mercredi 5 septembre 2012

Une nouvelle ère ternie par la folie

Pauline Marois, Première ministre du Québec
Ce fut serré, mais le Parti Québécois reprend le pouvoir, une première depuis 2003. Et pour la première fois dans l'histoire du Québec, ce sera une femme qui sera à la tête de la province. En effet, madame Pauline Marois s'est sauvé avec 54 des 125 sièges, seulement 4 de plus que le Parti Libéral de Jean Charest, lui-même battu dans son comté. Le nouveau parti formé par François Legault, la CAQ, n'a remporté que 19 sièges. Quant à Québec Solidaire, son nombre de sièges a doublé avec la victoire de la chef Françoise David.

Cette belle soirée électorale a été ternie par une tentative d'attentat alors qu'un forcené a dirigé des coups de feu en direction du Métropolis, lieu de rassemblent des membres du PQ. Bien évidemment, c'est la chef Pauline Marois qui était visée. Une personne est morte et une autre est blessée. Un feu a même allumé, mais il a été rapidement maîtrisé par le service d'incendie de la ville de Montréal.

L'hurluberlu a été plaqué au sol par les policiers puis amené au quartier général de la police de Montréal. Cet homme de 62 ans, inconnu des milieux policiers, a déclaré: «Les Anglais s'en viennent, les Anglais s'en viennent, it's gonna be a fucking payback.»

L'étroitesse d'esprit de cet intellectuel laisse présager des jours difficiles pour ce nouveau gouvernement qui n'aura pas les coudés franches pour imposer totalement sa vision de la gouvernance du Québec. Pauline Marois sera constamment épiée, ses gestes seront scrutés à la loupe. Bref, on fera vivre un mauvais quart d'heure à la première femme première ministre du Québec. C'est donc dire que ce sera un incroyable défi que de convaincre le Québec, de plus en plus anglicisé, de faire l'indépendance.

Pour nous tous, ça ne change rien. C'est le train train quotidien. La région de l'Outaouais a encore voté aveuglément par des cochons rouges. Dans mon comté, c'est Charlotte L'Écuyer qui s'est assurée d'un autre mandat. Elle a avoué la semaine dernière ne pas avoir fait grand chose pour son comté durant son dernier mandat. «Les décisions viennent d'en haut, pas de moi.» C'est dire comment elle ne sert à rien. J'ai décidé de faire confiance à Geneviève Gendron-Nadeau, fille de l'ancien député bloquiste Richard Nadeau. Cette jeune femme de 25 ans aurait incarné le changement. Sauf que les vieux anglais aiment mieux demeurer dans leur cour, de peur que si le Québec se sépare, il se retrouve en Tanzanie.

Mon ami Jean-Sébastien Roy, fidèle fefan libéral, a perdu encore ses élections. 

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