La grève étudiante «fêtait» son 100ème jour cette semaine. Pour l'occasion, une marée rouge a déferlé dans les rues de Montréal. Une mer de monde qui voulait aussi signifier sa désapprobation face à la loi 78 votée par le gouvernement Charest. Un gouvernement visiblement plus préoccupé par le Brésil et le Nord que ceux qui seront les cerveaux de demain dans l'élaboration du plan Nord.
Pendant ce temps, la ministre Michelle Courchesne dit qu'elle veut rencontrer les dirigeants des associations étudiantes, mais ils ne sont pas rejoignables. Elle est bien bonne celle-là. Aujourd'hui, ne pas être en mesure de rejoindre quelqu'un de public est signe de déficience mentale assez profonde. Ce n'est pas compliqué: TU FAIS TON INVITATION PAR LE BIAIS DES MÉDIAS. Qu'elle ne vienne pas dire qu'elle n'est pas capable les trouver, ils promènent à Montréal, sont constamment en entrevue. Faut vraiment être cloche pour ne pas les trouver. Je me répète tellement c'est facile.
Quant à Gabriel Nadeau-Dubois et ses pas de CLASSE, il serait temps qu'il rentre dans le rang, c'est-à-dire qu'il négocie, qu'il amène des solutions, pas seulement des complaintes. On ne voit pas comment le conflit va se régler quand tu as des crétins au gouvernement et une espèce de pro-anarchiste à la tête d'un mouvement. Et au lieu de se monter sur leurs grands chevaux et ne pas vouloir négocier s'il est question de moratoire ou de baisse de frais d'études, cessez de niaiser et montrer l'exemple: assoyez-vous ensemble, discuter, prenez un thé, une bière, un expresso, mais calvaire, arrêtez de bouffoner!
Meanwhile, Jean Charest is proud to talk about The Plan Nord to his fellow Canadians.
Sur la photo, de Jacques Nadeau du Devoir, on voit que Jean Charest a bien plus de plaisir avec des jouets, nostalgie de son carré de sable d'enfance.
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