. Finalement, le journal XXe siècle devant fermer ses portes en raison de l’Occupation allemande, c’est dans le journal Le Soir que seront dorénavant publiées les aventures de Tintin. Dernier album à contenir plus de 100 pages dans sa version originale.
L’ÉTOILE MYSTÉRIEUSE. Une mystérieuse étoile s’approche de la Terre à vue d’œil. Alors qu’un cataclysme doit toucher le globe, une petite partie de ce météorite (étoile) tombe dans les eaux arctiques. Le professeur (Calys) ayant découvert l’étoile formera avec Tintin et Haddock une équipe de scientifiques qui se rendra en Arctique pour examiner le phénomène. Premier album conçu pour le format connu de 62 pages. Pendant qu’Hergé créait cette histoire, il procédait à la refonte de ses premiers albums en les améliorant et en les proposant dans le format mentionné ci-haut.
LE SECRET DE LA LICORNE. Tintin décide d’offrir une superbe réplique miniature d’un navire, La Licorne, au Capitaine Haddock. Mais voilà que l’objet est convoité par plus d’une personne. Pendant ce temps, Haddock retrace l’histoire de son ancêtre, le chevalier François de Hadoque, capitaine du navire La Licorne. À cela sont mêlés une intrigue policière et de mystérieux vols de portefeuilles. Pour plusieurs, dont Hergé lui-même, il s’agit du meilleur de la série, la BD allie plusieurs intrigues et une aventure se déroulant dans deux époques.
LE TRÉSOR DE RACKHAM LE ROUGE. Tintin et Haddock embarquent dans le Sirius afin de retrouver le trésor du pirate Rackham le Rouge, ennemi juré du chevalier François de Hadoque. Ils remarquent cependant qu’un intrus est à bord, le professeur Tournesol, un génie un peu (très) dur d’oreille. Après de belles découvertes, le trésor n’est pas trouvé au fond de l’eau, mais bien dans un endroit qui deviendra la demeure des héros. Excellent complément au Secret de la Licorne, un réel récit d’aventures captivantes, où l’évasion totale est de mise.
LES 7 BOULES DE CRISTAL. 7 savants de retour d’une expédition en Amérique du Sud sont plongés dans un état léthargique. Chaque fois, des morceaux de cristal sont retrouvés près d’eux. Tintin décide d’en savoir plus sur les circonstances, ce qui le mènera au point culminant : une boule de feu pénètre dans la maison du dernier membre de l’expédition non touché par la malédiction. Celui-ci se retrouvera lui aussi en léthargie et Tournesol est enlevé après avoir porté le bracelet de la momie Rascarcapac. La publication quotidienne dans le journal Le Soir débute le 16 décembre 1943 (il y a 67 ans) et est interrompue le 3 septembre 1944 lors de la libération de Bruxelles. La suite ne sera connue que deux années plus tard dans le tout nouveau Journal de Tintin.
LE TEMPLE DU SOLEIL. Tintin se rend au Pérou avec le Capitaine Haddock afin de retrouver Tournesol. Aidés de Zorrino, ils traversent les Andes et l’Amazonie pour aboutir chez les Incas. Ils apprennent qu’ils seront condamnés au côté de Tournesol, mais ils s’en sortent grâce à une éclipse solaire. Cette suite directe des 7 boules de cristal était considérée comme la plus cinématographique des aventures de Tintin. Les Français ont toutefois échoué dans les années 90 dans leur tentative de porter Tintin au grand écran.
TINTIN AU PAYS DE L’OR NOIR. Une lutte de pouvoir est engagée entre deux compagnies pétrolières pendant que de l’essence polluée envahit le marché. Évidemment, Tintin enquête en se rendant au Moyen-Orient. On l’enlève par erreur, puis il est abandonné en plein désert. Il surprendra alors le docteur Müller (L’Île noire) en plein sabotage. Le Capitaine Haddock est très peu présent dans l’aventure, étant mobilisé à la page 3 pour être de retour à la page 54. La raison est fort simple : Hergé a entrepris l’écriture de Tintin au pays de l’or noir en 1939. La guerre éclata au même moment, ce qui interrompit l’histoire qui était rendue aux environs de la page 26. Comme le contenu avait trop de références avec le contexte politique difficile, il ne le reprit que dix ans plus tard! Au début de la création, Haddock et Tournesol n’étaient pas encore dans l’univers de Tintin. Ils furent donc ajoutés lorsqu’Hergé termina son récit.
OBJECTIF LUNE. Tintin et Haddock reviennent à Moulinsart. Alors qu’ils pensent passer des jours paisibles au repos, ils prennent connaissance d’une lettre de Tournesol qui les invite à le rejoindre en Syldavie. Là-bas, le professeur leur annonce qu’il est en train de mettre au point un voyage sur la Lune! Cet album et sa suite paraîtront dans le Journal de Tintin pendant trois ans de 1950 à 1953. Il s’agit sans doute de l’une des histoires les plus techniques qu’Hergé ait écrites. De plus, elle survient moins de 20 ans avant le voyage sur la Lune. Anticipation totale!
ON A MARCHÉ SUR LA LUNE. Après de longues minutes d’angoisse, tous sont sains et saufs sur la Lune. Surprise : les Dupondt sont de l’aventure, ce qui force Tournesol à réduire la durée du voyage. Pendant que nos héros explorent l’astre mort qu’est la Lune, un complot se prépare lorsqu’un ancien ennemi de Tintin, le colonel Jorgen, décide de laisser sur la Lune tout l’équipage et de repartir avec la fusée. Complice, mais pris de remords, l’ingénieur Wolff se sacrifie pour sauver le groupe. Le petit reporter qu’est Tintin a marché sur la Lune avant Neil Armstrong. Au départ, le professeur Calys, vu dans l’Étoile mystérieuse, aurait dû faire partie de l’épopée, mais Hergé se ravisa.
L’AFFAIRE TOURNESOL. Tournesol met au point un appareil pouvant détruire le verre grâce à des ultrasons. Au courant de cette histoire, des agents secrets bordures désirent obtenir les plans de l’appareil en enlevant Tournesol. Tintin et Haddock partent à sa recherche pour éviter le pire. Les spécialistes considèrent cette histoire comme le chef-d’œuvre technique de la série, les détails étant particulièrement réussis, l’auteur s’est rendu lui-même sur place pour dessiner des croquis par souci de réalisme. Hergé revient ici avec un contexte politique n’ayant pas été « réellement » travaillé depuis l’époque d’avant-guerre, considérant Tintin au pays de l’or noir et son contexte politique auraient dû suivre immédiat cette 8e aventure et non pas précédé Objectif Lune.
COKE EN STOCK. Tintin et Haddock se rendent au Khemed pour aider l’émir Ben Kalish Ezab. Toutefois, ils sont victimes d’un attentat dont ils échappent par miracle. En arrière de tout le stratagème, c'est le marquis di Gorgonzola, c’est-à-dire Rastapopoulos, qui fournit l’ennemi de l’émir en armes. Voulant s’en prendre à Tintin, Rastapopoulos ne peut rien commettre en raison de la présence de la Castafiore sur son navire. Les deux héros seront transférés dans un navire à la dérive contenant des esclaves noirs. Quand Rastapopoulos est finalement pris au piège, il réussit à s’enfuir par un autre subterfuge. Cet album marque le retour de plusieurs personnages connus dans les aventures précédentes qui, pour la plupart, joignent leurs forces pour « tasser » Tintin de leur route. À lire aussi, la version rééditée au goût des Québécois.
TINTIN AU TIBET. En vacances dans les montagnes, Tintin fait un rêve prémonitoire : son ami Tchang, rencontré en Chine, est victime d’un accident d’avion et il est perdu dans l’Himalaya, seul et affamé. Apprenant que la catastrophe a réellement eu lieu dans l’Himalaya et que son ami Tchang était à bord, Tintin décide de partir à sa recherche, persuadé qu’il est encore vivant, malgré que les passagers soient tous décédés. Album très différent, il met Tintin aux prises avec les éléments de la nature, dans le froid, les montagnes et le mystère. Le caractère relatif à la perte d’un être cher dans l’aventure est intimement lié à ce qu’Hergé vivait au moment de l’écriture : il était lui-même au milieu de sa séparation d’avec sa première femme. Ses rêves étaient blancs… tout comme son histoire qui se passe dans un décor d’une blancheur fantomatique.
LES BIJOUX DE LA CASTAFIORE. Tintin, Haddock, Milou et Tournesol se reposent tranquillement à Moulinsart quand une nouvelle catastrophe s’annonce : la visite de la Castafiore. Voulant quitter les lieux au plus vite, Haddock se blesse sur une marche d’escalier brisée et doit demeurer à la maison, subissant ainsi la Castafiore. Trimbalant tout son attirail au château, elle se fait mystérieusement voler ses bijoux… Pas de visite autour du globe, ni sur la Lune, un seul lieu de péripéties : le château et son entourage. Hergé démontre ici tout son talent narratif en ne se servant que du lieu de résidence de ses héros comme cadre du récit où les problèmes ne renverseront pas un gouvernement, mais feront faire une crise d’apoplexie à l’invitée.
VOL 714 POUR SYDNEY. En route pour un congrès d’aéronautique à Sydney, en Australie, Tintin, Milou, Haddock et Tournesol sont invités par le milliardaire Carreidas à poursuivre le voyage dans son nouvel avion. Cependant, l’appareil est détourné sur une île indonésienne où Rastapopoulos les attend. Voulant obtenir le numéro de compte bancaire de Carreidas, Rastapopoulos n’arrive pas à obtenir ce qu’il désire et provoque finalement une éruption volcanique. Tout le groupe est sauvé par une soucoupe volante et un mystérieux ufologue pendant que Rastapopoulos disparaît… Retour à la science-fiction pure, à l’aventure et à la folie des grandeurs. Hergé ne connaît pas de limites, mais son rythme de travail a considérablement ralenti, l’histoire n’ayant commencé à paraître que 4 années après les Bijoux de la Castafiore.
TINTIN ET LES PICAROS. Lors d’un voyage au San Theodoros, la Castafiore, son accompagnatrice, son pianiste et les Dupondt sont accusés d’un complot, dont Haddock serait le stratège, puis condamnés à mort. Haddock et Tournesol désirent alors défendre leurs amis en visitant le général Tapioca, mais sans Tintin qui flaire le coup monté. Ses intuitions étaient fondées, Tapioca veut se débarrasser de Tintin, de ses amis et du général Alcazar. Ce dernier reprendra le contrôle de son armée pour renverser Tapioca. Dernier album complété d’Hergé, il remet en scène la politique, inspiré de la Crise de Cuba. 8 années se sont écoulées après la parution de Vol 714 pour Sydney, les délais du créateur étant nettement plus longs, travaillant pour son propre plaisir.
TINTIN ET L’ALPH-ART. Conseillé par la Castafiore, Haddock achète une oeuvre de l’artisan Ramo Nash, un « H » en plexiglas. Mystérieusement, le propriétaire d’une galerie d’art est assassiné peu après. Tintin, fidèle à ses habitudes, enquêtera. Il découvrira un trafic de faux tableaux dont l’auteur pourrait bien être un de ses fidèles ennemis : Rastapopoulos. Malade depuis un certain temps, Hergé est décédé avant d’avoir fini son travail et comme son désir était que son œuvre ne soit pas poursuivie, l’intrigue de Tintin et l’Alph-Art demeure incomplète. Plusieurs éléments donnent des éclaircissements sur l’évolution probable de l’histoire, mais le créateur a emporté ses idées avec lui.
D’autres idées d’albums ont aussi été envisagées par Hergé et ses collaborateurs. Mais comme Hergé avait commencé à travailler à partir des idées de ses collègues, il abandonna le scénario, voulant démarrer son travail à partir de ses propres scénarios. Deux de ces histoires étaient rendues à des stades relativement avancés, dont Tintin et le Thermozéro, un synopsis s’apparentant à l’Affaire Tournesol où Tintin se retrouve en possession d’un objet très convoité. 8 planches ont été crayonnées, mais Hergé changea d’idée et amorça les Bijoux de la Castafiore. L’autre projet était Un jour d’hiver, dans un aéroport. L’histoire devait se dérouler dans un aéroport, sous une forme très différente où l’action pouvait débuter dans n’importe quelle page et se terminer à la fin. Mais la complexité de la tâche força Hergé à abandonner au profit de l’Alph-Art.
Bibliographie :
Tintin et le monde d’Hergé, par Benoît Peeters, Éditions Casterman, 1988
Fr.wikipedia.org, Les Aventures de Tintin
jeudi 16 décembre 2010
Virginie, c'est terminé !
On aura vu des tromperies, des histoires abracadabrantes dignes de grandes épopées lyriques de science-fiction. Tout le monde a couché un peu avec tout le monde, tout le monde a trahi un peu tout le monde et let's go ! Alors que la dernière semaine aurait dû en être une de célébration et de joie, il a fallu ajouter un meurtre, des tricheries, des saloperies, des chicanes, peu de joie. N'aurait-on pas pu avoir un bel hymne à la profession enseignante, soulignée avec respect et amour ? Bah, on a eu les belles paroles de la maman de Virginie Boivin... mais elle semblait à court de mots... comme Fabienne.
Mais elle ne lâchera pas, elle revient en janvier avec la série 30 vies où Marina Orsini sera la vedette. L'histoire tournera autour d'une enseignante et des 29 autres vies qu'elle côtoie tous les jours. Même milieu, mêmes histoires ? Qui sait !
lundi 13 décembre 2010
Tintin au cinéma en 2011 !
C'est en 1983, juste avant la mort du créateur, que Steven Spielberg obtient une option sur les droits cinématographiques de Tintin. Cependant, Hergé doutait que l'homme derrière «Jaws» était celui qu'il fallait pour porter les aventures de son héros à l'écran. Les Français essaieront de créer le projet à partir des livres les 7 boules de cristal et le Temple du Soleil, mais ça ne fonctionnera pas. Ce qu'il faut savoir, c'est que la Fondation Hergé est réputée pour être très rude et très (trop) protectrice envers l'oeuvre d'Hergé et il est fort probable que les idées amenées à l'époque aient été repoussées du revers de la main.
Spielberg, qui avait échoué dans sa tentative de mettre à l'écran Harry Potter, aura donc réussi à convaincre les «héritiers» de Hergé qu'il était l'homme de la situation. Pour que son projet soit une réussite, il s'adjoint les services d'une grosse pointure; Peter Jackson, celui qui a émerveillé le monde entier avec sa vision du Seigneur des Anneaux. Ils ont en tête de présenter les aventures du jeune reporter à la houppe blonde de la même façon que Robert Zemeckis a proposé Boreal Express, soit en «motion capture». C'est-à-dire que ce sont des acteurs en chair et en os qui jouent tous les mouvements, mais ceux-ci sont retravaillés sous forme d'animation. À ce propos, les premières photos sont apparues au début du mois dernier et elles ont suscité beaucoup de commentaires positifs de la part des fans.
Pour plusieurs, Steven Spielberg est l'homme idéal pour réaliser les aventures de Tintin. C'est un réalisateur de talent, qui a fait ses preuves, et qui est capable de répondre aux attentes. Les amoureux de Tintin ont critiqué le choix de Spielberg, ont critiqué que l'implication trop américaine dans le processus de réalisateur. Cependant, la capacité des Américains à adapter les aventures de Tintin était peut-être plus grande que les Français et les Belges.
L'adaptation des aventures de Tintin au cinéma est un défi en soi. Il est impossible de faire un film de deux heures à partir d'une seule bande dessinée, il faut alors jumeler quelques histoires ensemble afin de les mettre en images. Dans le cas présent, «Secret of the Unicorn» sera adapté de pas moins de 4 volumes: Le Crabe aux pinces d'or, l'Étoile mystérieuse, le Secret de la Licorne et le Trésor de Rackham Le Rouge. Et comme les effets visuels demandent un travail important, le tournage a eu lieu en février 2009, presque trois ans avant la sortie en salles !!! C'est donc dire que le travail de création de l'animation est colossal et de longue haleine.
Par le passé, Tintin a connu quelques aventures au cinéma, dont deux films tournés avec de vrais acteurs et sans animation. En 1961, paraissait Tintin et le mystère de toison d'or et en 1964 Tintin et les oranges bleues. S'ils représentent de beaux souvenirs, ils ne seront jamais classés dans les rangs des films de grande qualité, les fans préférant se rabattre sur les bd. Une aventure inédite de Tintin en animation est également sortie en salles en 1972, soit Tintin et le Lac aux requins. Un album tiré du film est même disponible. Plusieurs se souviendront également que quelques livres ont été aussi adaptés pour la télé où les Tournesol et Haddock se retrouvaient dans les histoires antérieures à leurs apparitions dans les albums. D'ailleurs, si vous désirez vous replonger dans ces aventures, consultez l'horaire de Ciné-Cadeau sur le site web de Télé-Québec.
En attendant le retour de Tintin au cinéma, je vous suggère grandement de vous replonger dans ses magnifiques aventures en lisant les bandes dessinées. Vous pourrez regagner votre coeur d'enfant et partager le plaisir de cette lecture avec vos enfants. Les albums sont disponibles dans toutes les bonnes libraires à des prix variant entre 12,95$ (petit format) et 16,95$ (grand format).
THE ADVENTURES OF TINTIN: THE SECRET OF THE UNICORN
Les Aventures de Tintin: Le Secret de la Licorne
Sortie nord-américaine prévue le 11 décembre 2011
Réalisé par Steven Spielberg
Produit par Steven Spielberg, Peter Jackson
Scénarisé par Joe Cornish, Edgar Wright et Steven Moffat
Musique par John Williams
Avec Jamie Bell (Tintin), Andy Serkis (Haddock), Daniel Craig (Rackham le Rouge), Gad Elmaleh (Omar Ben Salaad), Simon Pegg (Dupondt), Nick Frost (Dupond), Toby Jones (Tournesol).
jeudi 9 décembre 2010
David Usher
David Usher n'a pas besoin de première partie, car le public est là pour le voir lui. Accompagné d'un guitariste et d'un claviériste jouant un peu au DJ, le chanteur propose les succès de ses albums solos : Forrest Fire, St. Lawrence River, Jesus was my girl, Alone in the Universe, The Music, Je repars, Black Black Heart et j'en passe. Il se permet de changer un peu le rythme des chansons, leur donnant un nouvel aspect unique.
La tournée donne suite à l'album Mile End Sessions où l'Anglais d'origine reprend quelques succès de manière acoustique et en y ajoutant une ou deux chansons en français, dont l'excellente Je repars, en duo avec Marie-Mai. Toutefois, sans surprise, la chanteuse québécoise n'accompagne pas Usher sur scène. Un arrangement aurait sans doute été possible avec la voix préenregistrée, mais ce n'est pas grave du tout, la composition demeure tout aussi géniale.
David Usher habite la région montréalaise depuis 3 ans et ses deux filles fréquentent l'école francophone. Lorsque j'avais vu Moist et Usher en 2000, ce dernier ne parlait que très peu la langue de Molière. Mais depuis, David Usher est fier de dire qu'il parle le français. À quelques reprises, il s'adresse au public en français, conscient que son spectacle est présenté dans la banlieue francophone d'Ottawa. Il a appris, puis composé dans la langue de Molière.
Je parie que c'est son amour du public et son côté profondément humain qui l'ont amené à apprendre la deuxième solitude. Son but est de partager ses créations avec les Canadiens, anglais ou français, et il le fait très bien. Et dans sa grande générosité, il se promène dans la foule, s'assoit avec les spectateurs, se laisse prendre en photo, donne la chance à une femme de reprendre une photo qu'elle a ratée, se permet même de saluer ma blonde personnellement! Elle en sera quitte pour ne plus en dormir de la nuit! Pas de sens.
Son côté humaniste l'amène à supporter Amnistie internationale et Warchild, de plus, il travaille au programme de reforestation Tree Canada. D'ailleurs, il invite les gens à visiter le kiosque d'Amnistie internationale pendant l'intermission.
David Usher reviendra sur scène en février 2011 un peu partout au Québec.
BIOGRAPHIE
David Usher est né le 24 avril 1966 à Oxford en Angleterre. Sa mère est Thaïlandaise et son père est Montréalais, enseignant à l'Université Queen's de Kingston. Il est diplômé en science politique de l'Université Simon Fraser à Burnaby, en Colombie-Britannique.
Il forme le groupe Moist en 1992 et ils sortent leur premier album, «Silver», en 1994, puis «Creature», en 1996. En 1998, il lance son premier disque solo «Little Songs», acclamé par la critique. Il revient avec Moist en 2000 et ils sortent leur dernier album original «Mercedes 5 and Dime». Un cd de leurs meilleurs succès, «Machine Punch Through», lui succédera l'année d'après. Ce sera la dernière fois que Moist travaillera ensemble.
La même année de la sortie de la compilation de Moist, Usher lance «Morning Orbit», puis «Hallucinations» en 2003, «If God Had Curves» en 2005, «Strange Birds» en 2007, «Wake Up and Say Goodbye» en 2008 puis «The Mile End Session» cette année.
Il a collaboré avec plusieurs grands noms de la musique canadienne dont le rappeur Snow, I Mother Earth, Gord Sinclair de The Tragically Hip, Bruce Cockburn et plus récemment Marie-Mai (Bouchard).
Il est marié à Sabrina Reeves, photographe et directrice artistique de théâtre, et père de deux fillettes de 7 et 2 ans.
jeudi 2 décembre 2010
Quel cadeau !
À suivre...
vendredi 26 novembre 2010
Lance et Compte: le fimmmmmmme
Lance et Compte, c'est l'histoire du National de Québec, équipe fictive de la LNH, et de ses quelques têtes d'affiche: Pierre Lambert, Marc Gagnon, Suzie Lambert, Gilles Guilbault, Jacques Mercier et les dommages collatéraux qu'ils créent, car des dommages, ils en ont créé en 24 ans.
Imaginez le topo, Pierre Lambert est une jeune vedette de la LHJMQ, il est repêché par le National de Québec. Il fait l'équipe dès sa première saison, il a maille à partir avec son entraîneur et le vétéran vedette Marc Gagnon. Ce dernier, courailleux, tombe amoureux de la soeur de Lambert, déjà en couple avec le meilleur ami de Pierre. Par ailleurs, la maman de Pierre est célibataire depuis la mort de son mari. Drôle de hasard, le directeur-général du National aussi. Il se farcit donc la maman du jeune Lambert.
Partout où il passe, Pierre Lambert sème la discorde, bien malgré lui. Cependant, il ne donne pas sa place côté couraillage en fréquentant Ginette, Marie-Lou et Lucie en même temps. Au hockey, le National gagne sa part de matchs, étant de sérieux prétendants aux grands honneurs. On utilise d'ailleurs avec grand plaisir les images des parties des Nordiques comme doublage, petit budget oblige.
Pour mener l'équipe à bon port, qui d'autre que l'ineffable Jacques Mercier, un entraîneur dur aux méthodes archaïques qui sait soutirer le maximum de ses joueurs. Le personnage est calqué sur celui de l'entraîneur Scotty Bowman qui a dirigé les Canadiens durant les années 70. On se souviendra que malgré les victoires, il était détesté par ses troupiers.
Pour suivre les joyeux lurons sur ou hors glace, quelques journalistes, dont la verreuse Linda Hébert qui jouera de sales tours à Pierre Lambert. Sans oublier le sympathique Lucien Boivin, alias Lulu. La meute suit les joueurs pas à pas, mais ils sont quand même moins présents que dans la LNH.
Les personnages évoluent, ils disputent la Coupe du Monde dans la deuxième saison et la survie du National est en jeu dans la troisième série. Tout ce beau monde revient dans 6 téléfilms en 1991, plus ou moins appréciés. C'est en 2002 que l'équipe de Lance et Compte reprend vie, avec une nouvelle génération. Les Pierre Lambert, Marc Gagnon, Suzie Lambert sont de retour, mais nous faisons la connaissance de nouveaux visages dont Guy Lambert (fils de Pierre), Dany Bouchard, Mike Ludano et Michèle Béliveau. On pensait les voir deux ou trois saisons, mais voilà que cette génération a marqué l'univers télévisuel une quatrième fois et en plus au cinéma.
Les gens connaissent fort bien leur hockey, parfois trop même. L'auteur Réjean Tremblay le connaît aussi très bien. Cependant, ce que je lui reproche dans la nouvelle génération, c'est d'écrire des dialogues pour le petit peuple, en nivellant nettement vers le bas, en faisant plaisir aux matantes qui ne jurent que par TVA. La réalisation est souvent bidon, avec des pointes d'humour placées dans des moments dramatiques. Et ce désir toujours profond du sensationnalisme: le suicide d'un joueur, un autre échangé à Tampa Bay qui revient en fin de saison, un accident d'autobus mortel, la mort d'un joueur sur la glace, trois gars qui vont en réhabilitation en pleine saison. Pourquoi ne pas se concentrer sur l'amélioration des dialogues au lieu de nous pousser des choses illogiques. Un journaliste critique comme Tremblay devrait s'autoévaluer et rehausser ses standards.
Quant au film, j'irai le voir bientôt. Ma critique suivra, juré.
mercredi 24 novembre 2010
Le retour des Schtroumpfs
Pour ceux qui ne connaissent pas ces personnages, voici leur histoire. Les Schtroumpfs sont créés en 1958 par Pierre Culliford, dit Peyo. Ils font alors une apparition dans une aventure de Johan et Pirlouit. Une année plus tard, ils ont leurs propres aventures sous la forme de sept minirécits. Au total, ce sont 28 albums qui sont édités et plusieurs autres hors série. Depuis la mort de Peyo en 1992, c'est son fils Thierry Culliford qui a poursuivi l'écriture.
Les Schtroumpfs sont de petits lutins bleus pas plus grands qu'une main portant un bonnet blanc et vivant dans un village de champignons se trouvant dans une immense forêt du Pays Maudit. Ils sont tous âgés de 100 ans, à l'exception de leur chef, le Grand Schtroumpf, qui en a 542. On compte environ 106 Schtroumpfs dans le village. Bien qu'inconnue, on suppose que leurs aventures se déroulent pendant le Moyen Âge. Leurs ennemis jurés sont Gargamel, qui veut les capturer pour créer la pierre philosophale, et son chat Azraël qui veut les manger.
Leur langage est particulièrement amusant; ils remplacent tous les substantifs de leurs phrases pour le mot schtroumpf, les verbes par schtroumpfer, les adverbes par schtroumpfement. Exemple: Je te schtroumpfe la schtroumpf, mis pour je te lance la balle? C'est schtroumpfement long... mis pour C'est très long.
Il y a fort à parier que les salles seront remplies pour l'arrivée des nabots bleus comme les appelle Gargamel. Cela marque une forte tendance que Hollywood a par les temps qui courent, soit de ramener des séries à succès des années 80.
mardi 23 novembre 2010
Suggestions de cadeaux de Noël
Je vous présente quand même cette liste qui pourra vous aider à m’offrir un très beau présent pour la fête de Noël.
Avatar – Special Extended Edition – Blu-ray
Inception – Blu-ray
Tintin au Québec
La Frousse autour du monde – Tome 3 de Bruno Blanchet
Colocs en stock
Une aventure de Tintin
Billets pour aller voir les Canadiens
Pour le moment, ce sont les idées que j’ai en tête. Mais il ne faut pas oublier qu’un cadeau m’a déjà été offert, soit un billet pour aller le spectacle Michael Jackson présenté par le Cirque du Soleil. Un cadeau de Noël à l’avance pour un spectacle en octobre 2011 !
Cette liste grandira chaque fois qu’une idée me passera par la tête.
lundi 22 novembre 2010
Harry Potter au sommet
Ce qui me faisait peur avant le film, c'est la qualité de la réalisation de David Yates. Celui-ci avait était derrière la caméra lors des 5e et 6e épisodes et ceux-ci comptaient bien des longueurs. Dans le cas présent, on mise sur l'action à chaque seconde et l'interaction entre les personnages est un fait saillant dans le récit, ce qui faisait nettement défaut depuis fort longtemps. On sent que les trois jeunes acteurs principaux sont à leur meilleur, ils sont finalement devenus des adultes, des acteurs.
L'histoire est plus sombre et plus violente. Certaines scènes ne sont pas tout à fait pour les enfants, dont au début où Voldemort commet ni plus ni moins qu'un meurtre devant ses disciples et quelques instants plus tard, un affreux serpent ouvre grande la gueule pour terminer le travail. On est loin du ton légèrement enfantin des premiers tomes. D'ailleurs, le film s'adresse aux 13 ans et plus, ce qui est le minimum. Et ce Voldemort joué par Ralph Fiennes, son maquillage le rend d'une laideur sans nom.
Quant aux effets visuels, nos yeux s'aperçoivent que le développement de la technologie est constamment repoussé. Dans Harry Potter et la Chambre des Secrets, le personnage de Dobby faisait son apparition. Cette fois, il est de retour et il est incroyable bien fait, pratiquement plus beau (dans un certain sens) que le Gollum du Seigneur des Anneaux. Il en va de même pour l'autre elfe, Kreattur.
Autre élément que je trouve très bien, ce sont les mêmes acteurs qui reprennent leur rôle pour chaque épisode, même si leur «partie» est parfois moins importante. Je pense à Brendan Gleeson (Maugrey Fol-Oeil), il n'est que cinq minutes à l'écran puis est pris dans une embuscade et meurt. Même si son temps à l'écran est court, c'est lui qui est lui, pas une demi-portion de passage. Les producteurs ont tenu à ce qu'il y ait une continuité et que les images que nous avons des personnages restent les mêmes.
Harry Potter et les Reliques de la mort rejoint à mes yeux Harry Potter et le Prisionnier d'Azkaban en terme de qualité de production. Ce troisième opus avait été dirigé de main de maître par Alfonso Cuarón et était considéré par plusieurs critiques que le meilleur film de la série.
L'attente pour la finale est maintenant débuté, ce sera le 15 juillet prochain que nous assisterons à la conclusion de la série, sûrement l'une des plus attendues dans l'histoire du cinéma.
dimanche 21 novembre 2010
Pat Burns (1952-2010)
Pat Burns a commencé son épopée dans la LHJMQ en 1984 avec les Olympiques de Hull. Sous sa tutelle, il a eu la chance de diriger un joueur qui deviendra l'un des meilleurs marqueurs de l'histoire: Luc Robitaille. Après trois saisons et 113 victoires, Burns est engagé par le Canadien de Montréal pour diriger sa filiale de Sherbrooke. Il n'y passera qu'une campagne car suite au congédiement de Jean Perron, Serge Savard annonce que Burns devient le coach du grand club.
Dès sa première saison, l'équipe de Burns remporte 53 victoires et atteint la finale de la Coupe Stanley. Malheureusement, les puissants Flames de Calgary prennent leur revanche sur les Canadiens après leur défaite de 1986. Il se sauve en plus avec le Jack Adams. Les trois autres saisons à la barre de l'équipe seront satisfaisantes sauf que les résultats en séries ne le sont pas. En 1992, Burns donne sa démission et se retrouve quelques jours plus tard avec les Leafs de Toronto. Encore une fois, Burns remporte le Jack Adams à sa première année, renverse les pronostics et réussit à atteindre la demi-finale deux années de suite. Il sera congédié lors de saison 4e saison au 65e match du calendrier. Mais comme Burns est un entraîneur de renom, les Bruins mettent le grappin dessus à l'été 1997. Il remportera son troisième Jack Adams à sa première saison chez les Ours, mais sa 4e, encore, sera fatale; il est viré après 8 parties. Il passera pratiquement deux saisons au chômage puis, en 2002, Lou Lamoriello et les Devils l'engagent. Encore une fois, Burns fait des éclats à sa première saison et gagne la Coupe Stanley. Ce sera au terme des séries 2003-04 qu'il annoncera que le cancer le frappe... pour la première fois.
Ce qu'on sait de Burns, c'est qu'il était un entraîneur dur, strict, sévère, mais juste. On l'a vu piqué des saintes colères devant les médias, au grand plaisir de ces sangsues avides de nouvelles sensationnelles. Il a même envoyé promener Shayne Corson dans les mots suivants: «En bon français, qu'il mange de la marde!» Il a même confronté le colossal John Kordic dans son bureau. Ce dernier voulait renverser Burns qui lui aurait répondu: «J'en ai renversé des plus gros que toi, alors écrase.» Mais c'était aussi un farceur incroyable qui parsemait ses conférences de presse de petites parcelles d'humour.
C'est réellement dans les médias qu'on a appris à mieux connaître Burns. Dans les dernières années, il était chroniqueur à CKAC Sports à l'émission Sport du lit. Il en a fait rigoler plus d'un avec sa vision de l'actualité de la LNH. Avec lui, pas de zone grise, seulement l'heure juste. Même lorsqu'il a appris que le cancer le frappait encore: il a été franc, pas de niaisage, il a mis tout le monde au courant; il ne voulait pas être achalé.
Il aura vaincu le cancer une fois, puis une deuxième. Mais l'ennemi est coriace et réapparaîtra ailleurs dans son corps. Il luttera, gardera son sens de l'humour et le public lui fera sentir son amour partout au Québec et dans la LNH. Cette année, on a annoncé la construction d'un aréna portant son nom à Stanstead, en Estrie. Malade, il assistera à l'annonce puis à la première pelletée de terre le mois dernier. Il y a quelques semaines, on a même annoncé sa mort. C'est Burns lui-même qui a informé les médias qu'il était encore en vie. Mais vendredi dernier, la lutte était terminée.
Quand je pense à Pat Burns, je pense à mon grand-père, cet anti-Canadien, qui disait connaître Burns. Cette grande face, il était policier au Grand-Remous (en Haute-Gatineau). Méchante face de boeuf ! Mon grand-père...
mercredi 17 novembre 2010
Harry Potter: des livres aux films
Suite au succès spectaculaire des romans, la société Warner Brothers a acheté les droits cinématographiques des quatre premières aventures du jeune sorcier à l'auteure J.K. Rowling par l'entremise du producteur David Heyman pour près de 2 millions de dollars. Steven Spielberg devait diriger le premier film avec Haley Joel Osment dans le rôle-titre. Cependant, Rowling voulait un casting uniquement britannique. Résultat: Spielberg a choisi une voie différente. De plus, on avait pensé à ne réaliser qu'un seul film pour les 4 premiers tomes, mais trop d'éléments importants dans l'histoire auraient été négligés, les producteurs et l'auteure préféraient réaliser un film par livre, scénarisé par Steve Kloves (à l'exception du 5e). Le réalisateur américain Chris Columbus, expérimenté dans les films mettant en vedette de jeunes acteurs, a été embauché. Par la suite, les jeunes Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson sont engagés parmi une kyrielle de candidats pour les trois rôles principaux: Harry, Ron et Hermione.
LES FILMS
Harry Potter and the Philosopher's Stone (Harry Potter à l'école des sorciers), réalisé par Chris Columbus, mettant en vedette Daniel Radcliffe (Harry Potter), Rupert Grint (Ron Weasley) et Emma Watson (Hermione Granger). Les vétérans acteurs Richard Harris (Dumbledore), Maggie Smith (McGonagall), Alan Rickman (Rogue), John Hurt (Ollivander) et Robbie Coltrane (Rubeus Hagrid) font aussi partie de la distribution. Le film prend l'affiche le 16 novembre 2001 et est d'une durée de 2 heures et 32 minutes. Il est doté d'un budget considérable de 125 millions de $. Les recettes le sont aussi et sont estimées à 974 millions dans le monde entier. Quelques différences entre le roman et le film sont aperçues, dont dans la série d'épreuves finales, mais ne viennent en aucun temps déranger l'engouement des cinéphiles.
Harry Potter and the Chamber of Secrets (Harry Potter et la Chambre des secrets ), réalisé par Chris Columbus, mettant toujours en vedette les jeunes Radcliffe, Grint et Watson dans leur rôle respectif. Un ajout au casting du premier film, Kenneth Branagh qui se glisse dans la peau du prétentieux professeur narcissique Gilderoy Lockhart et Jason Isaacs, dans le rôle de Lucius Malfoy. Notons que Richard Harris, l'interprète du professeur Dumbledore, est décédé quelques semaines avant la sortie cinéma. Le film prend l'affiche presqu'une année jour pour jour après le premier, le 15 novembre 2002. Il s'agit aussi du plus long de la série, d'une durée de 2 heures 41 minutes. Le budget est de 100 millions, une baisse de 25 millions par rapport au précédent, et les revenus au box-office mondial s'élèvent à 878,6 millions de dollars. Pour ma part, il s'agit du moins bon de la série.
Harry Potter and the Prisoner of Azkaban (Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban), réalisé par Alfonso Cuarón. Outre les acteurs principaux qui reprennent leur rôle, on note l'ajout de Gary Oldman (Sirius Black), David Thewlis (Lupin), Timothy Spall (Peter Pettigrew) et Emma Thompson (Trelawney). Michael Gambon remplace Richard Harris décédé en 2002. Compte tenu de la longueur du roman, le réalisateur mexicain Cuarón décide de raconter son histoire du point de vue de son héros, Harry Potter. Par ce fait, le plus long des trois premiers romans devient le film le plus court à 2 h 21. Le changement de réalisateur est bénéfique visuellement montrant des endroits inconnus de Poudlard et offrant une meilleure direction d'acteurs. Toutefois, ce sera le seul de la série réalisé par Cuarón. Tout comme le roman, plusieurs considèrent ce film comme étant le meilleur de la série. La sortie en salles a eu lieu le 4 juin 2004 avec un budget de 130 millions de dollars et des revenus mondiaux de 795,6 millions, les moins lucratifs de la série.
Harry Potter and the Goblet of Fire (Harry Potter et la Coupe de feu), réalisé par Mike Newell. Ajout au casting: l'excellent Ralph Fiennes interprète le seigneur des Ténèbres Voldemort et Robert Pattinson est Cédric Diggory ainsi que Clémence Poésy (Fleur Delacour), Stanislav Ianevski (Viktor Krum), Brendan Gleeson (Fol-Oeil) et Miranda Richardson (Rita Skeeter). Le nouveau réalisateur apporte un aspect grandiose à l'univers de Potter reprenant bien là où avait laissé son prédécesseur. Sorti le 18 novembre 2005 et d'une durée de 2 h 37, le film est le deuxième plus long. Son budget est aussi le plus élevé des quatre premiers tomes avec 150 millions. Le box-office mondial est aussi faramineux avec 895,6 millions. Voldemort est vraiment laid.
Harry Potter and the Order of the Phoenix (Harry Potter et l'Ordre du phénix), réalisé par David Yates, un quasi-inconnu. Ajout au casting: Imelda Staunton (la dictatrice Dolores Ombrage) et Helena Bonham Carter (Bellatrix Lestrange). Les ténèbres sont partie prenante des aventures de Harry Potter, tout est plus noir, plus lugubre, ce qui correspond parfaitement à l'esprit des romans. Toutefois, le cinquième tome était le plus volumieux des romans de la série, mais le film est le plus court avec 2 h 18. Plusieurs éléments ont donc été supprimés, mais l'essentiel a été mis à l'écran. L'Ordre du Phoenix est paru dans les salles le 11 juillet 2007, doté d'un budget de 150 millions, il a généré des revenus de 938,2 millions.
Harry Potter and the Half-Blood Prince (Harry et le prince de sang mêlé), réalisé encore par David Yates. Jim Broadbent se joint à la distribution dans le rôle de Horace Slughorn. Épisode qui sert de lien entre le 5ème et la conclusion, il traîne parfois en longueur, manquant quelques fois de rythme. Le divertissement demeure quand même très solide. Il s'agit du film de la série ayant le plus budget le plus élevé, soit 250 millions ! Le retour sur l'investissement est quand même remarquable avec 933,9 millions au box-office mondial.
Harry Potter and the Deathly Hallows - Part 1 (Harry Potter et les Reliques de la Mort - Partie 1), réalisé par David Yates. Les acteurs Bill Nighy (Rufus Scrimgeour) et Rhys Ifans (Xenophilius Lovegood) tandis que John Hurt revient dans le rôle de Ollivander, présent seulement dans le 1er film. On annonce déjà que cette première partie sera la plus sombre et la plus violente de toutes, les références à l'Allemagne nazie sont claires, les jeunes enfants pourraient même avoir des nuits de sommeil difficiles pendant quelques jours. Le budget est colossal à 250 millions, mais il couvre vraisemblablement les deux parties. La durée est de 2 h 26. Le film sort le vendredi 19 novembre et est présenté dans plusieurs salles en Amérique du Nord dès minuit dans la nuit de jeudi à vendredi. Le box-office mondial en date du 4 juillet s'élève à 954,5 millions.
Harry Potter and the Deathly Hallows - Part 2 (Harry Potter et les Reliques de la Mort Partie 2), même équipe. On sait d'ores et déjà qu'il sortira en salles le 15 juillet 2011, concluant la série définitivement. À moins que J.K. Rowling ne veuille poursuivre l'aventure avec un Harry Potter plus âgé.
Plusieurs auront la chance de voir le film en version originale. S'ils comprennent l'anglais, tant mieux pour eux. Mais sachez que la version française est doublée au Québec. On le sait, l'industrie du doublage est très efficace dans notre province, bien souvent supérieure à nos cousins français. D'ailleurs, le jeune Xavier Dolan, connu pour ses films J'ai tué ma mère et Les Amours imaginaires, interprète la voix de Ronald Weasley, l'ami de Harry depuis le tout premier film. Notons que son père, Manuel, est celui qui interprète la voix de Sirius Black. Pour ce qui est du héros, c'est Émile Mailhiot qui double Daniel Radcliffe, connu pour son rôle dans la série Yamaska.
À venir, ZE critique.