mercredi 4 novembre 2009

Les mises en échec sauvages

Je viens de regarder la mise en échec qui a lieu vendredi soir dernier entre les Otters d'Erié et les Rangers Kitchener. Le défenseur de Kitchener, Ben Fanelli, est en arrière du filet où il cueille la rondelle. Voyant du coin de l'oeil le joueur d'Erié, Michael Liambas, foncer sur lui, il se tourne vers la bande et se fait ramasser solidement.

J'ai revu la reprise dix fois et on voit carrément le joueur d'Erié prendre un élan pour faire son plaquage. La victime veut réellement se protéger quand elle voit un fou furieux arriver comme ça. Peut-être que s'il lui avait fait face, la conséquence aurait été moins pire, malgré que toutes ses dents auraient été cassées. Aussi, avec l'élan que l'agresseur a pris, il est impossible pour lui de s'arrêter au moment où il voit son adversaire se tourner.

Toutes les ligues doivent arriver à une réglementation stricte, mais logique. Plusieurs plaquages par derrière ne sont pas dangereux car le joueur plaqué est directement sur la bande et que le plaqueur n'a pas pris d'élan. D'autres ne s'avèrent qu'une petite poussée, mais en raison de la distance entre le joueur et la bande, celui-ci peut se faire écraser la face et perdre toute sa denturologie.

La LNH est incapable de prendre cette décision car elle est trop biaisée. À l'époque, on avait suspendu 25 matchs Chris Simon car il avait tenté de piétiner un adversaire. Chris Pronger fait la même chose, mais étant donné son statut, on lui donne un match. Puisque la colère avait retenti de partout dans les médias, on avait majoré à 8 matchs la suspension. Chris Simon était furieux, avec raison.

On peut bien faire les règlement qu'on veut, mais l'application sera toujours faite selon le joueur concerné. Gary Betmann avait suspendu 21 matchs Dale Hunter en 1993 pour son assaut envers Pierre Turgeon. Depuis, des gestes pires n'ont pas mérité telle suspension, l'association des joueurs protégeant plus le coupable que la victime.

Que d'illogisme.

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