Carey Price a une belle médaille d'or autour de son cou, mais depuis son retour des Olympiques, il n'a chaussé les patins qu'une seule fois, pour s'apercevoir qu'il avait aggravé une blessure à un genou. Blessure dont personne n'avait entendu parlé jusqu'à ce qu'il quitte promptement le complexe d'entraînement de Brossard il y a deux semaines.
En son absence, la fiche du Canadien est de trois victoires, 3 défaites et 1 défaite en surtemps. Peter Budaj est excellent dans un rôle de second lorsqu'il est utilisé sporadiquement, mais quand vient le temps de prendre la charge de numéro 1, c'est beaucoup plus complexe. L'adjoint Dustin Tokarksi a remporté la seule rencontre où il a obtenu un départ, soit contre les puissants Ducks le 5 mars dernier. Mais ni l'un, ni l'autre ne peut remplacer adéquatement Carey Price.
En cas d'absence prolongée, le directeur-gérant Marc Bergevin a acquis Devan Dubnyk des Predators de Nashville. Mais ce ne sera sûrement pas lui qui va ravir le poste à Budaj ou Tokarski. Cela m'amène à me poser la question loufoque, mais combien plausible: Marc Bergevin aurait-il pu rapatrier Jaroslav Halak pour terminer la saison? Bien des Madeleines Price auraient crié au meurtre, mais cela aurait assuré une stabilité devant le filet.
Sauf que la semaine dernière, Carey Price a rassuré les partisans et son fan club médiatique en disant que si le Canadien était en séries, il serait devant le filet. Rassurant certes, mais à quel point? La date prévue de son retour n'a toujours pas été annoncée et rien n'indique qu'il sera en uniforme mercredi soir à Montréal.
Qui aurait cru que je m'ennuierais de l'absence de Carey Price?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire