mercredi 30 janvier 2013

19-2: un premier épisode percutant

Réal Bossé et Claude Legault dans une scène de 19-2
On l'attendait depuis deux ans, la série policière 19-2 était de retour lundi soir à l'antenne de Radio-Canada. Elle n'a même failli jamais revoir le jour en raison de problèmes de production. L'attente en valait la peine, car le premier épisode restera longtemps marqué dans la mémoire des amateurs de télévision québécoise.

19-2 met en vedette Claude Legault et Réal Bossé dans les rôles de deux policiers, Benoit Chartier et Nick Berrof, qui patrouillent ensemble dans les rues de Montréal. On y vit le quotidien de ses deux hommes au travail, mais aussi en privé. Le réalisme, le jeu de Legault et Bossé et la qualité de scénario ont fait de la première saison de cette série un succès sur toute la ligne.

Claude Legault dans le rôle de Benoit Chartier
Par contre, je déplorais deux choses: les scènes de sexe un peu trop présentes et un brin explicites... pas porno quand même et le manque de lien entre les épisodes. Certaines enquêtes étaient rondement menées pendant une émission, mais après, plus aucune nouvelle.

Les médias, qui ont droit à l'avance à des projections spécialement pour eux, nous avaient avertis: les scènes sont intenses, parfois insoutenables, réalistes et très dures. Le synopsis est le suivant: Chartier et Berrof patrouillent tranquillement, ils sont sur le terrain d'une école secondaire. Ils aperçoivent un jeune homme arriver en retard. Ils rigolent en se proposant de l'aider à intégrer la classe et PAF! Des coups de feu sont entendus, les deux policiers foncent dans l'établissement, constatent une personne gisant sans vie dans l'entrée. Commence alors une chasse à l'homme dans le but de sauver des élèves et des membres du personnel, tous innocents devant ce carnage.

Cette chasse dure de longues minutes, le tueur devient la proie, mais il sème sur son passage la terreur, la désolation, la mort. Nous sommes témoins d'actes de bravoure de la part des policiers, mais aussi de réactions normales dans de telles circonstances: la peur qui glace le sang. Ils ont beau être formés pour ces situations, ça ne reste que simulation. Pour cette raison, la réalisation de Podz est réaliste,  surtout haletante, elle prend aux tripes et on a une foutue hâte que ça se termine.

L'épisode n'est pas sans rappeler les évènements de l'École polytechnique en 1989 ou bien la tuerie de Dawson en 2006. Et il y a un mois à peine, ce triste massacre de 27 personnes, dont 20 enfants, dans une école primaire de Newton au Connecticut.

Est-ce que Radio-Canada aurait dû repousser la sortie de la série de quelques mois? Difficile parce qu'ils ont une grille horaire à respecter. Mais cet épisode ne peut-il pas encourager un individu aux sombres desseins de passer à l'acte un jour ou l'autre? Peut-être, mais je maintiens qu'un homme ou une femme qui a des idées de meurtre n'a pas besoin d'un film violent pour passer à l'acte, il agit. Je crois plutôt que ce premier épisode pourrait inciter les écoles à se prévaloir de normes de sécurité plus adéquates en pareil cas. De plus, la série 19-2 peut encourager des jeunes à devenir policier.

Le prochain épisode promet d'être excellent, car on verra le choc émotif des policiers qui sont intervenus dans cette crise et qui ont joint leurs efforts pour abattre le tireur. L'agent Chartier, joué par Claude Legault, vivra difficilement les contrecoups des évènements.

Notez qu'il est possible de revoir l'épisode sur tou.tv et que la première saison est disponible en DVD et Blu ray.

lundi 28 janvier 2013

Galchenyuk et Gallagher en mettent plein la vue

Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher
Il y a seulement quatre parties de jouées, mais le Canadien a déjà remporté trois rencontres. Avec l'absence de PK Subban, on se demandait comment l'attaque et la défensive allaient réagir. Le résultat est probant: mis à part le premier match où il a semblé aplati, le CH a joué avec énergie. Du lot, le plus grand point d'interrogation, Andrei Markov, qui n'a joué que 20 parties au cours des deux dernières années, a déjà enfilé quatre buts.

Le vent de fraîcheur vient cependant d'ailleurs, deux jeunes attaquants fringants volent la vedette. L'attaquant de 20 ans Brendan Gallagher et le tout premier choix du Canadien de l'encan 2012, Alex Galchenyuk. Rapides et habiles, ils en mettent plein la vue aux partisans avides de la venue d'un sauveur, le premier depuis Jaroslav Halak ou bien Patrick Roy ou bien Stéphane Richer. Le but de Gallagher hier, sur une passe de Galchenyuk, frisait la qualité magique de la plus belle oeuvre d'art. Du génie. Et tout ça contre la pire bête noire du Canadien depuis 20 ans: Martin Brodeur.

Quatre matchs ne font pas un printemps. On rêvait depuis longtemps de voir deux jeunes prodiges produire et faire gagner le Canadien. Mais il faut leur donner le temps de s'adapter, car ils en auront des mauvais matchs et des périodes creuses. Si aujourd'hui on les adule, demain on les flagellera. C'est comme ça les fans du Canadien.

Le père d'Alex Galchenyuk, Alexander, est natif de Minsk au Bélarus. Il a par contre évolué dans la Ligue Internationale de 1992 à 1998, dont à Milwaukee là où est né Alex. Celui-ci est donc Américain, mais il jouait jusqu'à tout récemment son hockey junior en Ontario avec le Sting de Sarnia.

On a confirmé aujourd'hui que les deux resteront à Montréal pour la saison. Une confirmation que les médias vont amplifier. Attention! Gallagher n'est pas à l'abri d'un renvoi à Hamilton et Galchenyuk pourrait bien être retourné à Sarnia si ça ne va pas bien. Mais ne comptez pas là-dessus. Mais soyez seulement prudents avec les commentaires des journaleux.

dimanche 27 janvier 2013

Beaudoin: l'inénarrable

Beaudoin (1978-2013)
Le monde sportif du Saguenay était en deuil jeudi alors qu'on apprenait le décès du partisan le plus farouche des Voyageurs de Jonquière au baseball et des Condors (ou autres noms) de Jonquière dans la ligue semi-pro. Stéphane Beaudoin était connu de tous, personnage controversé, aussi sympathique qu'antipathique, toujours prêt à faire feu quand venait le temps de prendre le crachoir.

La première fois que j'ai vu Beaudoin, c'est lors d'une pratique au bâton avant un match de baseball junior alors que j'évoluais pour les Pats. En plein milieu de saison, il y avait ce gars qui prenait des élans. Que faisait-il là? Quelques coéquipiers le connaissaient pour avoir déjà joué avec lui. Puis, c'est en me rendant au Palais des Sports pour voir le hockey semi-pro que j'ai vu ses frasques. Il cherchait noise aux arbitres et aux adversaires. Et dans les estrades du Stade Richard-Desmeules, il invectivait allégrement Martin Pouliot, l'entraîneur-chef des Diamants de Québec. Beaudoin s'est même fait taper sur la tête à quelques reprises.

Beaudoin dansait aussi. Aux Condors, sur le bord de la bande, il se faisait aller, à la grande joie des jeunes qui le suivaient, dont le petit (à l'époque) Christopher. Il ne fut pas qu'un modèle par contre, étant accompagné au poste de police pour y être interrogé et être relâché par la suite. Sa mère n'était pas très fière de lui, selon ce que Beaudoin lui-même disait.

Il ne payait pas son billet d'entrée au hockey. Pourquoi? Les gens allaient voir les Condors et Beaudoin. L'artiste ne paie jamais son billet.

Beaudoin a justement défrayé les manchettes en raison de son ancien amour qui fut Audrey Gagnon, finaliste à Star Académie 2005. Régulièrement, la grosse face de Beaudoin apparaissait sur les ondes de TVA. Quelques semaines après la grande finale, le couple rompait. Plus tard, Stéphane a été reconnu coupable de voies de fait auprès de la mère de Audrey Gagnon alors qu'elle allait chercher des effets personnels de sa fille chez lui.

Fait cocasse. Lorsque Beaudoin est devenu arbitre au baseball, il était difficile de l'imaginer dans une figure d'autorité alors qu'il faisait le bouffon tout l'hiver. En plus, il aurait été irrespectueux de l'appeler Beaudoin sur un terrain de baseball. Il nous l'a dit lui-même: «Ici, c'est Stéphane!» Même si je l'ai critiqué à quelques reprises, je dois avouer qu'il était un bon arbitre.

Nous avons appris la raison du décès de Beaudoin. Nous pouvons penser connaître un homme par son extérieur flamboyant, mais ce qui se cache en-dedans appartient à chacun.

On peut dire ce qu'on veut de Beaudoin, mais on ne pourra lui reprocher de ne pas avoir été un homme entier.

lundi 21 janvier 2013

Richard Garneau l'érudit

Richard Garneau en 2006
Quand on parle d'encyclopédie sportive, plusieurs se moquent et trouvent pathétique que l'on sache qui a marqué le premier but de l'histoire des North Stars du Minnesota ou bien quel athlète olympique a terminé le plus souvent au 8e rang de l'histoire du biathlon. Pathétique vous dites? Je trouvais Richard Garneau pathétique au moment où il décrivait les parties du Canadien à TVA lors de son passage au réseau PKP (alors à son père) au début des années 90. Il ne cessait de parler des Olympiques... Inculte que je faisais.

Avec le temps, c'est moi que je trouve pathétique. Cet homme pouvait nommer tous les joueurs qui avaient participé aux Olympiques, l'année de leur participation et leur résultat aux compétitions. Il apportait aux téléspectateurs la richesse de son savoir avec des mots d'une grande éloquence afin de se démarquer.

Cette qualité de langage de Richard Garneau ne faisait jamais défaut. Soutenu, recherché, bien au-dessus de la masse trop pauvre en matière de respect de la langue. Plusieurs analystes sportifs devaient rougir de honte en entendant parler Richard Garneau dans une réunion pré-olympique.

Durant sa longue carrière à la radio et à la télévision, l'homme de 82 ans a participé à 23 jeux olympiques en tant que descripteur, analyste, commentateur, intervieweur, j'en passe. Il se distinguait par ses connaissances vastes et il était surtout reconnu par le comité olympique en entier. D'ailleurs, on a souligné son apport lors des derniers Jeux à Londres, ses derniers auxquels il a participé.

Plusieurs personnes gravitant dans le milieu des sports au Québec lui rendent de vibrants hommages depuis hier.

Même s'il avait 82 ans, Garneau ne les faisait pas.

dimanche 20 janvier 2013

Premier match du Canadien: Toute cette longue attente pour ça!

Le dernier match du Canadien remontait à avril dernier, soit neuf mois. Le Canadien avait battu les Leafs et avait salué les partisans dans l'espoir de les revoir à l'automne. Le conflit que l'on connaît a duré 113 jours et finalement, tous sautaient sur la patinoire ce soir.

Après une cérémonie d'ouverture tournée vers le passé d'une équipe qui ne démontre pas d'avenir, les nouveaux hommes de Michel Therrien ont marqué dès la première minute de jeu. Mais comble de malheur, le but a été refusé... avec raison. Au lieu d'une avance, ce fut une attaque massive pour les Leafs, après seulement 30 secondes. Le Canadien a contenu les efforts des Torontois, mais ceux-ci ont ouvert la marque dès la supériorité numérique suivante, soit quelques secondes plus tard. Les vieilles habitudes ne se perdent pas...
Markov (La Presse)

Dans une grande ternitude, le match s'est poursuivi. Le CH a accumulé les pénalités mineures, s'est défendu tant bien que mal, a obtenu quelques chances de marquer, bien minces, et Toronto a pris les devants 2-0. Pas de la faute de Price vous me direz. Ouin, pis?

Les Leafs ont bien bloqué le centre, le gardien Ben Scrivens s'est montré solide. Mais le capitaine du Canadien devait démontrer aux partisans qu'un petit cadeau s'imposait, autre que la bière flatte gratis du propriétaire. En avantage numérique, le petit numéro 21 a finalement brisé la glace pour son équipe. Malheureusement, ce réveil tardif n'a rien donné.

Chez lui dans la Ville Reine, Pk Subban devait espérer une défaite des siens. Comme ça, il serait persuadé manquer cruellement à son équipe. Une autre raison pour l'égocentrique défenseur de se penser au-dessus de la masse. Avec son indiscipline reconnue, il aurait sûrement usé ses culottes sur le banc des pénalités.

On dit qu'il recherche le même type de contrat que Drew Doughty...

Ha! Ha! Ha!

Pointes de plume:

Pendant ce temps, Jaroslav Halak a blanchi les Red Wings 6-0. Il n'a reçu que 14 lancers.

Il serait temps que le Canadien gagne une Coupe, car les vénérables Henri Richard, Yvan Cournoyer et Dickie Moore ne pourront pas porter le flambeau éternellement. Ça prendra une nouvelle génération de winners. C'est vrai, on les échange à la moindre occasion.

Le nouveau masque de Carey Price ressemble étrangement à celui de André Racicot. Quel présage traumatisant. Mais au moins, même s'il n'était que gardien de but # 2, André Racicot a gagné une Coupe Stanley. Carey Price peut voir la Coupe chaque fois qu'il se rend au Temple de la Renommée à Toronto.

lundi 14 janvier 2013

JUDGE DREDD

Judge Dredd est bande dessinée destinée aux adultes créée en 1977 par John Wagner et Carlos Ezquerra dans la revue de science-fiction britannique 2000 A.D. Ce n'est qu'en 1990 que Judge Dredd qu'une BD entièrement dédiée a été publiée.

Judge Dredd
L'histoire se déroule dans un futur apocalyptique est tous les États-Unis, sauf la côte Est, ont été ravagés par des conflits atomiques. Dredd opère dans Mega-City One, véritable mégalopole où vivent quelque 800 millions de personnes où régnent les inégalités sociales, le chômage, la pollution, le consumérisme, la guerre de gangs. 50 000 personnes peuvent vivre dans un gratte-ciel gigantesque où toutes les commodités y sont accessibles.

Le juge Dredd, de son vrai nom Joseph Dredd, est un homme de loi investit du pouvoir de condamnation instantanée: jury, bourreau, juge. Son visage est toujours caché par son casque, ce qui renforce son caractère intraitable, impitoyable. Un juge peut éliminer toute personne ne respectant la loi. Dredd compte parmi ses alliés la Juge Hershey, juge suprême, et la Juge Psi Anderson, juge doté d'un puissant pouvoir de prémonition. Il compte aussi son lot d'ennemis, outre ceux qui enfreignent la loi, les juges Noirs, dotés parfois de pouvoirs surnaturels puissants.


Sylvester Stallone dans le rôle de Judge Dredd
La série a connu deux adaptations cinématographiques. La première en 1995 intitulée Judge Dredd avec Sylvester Stallone dans le rôle principal, Diane Lane (Juge Hershey), Armand Assante (Rico Dredd), Rob Schneider (Fergee) et Max Von Sydow (Juge Fargo). Accusé du meurtre d'un journaliste, le Juge Dredd doit prouver son innocence avec l'aide de la Juge Hershey. Ce que Dredd ignore, c'est que toute cette histoire est fomentée par Rico Dredd, le frère de Joseph (Dredd lui-même), tous deux issus de manipulations génétiques. Le but de Rico: dirige la ville avec des clones de lui-même et éliminer les juges. Les critiques ont été principalement négatives, soit en raison de la performance de Sylvester Stallone et d'un scénario parfois plus loufoque que sérieux, ce qui fait contraste avec la bande dessinée. Autre élément négatif, souligné par les fans, le fait que l'on voit Dredd le visage découvert, ce qui n'est arrivé qu'une seule fois dans la bande dessinée. Le film s'est avéré une déception au box-office, seulement 34 millions de recettes sur un budget de 70 millions. À l'international toutefois, Judge Dredd a généré des recettes de 113,4 millions.

Karl Urban dans Dredd
La deuxième est sortie le 21 septembre dernier. Elle met en vedette Karl Urban dans le rôle principal, Olivia Thirlby (Anderson) et Lena Heady (Ma-Ma). Dans la mégalopole ultraviolente Mega-City One, le Juge Dredd et la recrue Anderson (elle n'est pas encore juge) sont envoyé à Peaches Trees pour élucider les meurtres de trois trafiquants de drogue. Ceux-ci ont été exécutés par la baronne Ma-Ma, qui règne dans son immeuble de 200 étages où elle n'hésite pas éliminer tous les gangs, les hommes, les femmes qui lui mettent des bâtons dans les roues. Cette version est excessivement violente, une violence qui est très dure, mais qui nous fait comprendre le contexte sans issu, sans espoir dans lequel vivent les 800 millions d'habitants. Cette fois-ci, le juge ne montre aucune fois son visage, peut-être seulement au début où on le voit de dos mettre son fameux casque. Bien que violent, le film est nettement supérieur à celui qui mettait en vedette Stallone. Dans le rôle-titre, Karl Urban (vu dans le Seigneur des Anneaux) joue parfaitement le rôle, avec aucune émotion ou presque. Dans le rôle de Ma-Ma, Lena Heady (Game of Thrones) est d'une cruauté sans égale. Bien que très solide, doté d'un budget de 50 millions, le film n'a amassé que seulement 13 millions de dollars au box-office nord-américain, un peu plus de 30 millions mondialement. On parle néanmoins d'une suite, ce qui serait fortement intéressant.


dimanche 13 janvier 2013

Gomez: Bonsoiiiiiiiiirrrrrrrrrrrrrrrrrr, il est parti

SCOTT GOMEZ
Marc Bergevin n'attendait que la ratification officielle de la nouvelle convention collective pour officialiser la nouvelle que plusieurs attendaient depuis très longtemps: le départ de Scott Gomez. Ne pouvant racheter son contrat dès maintenant, le Canadien a montré la porte de sortie à Gomez en le renvoyant à la maison. Il touchera à son salaire à 100% jusqu'à l'été où la direction entend racheter son contrat. Pour la balance de la saison qui s'amorcera samedi, le salaire de Gomez demeurera dans la masse salariale, moins 900 000$.

Il s'agit là d'une très bonne décision de la part de la direction. Scott Gomez était devenu une source de distraction, mais aussi un boulet évident. Il n'avait marqué que deux buts en 38 rencontres la saison dernière et surtout, surtout, il n'avait pas marqué pendant presque une année. Il s'est attiré les railleries d'à peu près tout le monde.

Est-ce à croire que Marc Bergevin veut entreprendre un grand ménage? Il ne faut pas s'attendre à ce que des René Bourque ou Tomas Kaberle soient mis dans le même bâteau que Gomez. Bourque et Kaberle peuvent encore aider l'équipe et il leur reste sûrement des buts et des passes dans leur palette. Mais oui, leur contrat est très élevé.

LOUIS LEBLANC

LOUIS LEBLANC
Le jeune Louis Leblanc n'a pas été invité au camp d'entraînement du Canadien. Pas une réelle surprise, mais plutôt une déception. Marc Bergevin a mentionné avec raison ce matin que le premier choix du CH de l'encan 2009 a vu sa progression retardée en raison des diverses blessures qu'il a subie, dont une vilaine à la cheville en début de saison. Ce ne serait rien d'alarmant pour Leblanc, mais il semble qu'il ne soit pas tellement bien mentalement à Hamilton. Un petit coup d'encouragement lui ferait un grand bien.


Plus de détails à venir...

jeudi 10 janvier 2013

Deux films québécois s'en vont aux Oscar

C'est ce matin que les nominations de la 85e cérémonie des Oscar étaient dévoilées. Les Québécois amateurs de cinéma savaient que le film Rebelle de Kim Nguyen était le candidat canadien en vue d'une éventuelle nomination, mais personne, ou si peu, n'avait parlé du court-métrage Henry du jeune comédien très connu Yan England.

REBELLE (Titre international: War witch). Durée: 90 minutes. Réalisé et scénarisé par Kim Nguyen. Avec Rachel Mwanza, Serge Kanyinda, Alain Bastien, Ralph Prosper. Rebelle est l'histoire tragique de Komona, une adolescente de 12 ans arrachée à son village qui se voit dans l'obligation de tuer ses propres parents. Élevée comme enfant-soldate par les rebelles du Grand Tigre Royal, on la prétend sorcière, car elle peut prédire les assauts des troupes gouvernementales. Bien qu'elle devienne concubine du Grand Tigre Royal, elle entretient une relation secrète avec Magicien, un adolescent albinos.

Paru en salles le 20 avril 2012 et doté d'un budget de 3,5 millions de dollars canadiens, le film n'a amassé que 142 900$ au box-office québécois. La raison principale est qu'il n'a pas été projeté sur plusieurs écrans. Bien que l'histoire n'a rien de très commerciale comme pouvaient l'être Omertà et Les Pee-Wee 3D, c'est encore une occasion ratée de la part des distributeurs québécois de proposer un produit de qualité.

La carrière de Rebelle dans les salles n'en est pas pour autant terminée. Le film a connu une distribution internationale et sera vu notamment aux États-Unis. De plus, il est possible de se procurer le film en format DVD, au magasin Archambault par exemple.

HENRY. Durée: 21 minutes. Réalisé par Yan England. Avec Gérard Poirier, Louise Laprade, Hubert Lemire, Ariane-Li Simard-Côté et Marie Tifo. Henry, un grand pianiste, voit sa vie plongée dans la tourmente alors que l'amour de sa vie, Maria, disparaît mystérieusement.

Qui attendait Henry? Plutôt, qui nous a parlé de Henry dans la communauté artistique journalistique? C'est ce matin que j'ai appris la nomination et même que Yan England réalisait aussi des films. Ce jeune comédien d'à peine 30 ans a fait sa marque à l'adolescence dans l'émission Watatatow. Depuis, il apparaît de façon régulière dans plusieurs séries, dont Yamaska (TVA) et Trauma (SRC).

Ce sera toute une soirée pour ce jeune homme que l'on connaît depuis son rôle de Einstein dans Watatatow. Il foulera le tapis rouge en compagnie des géants du cinéma américain comme Steven Spielberg ou Quentin Tarantino. Même dans ses rêves les plus fous, je crois qu'il n'aurait jamais osé y croire.

La 85e cérémonie des Oscar aura lieu le dimanche 24 février prochain à Hollywood.

mercredi 9 janvier 2013

Le Canadien 2013: on n'assistera pas à un défilé

La saison écourtée se mettra vraisemblablement en branle le samedi 19 janvier. Pour l'occasion, le Canadien de l'ère Bergervin-Therrien accueillera les Maple Leafs de Toronto, seule équipe de la LNH à ne pas avoir fait les séries entre les deux derniers lockouts! Les camps d'entraînement, quant à eux, débuteront dimanche prochain.

Le directeur-gérant Marc Bergevin a fait part aux journalistes et amateurs cette semaine que 25 à 30 joueurs devraient être présents au mini-camp d'entraînement. Un tout petit camp qui ne laissera pas beaucoup de chances à des jeunes joueurs de percer l'alignement.

Néanmoins, il sera intéressant de connaître la décision de l'état major du Canadien en ce qui a trait à Alex Galchenyuk, le tout premier choix du Canadien à l'encan 2012. En ce moment, il brûle littéralement la ligue junior de l'Ontario avec une récolte de 61 points en 33 matchs. Qui plus est, il a remporté la médaille d'or avec les États-Unis la semaine dernière aux championnats du monde de hockey junior. Autre jeunesse susceptible d'être invitée, ce sera l'attaquant Brendan Gallagher. Même s'il n'y a pas vraiment de place pour lui, il serait logique de lui permettre de passer quelques jours avec le Canadien. Cependant, si les intentions de la direction sont claires dans son cas, il serait mieux de le laisser à Hamilton aider les Bulldogs. Un rappel sera toujours possible plus tard au cours de l'hiver. Les Gabriel Dumont et Nathan Beaulieu pourraient aussi être invités. En terminant, on sait déjà que le vétéran défenseur Mike Commodore, célèbre pour sa touffe Ronald McDonald durant les séries de 2004, sera du camp.

Voici donc les joueurs que l'on risque de voir durant les 48 parties de la petite saison.

GARDIENS

Carey Price: Il n'a pas joué depuis avril dernier, préférant chasser le coyote et le chevreuil. Ce n'est peut-être pas une mauvaise idée de s'être reposé, lui qui peine à composer avec la pression. Quoiqu'en pense les médias, c'est une année de vérité pour Price. Ses fans finis, dont la plupart sont journalistes, n'ont toujours pas admis qu'il n'a rien cassé depuis son arrivée dans la LNH, n'ayant gagné qu'une seule série éliminatoire en tant que numéro 1 en cinq ans.

Peter Budaj: Dans une saison écourtée de seulement 48 matchs, le second gardien devrait ne pas voir trop d'action. Mais on ne sait jamais.

DÉFENSEURS

PK Subban: Le talentueux jeune défenseur a besoin de choisir ses batailles et d'éviter le banc des pénalités. Pour le moment, il ne se battra pas tellement, car il n'a pas encore signé de contrat. Il est inadmissible que Bergevin n'ait pas réussi encore à assurer sa place dans la formation. Au moins, il y a plusieurs raisons de croire que ce sera fait sous peu.

Andrei Markov: Il était le meilleur joueur de l'équipe. Mais des blessures à répétition l'ont mis au rancart pendant trop longtemps. Sa première blessure est survenue en avril 2009. Il avait pris tout l'été pour se remettre sur pied. Premier match de la saison 2009-2010, il se blesse contre Toronto et manque une trentaine de matchs. Premier match de la série contre Pittsburgh en 2010, il se blesse à nouveau. Il ne reviendra au jeu que pour 7 matchs en 2010-11 et 13 en 2011-12. En 21 matchs dans la KHL cette année, il avait amassé 1 but et 4 passes. Au moins, ses genoux ont tenu le coup. Le plus gros point d'interrogation de la formation.

Tomas Kaberle: L'acquisition inutile de Pierre Gauthier. Il traîne un lourd contrat dont il sera difficile de se départir. Il n'est pas impossible non plus que Kaberle se débrouille bien pendant les 48 matchs. Sauf qu'on ne peut pas s'attendre à ce qu'il devienne un rempart impénétrable dans la brigade défensive.

Raphaël Diaz: Le défenseur Suisse en a surpris plus d'un l'an dernier. Et dans sa Suisse natale pendant le lockout, il avait cumulé une fiche de 29 points en 32 rencontres. Bien que le calibre de jeu ne soit pas le même, il est clair qu'il est d'attaque pour cette saison écourtée. Il est primordial qu'on lui donne beaucoup de temps de glace.

Alexei Emelin: Le Russe de 26 ans a mis sept ans après sa sélection au repêchage de 2004 avant de se présenter en Amérique. Il n'a pas déçu en se révélant très solide et aussi très rude comme en ont témoigné plusieurs de ses solides mises en échec. Tout comme Diaz, il doit jouer très souvent. Ça risque d'arriver, car il pourrait être jumelé avec son compatriote Andrei Markov.

Josh Gorges: La fiabilité en défensive est ce qui distingue Gorges dans la brigade défensive de la Sainte-Flanelle. Il commet rarement d'erreurs et ne met surtout pas son fragile gardien dans le pétrin. Dans une saison 2011-12 où le Canadien a terminé au 15e dans la Conférence de l'est, il a réussi à obtenir un différentiel de +14, ce qui est remarquable.

Francis Bouillon: À 37 ans, Francis Bouillon pourra sûrement amener un peu d'expérience chez les défenseurs du Canadien. Cependant, on parle de lui comme un 6e ou 7e défenseur. Compte tenu que Kaberle le boulet mérite ce poste aussi, ça nous donne deux défenseurs qui ne devraient pas être de l'alignement chaque match.

Yannick Weber: Sera-t-il de l'alignement? Il ne semble pas dans les bonnes grâces de personne, on ne sait trop pourquoi. Ses jours sont définitivement comptés à Montréal. Pourtant, il n'a que 24 ans. Et souvenons-nous que Pierre Gauthier est allé chercher Tomas Kaberle l'an dernier sachant fort bien que Weber pouvait faire la même chose. Bref, ce n'est pas la confiance qui règne envers lui.

ATTAQUANTS

Max Pacioretty: Un superbe retour pour lui l'an dernier avec une belle récolte de 33 buts, un fait remarquable compte tenu de l'agression sauvage cautionnée par la ligue qu'il a subie en mars 2011 au Centre Bell dont le coupable, Zdeno Chara, est toujouts en liberté. Cependant, son aventure européenne du lockout n'a duré que cinq parties. Pas de souci.

Erik Cole: Il faisait toujours mal au Canadien alors qu'il s'alignait avec la Caroline. Maintenant, il fait mal aux autres équipes avec le Canadien. Ses 35 buts l'an dernier représentent d'ailleurs un sommet pour lui en carrière. Sauf qu'il a 34 ans, il n'a jamais été nécessairement épargné par les blessures, et avec encore trois ans à écouler à son contrat, j'espère qu'il pourra tenir le coup. Mais en jouant avec des compagnons de trio dynamiques comme Pacioretty et Desharnais, tout devrait bien aller pour le vétéran.

David Desharnais: Partout où il est passé, on doutait de lui en raison de sa petite taille. Partout où il est passé, il a fait taire ses détracteurs en étant à la tête de la colonne des marqueurs. Même si on voulait lui enlever du temps de glace parce qu'il est supposément petit et frêle, il trouvera le moyen d'en mettre plein la vue à la moindre occasion. Doté d'ailiers de puissance comme Pacioretty et Cole, Desharnais pivote non seulement le meilleur trio du CH, mais un des meilleurs de la ligue.

Tomas Plekanec: Utilisé à toutes les sauces et surtout avec n'importe quel chaudron, Plekanec a injustement été critiqué l'an dernier par des faux journaleux qui ne regardent que les statistiques dans le journal. Cette année, il pourra au moins évoluer, à moins qu'il ne soit blessé, avec Brian Gionta. Mais à sa gauche, ça se complique encore: Moen? Bourque le paresseux? Prust? À moins qu'on ne se décide à faire jouer Galchenyuk dès cette saison. Bergevin doit améliorer son deuxième trio, c'est évident.

Brian Gionta: À 33 ans, Gionta n'est plus l'ombre du marqueur de 48 buts qu'il a déjà été au retour du précédent lockout, en 2005-06. À ses deux premières saisons à Montréal, il a enfilé 28 et 29 buts respectivement. Puis l'an dernier, 8 petits buts, en 31 matchs toutefois. Le capitaine peut encore marquer 20 buts, surtout qu'il sera bien alimenté par Plekanec. Mais comme mentionné plus haut, ce sera le troisième membre du trio qui sera le problème.

Lars Eller: Le fameux joueur-clé obtenu en retour du grand Jaroslav Halak. Si Lars Eller démontre de belles qualités de temps à autre, il tarde vraiment à éclore. Il n'a que 23 ans, c'est vrai, mais ce serait le temps qu'il se montre à la hauteur de ce que le Canadien A DONNÉ aux Blues. Au moins, s'il évolue avec Plekanec et Gionta, ce sera un trio un peu moins chaudron.

Alex Galchenyuk: Le premier choix de 2012. Ce qui est le fun avec un tout petit camp d'entraînement, c'est que les vautours de la Presse n'auront pas le temps de spéculer et de faire des émissions de lignes ouvertes pendant un mois à savoir si oui ou non il doit faire partie de la formation partante. Ce qui est dommage, c'est que le jeune n'aura pas le temps de faire ses preuves en match hors-concours. Ça joue contre lui, malheureusement. Et si le Canadien osait et lui permettait de faire ses premières classes dès cette saison? Ça ne pourrait pas être pire que Gomez quand même!

René Bourque: Pour calmer les ardeurs des partisans réclamant du sang francophone, cet imbécile de Pierre Gauthier est allé chercher Bourque à Calgary en retour de Mike Cammalleri. Mais voilà que Bourque ne parle pas un traite mot français. Il est la copie-conforme de Andrei Kostitsyn, sauf qu'il ne parle pas le Russe.

Brandon Prust: Il est un membre du Canadien parce qu'il désirait vraiment jouer à Montréal. Et pour cause, sa conjointe est l'animatrice Maripier Morin. Ce joueur autonome acquis en juillet dernier apportera de la robustesse sur le 3e trio, il pourra de temps à autre donner de solides mises en échec à des fanfarons adverses, ce qui était impossible auparavant. Mais de là espérer qu'il marque plus que 5 buts, il ne faut pas partir en peur.

Colby Armstrong: À son arrivée dans la LNH, il était non seulement reconnu pour asséner des coups salauds, mais pour aussi s'inscrire à la feuille de pointage comme en témoigne sa fiche 16 buts et 24 passes en seulement 47 parties à sa saison recrue. Depuis ce temps, il n'a connu qu'une seule saison de 40 points, en 82 matchs! Un gars qui a été libéré par les Maple Leafs de Toronto n'est pas nécessairement de bonne augure. Sauf que, il doit moins se pogner le derrière que Gomez.

Travis Moen: Travailleur acharné au talent limité, très limité. Il était en voie de connaître sa meilleure saison au chapitre des buts marqués l'an dernier, mais il n'a joué que 48 rencontres. Ce n'est pas lui qui fera la différence dans un match serré ni sur le jeu de puissance, ni en prolongation, ni en fusillade.

Brendan Gallagher: Il avait épaté au camp d'entraînement de 2011. Mais, logiquement, on l'a envoyé compléter son stage junior à Vancouver. Cette saison, il évolue avec les Bulldogs. Je ne pense pas qu'on osera le faire graduer, surtout si en plus Galchenyuk faisait l'équipe, mais je suis persuadé qu'on entendra parler de lui quelque part cet hiver.

Louis Leblanc: Leblanc a fait une impression correcte l'an dernier. Cependant, sa saison avec Hamilton est désastreuse, seulement cinq points en 23 matchs. Bien sûr, il a été blessé, mais ça n'annonce rien de bon pour le camp d'entraînement. Dommage.

Petteri Nokelainen: Une autre grande acquisition de Pierre Gauthier qui voulait réveiller sa formation. On croyait bien que c'en était fini pour lui avec le Canadien, mais Marc Bergevin l'a remis sous contrat. Étrange, c'est à croire que Bergervin a mal évalué son personnel.

Ryan White: Il a bien beau être combatif et ne pas hésiter à jeter les gants quand il le faut, comme en témoignent ses 61 minutes de pénalité en 20 parties, il reste qu'avec les acquisitions de Brandon Prust et Colby Armstrong, son poste est sérieusement en danger.

Scott Gomez: L'oeuvre du tandem Gauthier-Gainey est encore présente, rongeant l'esprit de corps du vestiaire, la masse salariale et la patience de tous les partisans. Nous sommes «pognés» avec! Au moins jusqu'à l'été. Les chances que son contrat soit racheté sont très bonnes. Enfin, nous espérons que son contrat soit racheté, là est toute la nuance. Aussi, on ne peut espérer le pitcher dans les mineures, car une nouvelle règle de la toute fraîchement signée convention collective interdit à une équipe de cacher un haut salarié dans les mineures afin que son salaire n'apparaisse pas sur la masse salariale. Oui, nous sommes vraiment «pognés» avec. J'ai bien hâte de voir comment Michel Therrien l'utilisera, surtout qu'il l'a critiqué ouvertement l'an dernier sur les ondes de RDS.

L'ÉTAT-MAJOR

Michel Therrien: Il a été congédié en 2009, quelques mois avant de voir ses Penguins gagner la Coupe Stanley. Depuis ce temps, il n'a pas dirigé une seule fois dans la LNH. Ouch! Est-ce que quatre années loin d'un banc lui auront été bénéfiques ou bien néfastes? Le premier séjour de Therrien s'est mal terminé à Montréal, surtout parce qu'il n'avait pas les outils pour aller bien loin. Presque dix ans après son congédiement, il ne les a pas plus! Ça commence mal! J'espère qu'on lui donnera la chance de progresser avec son équipe au lieu de le virer à la moindre défaillance.

Marc Bergevin: Embauché le 2 mai dernier, ce n'est qu'aujourd'hui qu'on pourra évaluer tout son travail. Il n'a pas pu faire de coup d'éclat jusqu'ici, mais s'il est aussi compétent qu'on le dit, il pourra bâtir quelque chose avec son équipe. Encore faut-il qu'on le laisse travailler et qu'il ait un plan sérieux pour cette équipe qui attire les foules, mais qui ne cumulent pas les bonnes saisons depuis leur dernière Coupe Stanley il y a de cela déjà 20 ans.

Geoff Molson: Même s'il est le propriétaire et qu'il doit vendre le club pour être délogé, il doit rendre des comptes. Tous avons surfé sur la vagues des séries magiques de 2010, mais bien de l'eau a coulé sous les ponts depuis. Surtout, on a enlevé les pièces maîtresses de ce printemps de rêve. Molson a essayé de faire croire à ses partisans que le Canadien avait ce qu'il fallait pour gagner la Coupe. Il serait idiot de dire le contraire, mais raconter de la marde aux partisans, quelle grossièreté! Ce fut tout aussi grossier de laisser en place trop longtemps le duo (Gainey-Gauthier) qui n'a semé que des mauvaises graines dans l'organisation pendant trop longtemps. J'ose croire qu'il a un plan, un plan pour redonner aux partisans trop patients une équipe qui peut aspirer aux grands honneurs.

dimanche 6 janvier 2013

Le conflit dans la LNH enfin réglé

Après 112 jours d'un lockout où des égos napoléoniens se sont entrechoqués, une entente de principe a finalement été conclue dans la nuit de samedi à dimanche. Une date butoir avait même été fixée pour annuler la saison en cas de non entente. Mais heureusement, les deux partis ont réussi à faire des concessions. Des concessions qu'ils n'étaient supposément pas prêts de faire il y a de cela quelques semaines à peine.

Les joueurs et les propriétaires qui disaient se soucier des amateurs leur donnent enfin leur cadeau de Noël, mais un peu en retard quand même. Cependant, ce sont les amateurs qui offriront des cadeaux aux équipes, soit leur argent si durement gagné. Qu'on ne s'y méprenne pas, les propriétaires et les joueurs ont du respect pour les fans, en autant qu'ils sortent leur portefeuille.

Les joueurs ont ouvertement critiqué les propriétaires à maintes reprises durant le conflit, les traitant parfois d'hypocrites ou en menaçant de demeurer en Russie ou ailleurs dans leur trou. Oui, plusieurs propriétaires sont des imbéciles diplômés. Ils veulent abaisser leur masse salariale, mais ils donnent des contrats d'une longue débilité. Et ceux qui reçoivent ces contrats du ciel trouvent le moyen de mordre la main qui les nourrit trop bien. Si les joueurs gèrent bien leur argent, ils pourraient se retirer dès maintenant et profiter de tout l'argent grassement amassé depuis quelques saisons.

Selon les commentaires des experts, le dernier point en litige était celui du fonds de pension. Les joueurs voulaient une forme de sécurité. Mais de quelle sécurité voulez-vous bien parler? Vous êtes riches comme Crésus!!!! Gérez votre foutu compte de banque en vous payant un bon comptable pis vous allez dormir sur vos deux oreilles pendant toute votre retraire. Vous en ferez même profiter toute votre parenté et toute votre descendance.

Même si je suis heureux du retour du hockey, j'aimerais que les fans se lèvent et boudent les arénas. Ce serait le meilleur moyen de prouver à cette bande d'enfants gâtés que ceux qui mettent de l'argent dans leur poche sont les amateurs, rien que les amateurs. Oui, je vais organiser et participer à des pools de hockey. Ce sera avec plaisir encore que je le ferai, mais pas question de me pointer le nez à Montréal ou à Ottawa pour encourager ces pachas, dont le plus connu est nul autre que Scott Gomez.

Je suis quand même heureux pour les tenanciers de bars et restaurants, surtout leurs employés, qui pourront ramener de l'eau au moulin afin de ne pas se retrouver sur la paille. C'était réellement une triste situation pour plusieurs commerces ayant pignon sur rue près des amphithéâtres.

ALEXANDER OVECHKIN

Le prolifique marqueur russe des Capitals de Washington, quasiment rendu aussi gros que Gérard Depardieu, avait menacé la ligue de demeurer en Russie si les propriétaires continuaient leurs manigances. Humm! Tout ce que j'ai à dire à Ovechkin c'est: «Reste chez vous!» Pas parce que tu es bon et que tu vas battre les Canadiens, non. C'est que des gros lâches comme toi, les fans n'en veulent pas.

SCOTT GOMEZ

Selon la nouvelle entente, le Canadien ne pourra pas s'en départir en rachetant son contrat avant l'été. Le nouvel entraîneur-chef Michel Therrien a déjà une pomme pourrie dans le panier avant de commencer. Et Scott Gomez n'en donnera sûrement pas plus pour leur argent aux amateurs.

CAREY PRICE

L'association québécoise des fans de Carey Price (AQFCP) a émis un communiqué ce matin en disant que le lockout n'était pas de la faute de Carey Price et que le règlement du conflit est dû à un de ses arrêts durant un match sans importance l'an dernier.

samedi 5 janvier 2013

L'excellence des émissions de fin d'année de Radio-Canada

Le traditionnel Bye Bye a réussi son pari de faire rire le Québec, Infoman a été égal à lui-même, soit marrant, et l'agent 00Flak de Serge Chapleau a été aussi truculent envers les politiciens dans son rôle d'agent secret.

Bye Bye 2012

Avec Véronique Cloutier, Louis Morissette, Michel Courtemanche, Joël Legendre et Hélène Bourgeois-Leclerc. Louis Morissette et sa bande l'avait annoncé, ce serait leur dernier Bye Bye (!). Ouais, sûrement avant le prochain. On se souviendra que Dominique Michel a dit la même chose pendant plusieurs années. Le quintette y est allé selon moi de son meilleur Bye Bye. La plupart des sketchs étaient fort réussis, bien que beaucoup centrés sur la politique. Jean Charest et ses dames en ont pris pour leur rhume, même chose que les «artisites» de la Commission Charbonneau. L'agente 728 a elle aussi était écorchée, brillamment interprétée par Michel Courtemanche. Mais le clou demeure pour moi cette parodie du maire de Saguenay, Jean «La La» Tremblay et sa manière d'accueillir les immigrants. Sans oublier les Lemieux, avec en vedette Daniel Savoie, mieux connu sous le nom de Patrice Lemieux. Le célèbre faux-joueur de la LNH en lock-out qui arrive tant bien que mal à élever ses enfants. Un sketch désopilant avec une tête d'affiche au sommet de sa caricature de joueurs pauvres en langage de la LNH. Et que dire, de cet hommage au film The Artist pour dépeindre une journée dans la vie du maire Gérald Tremblay. Du gros bonbon, bien sucré. Au total, 2 622 000 téléspectateurs ont regardé le Bye Bye.

Infoman

Jean-René Dufort et son équipe remarquent tout. La Commission Charbonneau, les maires qui démissionnent, tous les faits et gestes de l'année 2012 ont été passés au peigne fin. Il a pris soin de passer du temps avec Pauline Marois, Régis Labeaume et le nouveau maire de Montréal Michael Applebaum. Et comme le budget de l'émission ne semble pas avoir de limites, la spéciale de l'année débute sur les lieux du naufrage du Costa Concordia en Italie. Comme il était de passage en Europe, il en a profité pour faire un arrêt à Paris. Rien de trop beau pour les fans. Et force est d'admettre qu'Infoman livre la marchandise. Seule déception: MC Gilles et Chantal Lamarre étaient absents de l'émission de fin d'année. 1 672 000 personnes ont regardé Infoman.

Et Dieu créa Laflaque: Spéciale 00Flak: Opération Rapace

Serge Chapleau a créé l'inénarrable Gérard D. Laflaque il y a de cela presque 30 ans. Autrefois simple marionnette, il a sa propre émission dominicale à la SRC en animation s'il vous plait. Lui aussi, il a droit à son émission de fin d'année. La classe politique mange sa claque également alors que Gérard D. Laflaque doit reprendre du service en tant qu'agent secret, l'agent 00Flak. Les corrupteurs et les corrompus ne sont jamais épargnés et les Jean Charest, Pauline Marois et Jacques Demers, entre autres y font leur apparition. Encore une fois, un excellent cru. 762 000 personnes ont regardé Laflaque.

Finalement, l'émission En direct de l'univers de France Beaudoin a été aussi très apprécié alors que trois invités étaient présents avec l'animatrice: Marina Orsini, Guylaine Tremblay et Louis-José Houde. Beaucoup de chansons, beaucoup de plaisir. Très bonne émission.

Du côté de TVA, on nous bourrait la face encore une fois avec Star Académie. Pas de retour Dieu Merci de Noël ou bien quelque chose de spécial. Encore une fois, la création prend le bord dans cette station plutôt occupée à s'admirer et à regarder les sondages BBM.

mardi 1 janvier 2013

Bonne année!

Bonne année 2013 à tous mes lecteurs.

Je vous souhaite tout ce que vous désirez: santé, blé, café et hockey.