Les médias montréalais sont enflammés! Michel Therrien et Marc Bergevin ont décidé de ne pas nommer de capitaine cette saison, mais plutôt de choisir quatre assistants. Sacrilège! Ce n'est pas les joueurs qui ont décidé. Est-ce à croire qu'il n'y a aucun leader dans cette équipe? Les experts analysent la décision de la direction et sont complètement renversés.
Une tempête dans un verre, comme chaque jour à Montréal. Comment peut-on prétendre qu'il n'y aucun leader? Est-ce que les journaleux sont dans la chambre des joueurs entre les périodes? Cinq minutes avant le match? Peu importe le choix, on aurait entendu pleurer pendant des lustres. Imaginez si on avait choisi Subban! «Il est trop excité, il fait trop d'erreurs sur la glace.» Si on avait choisi Markov: «Il est Russe, n'est pas un véritable leader. Il pense juste au championnat du monde.» Si on avait choisi Pacioretty: «Lafleur dit que ce n'est pas un joueur de séries.» Si on avait choisi Plekanec: «Un homme à tout faire, mais il s'écrase en séries.»
Au lieu de cela, on a décidé de donner la chance à ces quatre hommes de s'assister dans la tâche. Ce n'est pas un seul leader, mais bien quatre leaders. Deux attaquants, deux défenseurs. Le leadership ne se limite pas à une seule lettre sur le chandail et n'importe qui peut l'exercer, on apprend cela dans l'atome.
À RDS, plusieurs analystes tentaient d'expliquer le choix de la direction et l'impact que ça aura sur la santé mentale de Carey Price, sur la séquence de parties dans l'ouest ou sur la façon de lacer les patins de Travis Moen.
Tellement d'analyses, tellement pas d'importance.
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