lundi 22 novembre 2010

Harry Potter au sommet

Vendredi soir, permission spéciale (en ai-je besoin d'une ?) pour aller voir le dernier Harry Potter, le film de l'automne. 2h30 de pur plaisir où on ne voit pas le temps passer tellement on est enivré par les aventures du sorcier à lunettes.

Ce qui me faisait peur avant le film, c'est la qualité de la réalisation de David Yates. Celui-ci avait était derrière la caméra lors des 5e et 6e épisodes et ceux-ci comptaient bien des longueurs. Dans le cas présent, on mise sur l'action à chaque seconde et l'interaction entre les personnages est un fait saillant dans le récit, ce qui faisait nettement défaut depuis fort longtemps. On sent que les trois jeunes acteurs principaux sont à leur meilleur, ils sont finalement devenus des adultes, des acteurs.

L'histoire est plus sombre et plus violente. Certaines scènes ne sont pas tout à fait pour les enfants, dont au début où Voldemort commet ni plus ni moins qu'un meurtre devant ses disciples et quelques instants plus tard, un affreux serpent ouvre grande la gueule pour terminer le travail. On est loin du ton légèrement enfantin des premiers tomes. D'ailleurs, le film s'adresse aux 13 ans et plus, ce qui est le minimum. Et ce Voldemort joué par Ralph Fiennes, son maquillage le rend d'une laideur sans nom.

Quant aux effets visuels, nos yeux s'aperçoivent que le développement de la technologie est constamment repoussé. Dans Harry Potter et la Chambre des Secrets, le personnage de Dobby faisait son apparition. Cette fois, il est de retour et il est incroyable bien fait, pratiquement plus beau (dans un certain sens) que le Gollum du Seigneur des Anneaux. Il en va de même pour l'autre elfe, Kreattur.

Autre élément que je trouve très bien, ce sont les mêmes acteurs qui reprennent leur rôle pour chaque épisode, même si leur «partie» est parfois moins importante. Je pense à Brendan Gleeson (Maugrey Fol-Oeil), il n'est que cinq minutes à l'écran puis est pris dans une embuscade et meurt. Même si son temps à l'écran est court, c'est lui qui est lui, pas une demi-portion de passage. Les producteurs ont tenu à ce qu'il y ait une continuité et que les images que nous avons des personnages restent les mêmes.

Harry Potter et les Reliques de la mort rejoint à mes yeux Harry Potter et le Prisionnier d'Azkaban en terme de qualité de production. Ce troisième opus avait été dirigé de main de maître par Alfonso Cuarón et était considéré par plusieurs critiques que le meilleur film de la série.

L'attente pour la finale est maintenant débuté, ce sera le 15 juillet prochain que nous assisterons à la conclusion de la série, sûrement l'une des plus attendues dans l'histoire du cinéma.

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