mardi 27 avril 2010

Je n'ai plus de mots

Il y a des performances en séries qui marquent l'imaginaire des amateurs de hockey. Que ce soit Ken Dryden, Patrick Roy ou plus récemment José Théodore, chacun a su tirer son épingle du jeu et être invincible au moment où il le fallait le plus.

Les plus vieux se rappelleront de Dryden en 1971 où le jeune gardien avait éliminé les puissants Big Bad Bruins en 7 rencontres. D'autres, comme moi, se souviennent des arrêts spectaculaires de Patrick Roy en 1986 et 1993 où son invincibilité a rendu possible la conquête du Saint-Graal. Et qui n'a pas oublié Théo en 2002 contre les Bruins, plus particulièrement un samedi après-midi à Boston où il avait neutralisé ses adversaires grâce à des petits miracles.

Hier soir, les prouesses de Jaroslav Halak avaient quelque chose d'inexplicable, rien ni personne ne pouvait le battre, c'était un mur de brique impénétrable, tout cela allait bien au-delà de la magie à laquelle je fais référence depuis déjà plusieurs mois. C'était quelque chose qui ne se nomme pas, qui n'a pas d'égal.
Il voyait tout, parfois chanceux, mais toujours fantastique. Son arrêt qui m'a le plus marqué s'est produit en 2e période lorsque le défenseur Joe Corvo s'est amené et il a vu Halak stopper son tir à bout portant. Pas de sens, j'étais sous le choc.

De quoi faire perdre la tête aux vedettes de Washington. Combien de fois a-t-on vu ces superstars lever les yeux au ciel à la suite d'un arrêt miraculeux de Halak ? Je ne sais pas si le doute s'est installé dans la tête des joueurs des Capitals, mais ils n'ont plus le choix, car sinon ce sera un été d'enfer pour la totalité de l'équipe et Bruce Boudreau ira pointer au bureau de chômage assez rapidement. Tout cela en raison d'un certain # 41.

La partie de mercredi soir sera sans doute la plus difficile de la série, la plus âprement disputée, celle sans lendemain où toute l'énergie laissée sur la glace aura des effets dévastateurs sur ceux qui auront la chance d'accéder à la ronde suivante. Je ne sais pas qui va gagner, je ne sais pas si le Canadien est à bout de souffle, je ne sais pas si les Capitals sont à court de réponses, mais je sais une chose: la magie de Halak est irrésistible. Posez-vous la question: Varlamov ou Théodore peuvent-ils battre Halak ?

En terminant, voici une prière qui circulent sur les ondes de NRJ 94.5


HALAK, Toi qui es dans les buts, Que ton plastron soit sanctifié, Que tes pads règnent, Que ta vue ne soit jamais obstruée À cinq contre cinq ou en désavantage. Donne-nous aujourd’hui notre victoire en série. Pardonne-nous nos huées Comme nous pardonnons aussi à Melanson qui nous a offensés Et ne nous soumets pas à la défaite, Mais délivre nous d'Ovechkin. Amen!»


L'image de Halak est tirée du site www.ckacsports.com

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