lundi 31 mars 2014

Baseball majeur 2014

La saison 2014 dans le baseball majeur débutait la semaine dernière en Australie alors que les Dodgers et les Diamondbacks s'affrontaient. Hier soir, ces mêmes Dodgers étaient à San Diego pour affronter les Padres. Mais ce n'est véritablement qu'aujourd'hui que tout commence. Je vais me lancer dans mes prédictions annuelles pour le classement dans toutes les divisions des deux ligues. En espérant que je sois moins pire...

LIGUE AMÉRICAINE

EST

Joe Maddon, gérant des Rays
L'année 2013 devait être celle des Blue Jays, surtout grâce à leurs grosses acquisitions. Malheureux, rien n'est allé en leur faveur et ce sont les Red Sox qui ont tout gagné. Cette année, les Jays espèrent que leur bonne étoile brillera, mais rien n'est certain. Surtout qu'au monticule, ils manquent cruellement de bons lanceurs. Dickey et Buerhle peuvent se relever d'une mauvaise saison 2013, mais ces deux vétérans doivent être mieux épaulés. Ailleurs, il est clair que Boston sera l'équipe à battre. Rien de plus grisant que de remporter une Série mondiale, mais aussi de répéter les exploits. J'estime que ce sont les Rays qui chaufferont les Red Sox le plus, comme en 2013. Ils possèdent des partants de très grande qualité et ils sont dirigés par le meilleur gérant des majeures, Joe Maddon. Et les Yankees? Ils sont vieux et même si le départ d'Alex Rodriguez apportera une odeur vivifiante dans le vestiaire, ils ne pourront rivaliser avec Boston et Tampa Bay. Quant aux Orioles, ils fermeront la marche, mais non sans lutter pendant une bonne partie de la saison. D'ailleurs, la section Est de l'Américaine comptait 4 formations sur 5 avec des fiches d'au moins .500 en 2013. 1-Boston 2-Tampa Bay 3-New York 4-Toronto 5-Baltimore

CENTRALE

Brad Ausmus, nouveau gérant des Tigers
C'est l'affaire des Tigers de Detroit depuis des années. Pourquoi cela changerait nécessairement cette saison? Bien qu'ils se soient départis de Prince Fielder, qui à leurs yeux ne contribuait pas assez pendant les séries, les Tigers forment encore l'équipe la plus redoutable de la division. Et leurs deux partants # 1, Justin Verlander et Max Scherzer martyrisent les frappeurs à temps plein. Autre changement important, le bon vieux Jim Leyland a cédé sa place à Brad Ausmus. Après les gros chatons, qui pourrait bien terminer deuxième? Les Indians? Tout dépend de leur régularité. Les White Sox? Ils ne sont plus les mêmes depuis leur championnat de 2005. Les Royals? Ils ne sont les mêmes depuis le départ de George Brett il y a plus de 20 ans. Les Twins? Après plusieurs belles années, ils ont pris un abonnement au dernier rang. Dans le milieu, plusieurs croient que les Royals pourraient surprendre et gagner leur part de matchs en 2014, surtout qu'ils en ont remporté 86 en 2013, une première depuis 2003. Et puis pourquoi pas? Le baseball a besoin de voir de nouveaux visages de champions! Mais ça va prendre beaucoup de puissance pour dégriffer les Tigers. 1-Detroit 2-Kansas City 3-Cleveland 4-Chicago 5-Minnesota

OUEST

Bob Melvin, gérant des Athletics
Depuis deux ans, la magie du directeur-gérant Billy Beane refait surface. Moneyball II, les Athletics d'Oakland ont remporté la division l'an dernier, mais ont été encore sortis par les Tigers. Est-ce que la magie pourra opérer encore? Surtout que les Angels doivent faire oublier leur saison désastreuse de 2013. Et en plus, les Rangers du Texas ont acquis Prince Fielder. Quant aux Mariners, ils ont réussi à mettre la main sur Robinson Cano. Cela sera-t-il assez suffisant pour relancer la franchise? Je ne crois pas, même si ça pourra amener quelques victoires supplémentaires. Pour ce qui est des Astros, la reconstruction se poursuit. En espérant qu'ils puissent améliorer leur faible nombre de victoires de la saison précédente. Je me dois de pencher vers les A's, simplement parce que je préfère une équipe qui va titre le maximum d'un joueur et qui ne lance pas de l'argent par les fenêtres. 1-Oakland 2-Texas 3-Los Angeles 4-Seattle 5-Houston

LIGUE NATIONALE

EST

Davey Johnson, gérant des Nationals
En 2013, je m'attendais à ce que les Nationals, nos anciens Expos, terminent encore en tête de leur division, mais ce fut les Braves qui encore une fois ont su maintenir un rythme de croisière effréné pendant toute la saison. Est-ce que la même chose risque de se répéter en 2014? Probablement, même si on doit s'attendre à une saison nettement supérieure de la part des Nationals. Le poste de Davey Johnson a failli entre en jeu tellement Washington n'arrivait pas à gagner régulièrement. Ces deux équipes peuvent-elles être menacées? Les Mets s'affairent à payer Bobby Bonilla. Les Phillies sont en perte de vitesse constante depuis leur dernière série mondiale et les Marlins ne méritent que de perdre jusqu'à la fin des temps. 1-Atlanta 2-Washington 3-Philadelphie 4-New York 5-Miami

CENTRALE

Clint Hurdle, gérant des Pirates
Selon moi, la division centrale de la National est la plus intéressante. Une lutte à trois équipes entre les Pirates, les Reds et les Cardinals est à prévoir. Et personne ne sait qui pourra ravir les grands honneurs. La saison dernière, les Pirates n'ont pas échoué en deuxième moitié de saison et ont participé aux éliminatoires pour la première fois depuis 199, surtout en raison de la présence du Québécois Russell Martin qui a calmé les nerfs de tous les lanceurs de l'équipe! Les excellents Cardinals ont accédé à la série mondiale et les Reds avec leurs 90 victoires ont participé au match suicide contre les Pirates. Cependant, j'estime que les Cardinals sont encore les mieux outillés pour gagner le titre de la division. En bas de classement, les Brewers et les éternels tristes et malchanceux Cubs fermeront la marche. Imaginez, les Cubs n'ont pas gagné une série mondiale depuis 1908. Cette année-là, Babe Ruth fêtait son 13e anniversaire dans un orphelinat de Baltimore! 1-St-Louis 2-Pittsburgh 3-Cincinnati 4-Milwaukee 5-Chicago

OUEST

Don Mattingly, gérant des Dodgers
Les Dodgers dépenseront plus de 200 millions de dollars en masse salariale en 2014. C'est de l'argent, de la grosse argent. Est-ce que ça achète une bague de la série mondiale? Pas du tout. Tout ce que ça garantit, ce sont des prix de billets élevés. Bien sûr, les Dodgers comptent sur un excellent personnel de lanceurs, mais lorsque les attentes sont élevées, bien souvent, malgré tous les millions qu'ils gagnent, les joueurs n'arrivent pas à soutenir la pression. Je m'attends à une meilleure saison des Giants qui ont déçu avec seulement 76 victoires. On se serait attendu à bien plus d'une équipe qui a gagné la série mondiale en 2010 et 2012! Voilà pourquoi je crois que ce sont eux qui remporteront le titre de la section ouest. Les Diamondbacks pourront également connaître une bonne saison, mais ce ne sera pas suffisant. Les Rockies et les Padres devraient batailler un petit moment. 1-San Francisco 2-Los Angeles 3-Arizona 4-Colorado 5-San Diego

dimanche 30 mars 2014

Les Expos de 1994: 20 ans plus tard - Première partie

En 1994, les Expos de Montréal dominaient le baseball majeur avec une fiche incroyable de 74 victoires et seulement 40 défaites en 114 matchs, en route vers une saison de plus de 100 victoires, du jamais vu dans l'histoire de l'équipe montréalaise. Malheureusement, leur voyage de rêve s'est arrêté le 12 août 1994. Cette grève qui devait ne durer que deux semaines selon plusieurs, allait miner le baseball jusqu'en avril 1995.

En ce 20e anniversaire, et en marge des hommages qui leur ont été décernés en fin de semaine à Montréal, j'ai envie de vous présenter les joueurs qui la formaient ainsi que leur gérant, Felipe Alou. Mais avant de vous présenter cette belle et grande équipe, je vous présente en première partie les premiers pas qui ont mené à la meilleure équipe du baseball majeur!

En 1991, les Expos congédient leur populaire gérant Buck Rogers pour Tom Runnells, celui que l'on disait être l'homme de confiance du directeur-gérant David Dombrowski. Ce dernier quitte pour s'occuper du nouveau club d'expansion, les Marlins de la Floride. En mai 1992, un peu moins d'un an après avoir été embauché, Runnells est congédié par le nouveau directeur-gérant Dan Duquette et il le remplace par Felipe Alou déjà dans l'équipe d'entraîneur de la formation dans les filiales depuis belle lurette, mais avec le grand club cette année. On voyait un potentiel important dans cette formation et il n'était pas normal aux yeux de tous qu'elle n'ait qu'une fiche de 17 victoires et 20 défaites en 37 matchs. Le coup de barre est donné et l'équipe bataillera jusqu'à la fin pour chauffer les puissants Pirates menés par Barry Bonds. Sous la férule de Felipe, les Expos gagneront 70 matchs jusqu'à la fin de la saison et une frénésie s'emparera de la province de Québec.

Dan Duquette y était pour beaucoup dans les succès de l'équipe. Tout d'abord, il s'était départi du gros chat Andres Galarraga contre le droitier Ken Hill. Ensuite, il avait acquis John Wetteland des Reds, préalablement acquis des Dodgers, en compagnie de Bill Risley, contre le prospect Willie Greene, le releveur gaucher pénible Scott Ruskin et l'excellent voltigeur Dave Martinez. De plus, il avait échangé Barry Jones, releveur droitier qui a bousillé plus d'avance que quiconque durant la saison, contre le receveur Darrin Fletcher, jusque là un simple réserviste, et au grand plaisir de tous, il a rapatrié le Kid, Gary Carter. Finalement, après une année sur la liste des blessés, on pouvait apprécier tout le talent du jeune Moises Alou.

L'année suivante, Dan Duquette a continué de ramasser par ici et par là quelques bons releveurs et quelques réservistes excellents en mesure d'être efficaces en temps opportuns. Comme si le plan était dessiné pour que ces joueurs jouent ensemble assez de temps pour éclater au bon moment. Mais depuis le départ d'Andres Galarraga, les Expos ne trouvent pas de joueur de premier but de premier plan. Plusieurs vont alterner à cette position pendant deux saisons: Greg Colbrunn, Frank Bolick, Oreste Marrero, Derrick White, Archi Cianfrocco et même le grand Tim Wallach. Ailleurs, toutes les places étaient brillamment comblées.

En 1993 donc, les Expos connaissent une saison intéressante, mais ne peuvent rattraper les Phillies qui sont partis en trombe depuis le début de la saison. L'équipe maintient une fiche de .500 depuis le début de la saison. Le 18 août, les Expos possèdent une fiche décente de 63 victoires et 58 défaites, mais ils sont à 14 matchs et demi de la tête, loin des Phillies. Tout à coup, ils explosent. Ils vont finir l'année avec 31 victoires et 10 défaites et aboutir à seulement trois matchs de Phillies. Une semaine de plus et les Phillies étaient cuits. On aura droit à une série de trois matchs dramatiques en septembre 1993 contre Philadelphie où des moments d'émotions fortes seront vécus, surtout après la terrible blessure subie par Moises Alou. C'est clair, le message est lancé à toute la ligue, l'année 1994 sera la leur.

jeudi 27 mars 2014

Jays et Mets débarquent au Stade Olympique

L'annonce a été faite au mois de septembre dernier et nos billets sont achetés depuis. Mes compagnons de voyage de baseball et moi embarquons pour le retour du baseball à Montréal. Un retour attendu, qui nous rend tous fébriles.

Aucun match de baseball professionnel n'a été joué au Stade Olympique depuis septembre 2004, soit depuis le départ des Expos. Un moment triste et inoubliable qui nous amène à se poser des questions sur l'intérêt des Québécois envers le baseball et même envers tous sports n'étant pas du hockey, correction, n'étant pas les Canadiens.

Mais les doutes vont se dissiper solidement en fin de semaine, car on raconte que plus de 80 000 billets ont été vendus pour les deux matchs. Sans exagérer, on pourrait atteindre le chiffre de 100 000 spectateurs pour les deux rencontres.

Pour l'occasion, plusieurs fêtes seront célébrées. Vendredi soir, partie à laquelle nous assisterons, ce sera la soirée hommage au «Kid», Gary Carter. Le plus grand receveur de l'histoire des Expos et un des grands de sa profession est décédé d'un cancer il y a deux ans. Bien qu'il ait été honoré à quelques reprises depuis sa mort, jamais on a pu le faire chez lui, au Stade Olympique.

Nous sommes fins prêts pour le match. Dès la fin des classes, je quitte Gatineau, ramasse le fils d'un collègue et je vais rejoindre les deux autres qui sont déjà sur les lieux du crime. Déjà plusieurs amis et même membres de ma famille seront sur place.

Samedi, nous n'assisterons pas au match, mais il sera présenté à TVA Sports. Cette fois-ci, ce sont les membres de la meilleure équipe du baseball, les Expos de 1994, qui seront honorés avant la partie. J'aurais aimé qu'ils se trouvent tous sur place, mais les meilleurs y seront: Walker, Felipe, Moises, Cordero, Pedro, Fassero, Grissom et même Denis Boucher, Claude Raymond et Éric Gagné, récipiendaire du trophée Cy Young en 2003.

Ce sera tout un événement. Assez fort pour reconsidérer Montréal dans le baseball majeur? Pas certain. Malgré le projet de Warren Cromartie et les rumeurs de relocalisation des Rays de Tampa Bay vont bon train, le baseball ne peut risquer un retour à Montréal. Le stade olympique tombe en ruines et aucun projet de construction d'un nouveau stade existe. Mais Dieu que ce serait HOT!

dimanche 23 mars 2014

TERENCE HILL ET BUD SPENCER: LE SUPER DUO

De 1967 à 1994, Terence Hill et Bud Spencer ont fait équipe dans pas moins de 17 films. De ce prolifique duo comique, je me souviens ma jeunesse où je regardais les films qui étaient présentés au Cinéma de 17 heures à Radio-Canada, mais aussi parfois durant la saison estivale. Mon père et moi aimions bien les aventures de Hill et Spencer. Aujourd'hui, plusieurs années je vous propose un billet sur l'historique de ces clowns du grand écran.

TERENCE HILL

Terence Hill, de son vrai nom Mario Girotti, est né le 29 mars 1939 à Venise en Italie. Jeune, il aimait bien la natation et il a participé à plusieurs compétitions. Dès l'âge de 12 ans, le réalisateur Dino Risi l'a remarqué durant une compétition et il l'a invité à participer à un film, Vacanze col gangster. Depuis ce jour, Hill n'a pas chômé. Il joue dans un premier film avec Bud Spencer en 1959, mais les deux ne partageaient pas l'écran. Quelques années, plus tard, Terence Hill fit sa marque dans des westerns spaghettis, particulièrement dans Dieu pardonne... pas moi!. C'est dans ce film qu'il partage pour la première fois l'écran avec celui qui partagera la vedette avec lui 17 fois en 27 ans, Bud Spencer. Toutefois, il peut jouer sans son acolyte dans des productions de premier plan de grands noms du cinéma, dont Mon nom est personne en 1973, produit par Sergio Leone avec Henry Fonda. C'est en 1967 que l'acteur change son nom afin de l'américaniser pour plaire au public des États-Unis. Tout le monde changeait son nom, disait-il.

BUD SPENCER

Bud Spencer, de son vrai nom, Carlo Pedersoli, est né le 31 octobre 1929 à Naples en Italie. Tout comme son partenaire à l'écran, Spencer a pratiqué la natation, mais à un très haut niveau, soit aux Olympiques, en 1952 à Helsinki et en 1956 à Melbourne. Il commence lui aussi à jouer dans quelques films et tout comme Terence Hill, il change son nom de naissance. Il choisit Bud en raison de la bière Budweiser et Spencer n hommage à son acteur favori Spencer Tracy. Le succès de Dieu pardonne... pas moi! lancera sa carrière internationale. Outre les films où il partagera l'écran avec son bon ami, Spencer aura aussi une carrière prolifique comme seule tête d'affiche et son physique unique fera de lui un acteur inoubliable.

LES 17 FILMS

17 films, 27 ans.

1967: Dieu pardonne... moi pas!
1968: Les Quatre de l'Ave Maria
1969: La Colline des bottes
1970: On l'appelle Trinita
1971: On continue à l'appeler Trinita
1971: Deux Loustics en bordée
1972: Maintenant, on l'appelle Plata
1974: Les Deux Missionnaires
1974: Attention, on va s'fâcher!
1976: Deux Super-flics
1978: Pair et impair
1979: Cul et Chemise
1981: Salut l'ami, adieu le trésor
1983: Quand faut y aller, faut y aller
1984: Attention les dégâts
1985: Les Super-flics de Miami
1994: Les Trouble-fête

Terence Hill joue le beau blond séducteur, Bud Spencer la grosse brute au coeur tendre.

Aujourd'hui, Terence Hill est toujours actif à la télévision italienne. Quant à Bud Spencer, il lui arrive de participer à des séries télévisées, mais il a un peu oeuvré en politique et est impliqué dans la fédération italienne de natation

mercredi 19 mars 2014

TRUE DETECTIVE

True Detective est une série télévisée américaine diffusée à HBO. D'une durée d'une heure par épisode, la série en compte huit au total. Elle met en vedette deux têtes d'affiche du cinéma américain, Woody Harrelson et le nouvel oscarisé Matthew McConaughey.

L'histoire est celle de deux détectives, Rustin Cohle (McConaughey) et Martin Hart (Harrelson), et leur enquête sur la découverte d'une femme morte, près d'un arbre, dans un champ de canne à sucre, coiffée de bois de cerf et tatouée de dessins sataniques. Alors qu'ils pensent avoir mis la main sur les coupables, ils apprennent que le meurtrier court toujours et découvrent de plus en plus de détails sordides dans leur quête. Les deux ont à coeur les enfants et leur parcours les mènera loin dans la cruauté faite à leur égard.

L'histoire est solide et complexe, mais surtout, elle travaille en profondeur les deux personnages principaux, leur relation professionnelle, mais aussi leurs relations personnelles. Chaque homme a un passé et des démons qui font ce qu'ils sont devenus aujourd'hui.

Rustin Cohle est célibataire, son couple n'a pas duré après qu'il ait perdu sa fille dans un accident de voiture. Depuis, il a sombré dans une dépendance aux drogues, il est un inspecteur aux idées parfois tordues, très philosophiques et il peut faire avouer un crime en moins de 10 minutes. Son style ne plait pas à son entourage.

Quant à Martin Hart, il est très respecté par ses pairs et pourrait aspirer à des fonctions supérieures. Marié et père de deux enfants, il est souvent absent en raison de son travail ou bien de son batifolage occasionnel. Il a un penchant pour la bouteille et n'est pas toujours emballé par les réflexions souvent trop profondes de son partenaire.

La série se veut une anthologie, dans la mesure où on recommencera avec un nouveau casting pour la prochaine saison. Donc, l'intrigue dure huit épisodes et rien en principes ne devrait pas être résolu, à moins qu'on nous réserve des surprises. Et comme la série a été acclamée par la critique et par le public, il est fort probable que deux vedettes de premier plan se laissent tenter par le médium de la télévision.

Parlant des deux vedettes principales de True Detective, leur jeu est solide et Matthew McConaughey livre une performance renversante, laissant dans l'oubli cette image de séducteur dans des films romantiques ou bien le manque de crédibilité qu'il affichait dans des rôles de leader comme U-571 ou bien Reign of Fire. Il se glisse parfaitement dans la peau du policier Rustin Cohle, se fondant complètement dans le décor. Et on peut remarquer qu'il esttoujours au même poids rachitique que lorsqu'il a tourné Dallas Buyers Club.

Pour ce qui est de Woody Harrelson, il amène un jeu nettement plus élevé que ce que à quoi il nous a habitués au fil de sa carrière. La chimie entre les deux est palpable, ils se complètent autant qu'ils peuvent se détruire.

Pour les amateurs de cinéma qui ont de la mémoire, McConaughey et Harrelson partageaient l'écran dans le remake américain de Louis 19 (Ed TV).

Pas de date n'est annoncée pour la suite, mais je crois que nous devrons attendre l'an prochain pour connaître les nouvelles intrigues. Cependant, les vedettes seront connues sous peu et le tournage ne saurait tarder.

jeudi 13 mars 2014

Donner ou non de l'importance à Gab Roy

Gab Roy, de son nom complet Gabriel Roy, est un blogueur et aspirant humoriste qui sévit sur le web en proposant des billets parfois très crus sur l'actualité et ses acteurs. Il avait fait un passage très remarqué à l'automne à la messe dominicale de Guy A. Lepage, Tout le monde en parle. Son invitation était due à un de ses plus récents billets où il proposait à Mariloup Wolfe, momentanément séparée de Guillaume Lemay-Thivierge, une relation sexuelle intense à la limite du viol.

Malgré le peu de temps que le texte soit resté en ligne, il a fait le tour de la planète web assez rapidement. Les adeptes de Gab Roy et lui-même vont se cacher derrière la liberté d'expression pour justifier les mots contenus dans cette fameuse lettre. À l'inverse, la majeure partie de la population va être outrée de ce texte dégoûtant, dégradant, destinée à une personne aimée du public, mère de deux enfants, belle-mère d'une autre enfant et conjointe d'une des vedettes les plus en vue de la télévision.

L'histoire a fait perdre des commanditaires à Roy qui se fiait sur eux pour vivre de sa plume. Qui plus est, Mariloup Wolfe a déposé une poursuite d'une valeur de 300,000$ à l'endroit de Gab Roy dont les bénéfices (si je peux m'exprimer ainsi) iront à des organismes venant en aide aux femmes.

Je blogue moi aussi, je n'utilise pas toujours des termes doux, surtout lorsque je traite des émissions de TVA que je trouve la plupart du temps insignifiantes, mais il semble que je demeure dans les limites du raisonnable. Mais ce que fait Gab Roy, dans son style bien à lui, c'est dépasser les limites et bousculer sans filtre.

Ce qu'il a écrit sur Mariloup Wolfe est répugnant, surtout provenant d'un père de famille (il a deux enfants). Sans y faire référence, il les implique dans ses discours orduriers et seront éventuellement pointés du doigt comme étant les enfants du blogueur Gab Roy. Et si on dit que les enfants suivent les traces des parents, ce ne sera pas beau la manière dont ils vont traiter les femmes ou les hommes.

Mais si Gab Roy avait voulu réellement faire de l'humour? Si selon lui, il fallait prendre vraiment son texte à un dixième degré, que chacun des mots écrit ne réflétait pas tout à fait sa pensée? Si c'est vraiment de l'humour, pourquoi être aussi vulgaire? Pourquoi agresser au passage Guillaume Lemay-Thivierge, son frère Vincent et même l'ex-femme de Jean Airoldi? Pourquoi tout ce grabuge? Le seul endroit que je considère être réellement humoristique, c'est qu'il dit de laisser jouer les enfants avec des ciseaux ou un fusil à plomb, on le sait, aucun père intelligent ne ferait cela, il n'est pas sérieux, je fais des farces semblables à ma conjointe des fois.

Il serait intéressant que ce type parle sans vulgarité et dise ce qu'il pense de la société en générale ou du couple Wolfe-Lemay-Thivierge. Bref, qu'il se rend utile à la société.

Doit-on donner de l'importance à Gab Roy? À lui, non, à son propos, oui.

lundi 10 mars 2014

LE COQ DE ST-VICTOR

Sorti en salle le 21 février, j'ai finalement vu Le Coq de St-Victor, ce film d'animation entièrement réalisé au Québec. Un beau petit film pour toute la famille, qui malgré 80 minutes petites minutes, s'allonge un peu trop.

Au temps la technologie se mesurait à la qualité des efforts physiques que l'on faisait, un coq se réveille chaque matin à 4 heures pour réveiller le village de St-Victor, d'ardents travailleurs, fiers, mais aussi exaspérés de leur coq trop matinal.

Triste d'être autant rejeté par la population, le coq souffre d'une dépression et il est aussitôt échangé au village de St-Benoit contre un âne. Mais voilà, tout le village de St-Victor sombre dans la paresse et le travail ne se fait plus. On essaiera alors de rapatrier le coq, coûte que coûte.

Le scénario est simple et malgré quelques longueurs, l'histoire plait aux enfants. Cependant, même avec le caractère fort de certains personnages et les voix connues que les représentent, on peut sentir un léger manque d'humour. Les situations peuvent toutefois laisser place à des sourires ou à des morales importantes.

On peut reconnaître les talents vocaux de Guy Nadon, Anne Dorval, Guy Jodoin, Gaston Lepage, Paul Ahmarani, Mariloup Wolfe et Benoit Brière, dans le rôle du narrateur. Mais du lot, c'est le timbre de Guy Nadon qui est le plus puissant, dans le rôle du bourru Lucien Thomassin.

Et après tout, juste pour le fait de nous ramener à une époque de calme, à la campagne, le Coq de St-Victor vaut le détour.

La blessure de Price

Carey Price a une belle médaille d'or autour de son cou, mais depuis son retour des Olympiques, il n'a chaussé les patins qu'une seule fois, pour s'apercevoir qu'il avait aggravé une blessure à un genou. Blessure dont personne n'avait entendu parlé jusqu'à ce qu'il quitte promptement le complexe d'entraînement de Brossard il y a deux semaines.

En son absence, la fiche du Canadien est de trois victoires, 3 défaites et 1 défaite en surtemps. Peter Budaj est excellent dans un rôle de second lorsqu'il est utilisé sporadiquement, mais quand vient le temps de prendre la charge de numéro 1, c'est beaucoup plus complexe. L'adjoint Dustin Tokarksi a remporté la seule rencontre où il a obtenu un départ, soit contre les puissants Ducks le 5 mars dernier. Mais ni l'un, ni l'autre ne peut remplacer adéquatement Carey Price.

En cas d'absence prolongée, le directeur-gérant Marc Bergevin a acquis Devan Dubnyk des Predators de Nashville. Mais ce ne sera sûrement pas lui qui va ravir le poste à Budaj ou Tokarski. Cela m'amène à me poser la question loufoque, mais combien plausible: Marc Bergevin aurait-il pu rapatrier Jaroslav Halak pour terminer la saison? Bien des Madeleines Price auraient crié au meurtre, mais cela aurait assuré une stabilité devant le filet.

Sauf que la semaine dernière, Carey Price a rassuré les partisans et son fan club médiatique en disant que si le Canadien était en séries, il serait devant le filet. Rassurant certes, mais à quel point? La date prévue de son retour n'a toujours pas été annoncée et rien n'indique qu'il sera en uniforme mercredi soir à Montréal.

Qui aurait cru que je m'ennuierais de l'absence de Carey Price?

samedi 8 mars 2014

Roberto Luongo est finalement libéré

Roberto Luongo, heureux de retourner en Floride
Après avoir signé un contrat à trop long terme avec les Canucks qui le liait avec son équipe jusqu'en 2022, le gardien de but montréalais Roberto Luongo a vu son souhait exaucé: quitter Vancouver, une équipe en déroute dirigée par le bouffon colérique John Tortorella. Il se retrouve maintenant avec les Panthers, avec lesquels il a évolué de 2000 à 2006 et où il s'est élevé au rang des meilleurs de sa profession.

Même si Luongo a gagné la médaille d'or olympique devant ses partisans aux Jeux de 2010 et même s'il a amené son équipe en finale de la Coupe Stanley en 2011, il n'était plus dans les bonnes grâces de personne. Lui-même, il en avait assez de son contrat de fou indestructible. En Floride, loin de la pression, Luongo pourra jouer pour le plaisir et refaire des Panthers une équipe respectable comme elle le fut au temps où John Vanbiesbrouck veillait au grain devant leur filet.

Dès son premier match hier soir contre les Sabres, Luongo s'est distingué en réalisant son 66e blanchissage en carrière. Même si c'est peine perdue pour la Floride avec seulement 20 matchs à faire, il est clair que l'équipe pourra jouer les trouble-fête dans le dernier droit.

Rappelons que Roberto Luongo a été le premier choix des Islanders, 4e au total, en 1997. Après sa première saison devant les poteaux, le directeur-gérant des Islanders, l'imbécile Mike Milbury, a décidé d'échanger Luongo en Floride pour mettre la main sur le premier choix de l'encan 2000, qui devint un certain Rick DiPietro. On connaît l'histoire de ce dernier: énorme contrat de 15 ans, multiples blessures, problèmes de santé mentale, etc.

Quand j'ai appris l'échange de Luongo, j'étais heureux pour lui. Sincèrement. Seulement le fait de quitter un entraîneur-chef comme John Tortorella, ça doit être le paradis sur Terre. Et bon, il n'aura pas à affronter les Blackhawks en séries. Et finalement, la douce moitié de l'homme a de quoi être heureuse, elle est originaire de la place.