lundi 12 janvier 2015

MON ANNÉE CINÉMA 2014

Plus les années avancent, plus les productions cinématographiques se répètent et l'originalité prend le bord des oubliettes. On mise sur des valeurs sûres qui feront courir les gens, même si on sait pertinemment que le contenu ne sera jamais récompensé de quelque manière que ce soit lors des cérémonies prestigieuses de remises de prix. Au moins, des films se démarquent plus que d'autres. Voici un compte-rendu bref de ce que j'ai apprécié et moins apprécié durant l'année cinéma 2014. Il est à noter que je compte voir bien des films sortis en 2014 dans les semaines à venir, mais qui ne feront pas partie de ce billet.

LE TOP

1987. Après 1981, Ricardo Trogi revient à la charge avec 1987. Tiré de ses folies de jeunesse, le film nous plonge dans des souvenirs qui nous rappellent du bon temps. Parlant de bon temps, ce film nous en procure sans arrêt.

BOYHOOD (Jeunesse). Tourné sur une période de 12 ans, Boyhood est l'histoire d'un jeune garçon et de ses apprentissages au fil du temps jusqu'à l'âge adulte. Une réussite sur toute la ligne, sauf l'épouvantable doublage francophone réalisé par un groupe d'incompétents.

EDGE OF TOMORROW (Un Jour sans lendemain). Un officier militaire est parachuté dans une guerre contre une race extraterrestre qui peut recommencer les jours et voit l'avenir. Lorsqu'il est investi des mêmes pouvoirs, il arrive à trouver des moyens pour mettre fin à la guerre. Tom Cruise se lance à fond dans la science-fiction dans ce film très réussi.

GONE GIRL (Les apparences). Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, la femme de Nick Dunne disparaît. A-t-elle été enlevée ou est-elle tout simplement partie? Thriller, humour noir, enquête policière, Gone Girl est un des meilleurs films de l'année, surtout grâce à Rosamund Pike qui sort définitivement de l'ombre dans le rôle de cette «folle» Amy Dunne.

GUARDIANS OF THE GALAXY (Les Gardiens de la galaxie). Action, humour et science-fiction, c'est la recette de ce film provenant de l'écurie Marvel. Mais dans ce films, succès de l'été 2014, les superhéros sont absents, laissant plutôt toute l'espace à cinq antihéros à l'agenda personnel précis. Une belle surprise attend les fans après le générique.

X-MEN: DAYS OF FUTURE PAST (X-Men: Jours d'un avenir passé). Wolverine revient dans le passé pour que ses partenaires du futur (Professeur X et Magneto) se lient d'amitié afin de contrer la fin de l'existence des mutants mais du monde entier. Tourné à Montréal, ce dernier X-Men est vraiment une rencontre bourrée d'étoiles.

DAWN OF THE PLANET OF THE APES (L'aube de la Planète des Singes). On croyait la race humaine effacée suite au virus mortel qui a décimé presque la Terre entière dix ans plus tôt. Non, les singes découvrent que des hommes vivent encore. Alors que le chef des primates, César, tente un rapprochement avec les homos sapiens, la révolte gronde au coeur des singes et des hommes. Le 8e film de la série de la Planète des Singes serait-il le meilleur? Nous sommes pas loin de la vérité.

THE LEGO MOVIE (Lego: le film). Une aventure en Lego, je pensais que ce serait une catastrophe. Au contraire, l'animation est complètement renversante et le scénario est vraiment très original.

POSITIF

LE COQ DE ST-VICTOR. Un film d'animation québécois, c'est rare. Dans ce cas-ci, le film s'avère bien fait, surtout grâce à des voix bien de chez nous. J'espère que le cinéma québécois pourra en produire d'autres.

THE EQUALIZER (Le Justicier). Un employé d'une quincaillerie au passé nébuleux vient en aide à jeune prostituée. Mais il se mettre le pied dans un engrenage mortel. Même à 60 ans, Denzel Washington possède une présence de feu à l'écran.

THE HUNDRED-FOOT JOURNEY (Le Voyage de cent pas). Une famille indienne se rend jusqu'en France suite à un événement malheureux. Le paternel décide d'y ouvrir un restaurant indien, mais devant celui hautement coté d'une Anglaise. Sympathique film mettant en vedette la Québécoise Charlotte LeBon, fille de Brigitte Paquette,

THE HUNGER GAMES: MOCKINGJAY PART I (Hunger Games: Le Geai Moqueur 1ère partie). Ayant survécu à sa deuxième participation aux Hunger Games, Katniss Everdeen doit devenir le symbole de la rébellion. Ce film, dont on connaîtra la conclusion l'an prochain, ne se veut qu'une passerelle lucrative entre Catching Fire sorti en 2013 et l'opus final prévu pour novembre 2015. À l'écran, Jennifer Lawrence et Philip Seymour Hoffman livrent la marchandise.

LA PETITE REINE. Voici le parcours pas mal véridique de la cycliste Geneviève Jeanson (Julie Arseneau dans le film), entraînée un peu malgré elle, dans le tourbillon de la performance et du dopage sportif. Bonne réussite qui montre comment on peut mettre le pied dans un engrenage fatal si la pression extérieure est forte et maladive.

PLANES: FIRE & RESCUE (Les Avions: les pompiers du ciel). Dusty, le sympathique avion d'épandage devenu avion de cours, est contraint de renoncer à sa carrière. De ce fait, il la réoriente avec un groupe d'avions éteignant des feux de forêt. Rien de très spécial dans un scénario facile, mais des images très bien réussies qui apportent de beaux moments de divertissement pour les enfants.

MOYEN

THE AMAZING SPIDER-MAN 2 (L'Extraordinaire Spider-Man 2). Plus d'effets spéciaux pour une originalité qui est perdue depuis fort longtemps. C'est bien dommage, mais à force de se répéter, on vient qu'à savoir si ce qui va arriver.

CAPTAIN AMERICA: THE WINTER SOLDIER (Capitaine America: Le soldat de l'hiver). Quand je regarde Capitaine America, j'interchange les personnages et je vois tantôt Iron Man, tantôt Thor ou bien leurs fidèles ennemis. En toute franchise, les héros de Marvel ne se démarquent réellement que lorsqu'ils sont en équipe.

DUMB AND DUMBER TO (La Cloche et l'idiot 2). Harry et Lloyd sont de retour après 20 ans et ils toujours aussi cloche et idiot. Les jokes de pet et de rot dominent ce film, même s'il est agréable de revoir les deux acteurs principaux.

THE EXPENDABLES 3 (Les Sacrifiés 3). Pour on ne sait trop quelle raison, Sylvester Stallone vire ses fidèles collègues de combat pour trouver une jeune équipe de mauvais acteurs. Heureusement, ses joyeux cabotins reviennent à temps pour sauver la mise. Combien de personnages inutiles, on ne sait trop. De ce lot de vedettes au passé glorieux loin derrière, seul Mel Gibson vole la vedette.

GODZILLA. Le valeureux dinosaure de temps modernes a vu le jour en 1954 au Japon. Bien qu'il soit un emblème du cinéma du pays du Soleil levant, ce sont les Américains qui tentent de le faire revivre au cinéma. En 1998, ce fut une catastrophe signée Roland Emmerich. Cette fois, loin d'être catastrophique, le film se perd dans des explications scientifiques au détriment de la présence ô combien important du personnage principal: Godzilla, présent seulement 8 minutes.

JACK RYAN: SHADOW RECRUIT. Qu'ont en commun Alec Baldwin, Harrison Ford, Ben Affleck et Chris Pine? Ils ont tous joué au cinéma le personnage Jack Ryan créé par le romancier Tom Clancy. Dans cette nouvelle mouture, autre tentative pour relancer la série, Chris Pine tente d'avoir l'air d'un brillant agent de la CIA. N'est pas Harrison Ford qui veut.

LES MAÎTRES DU SUSPENSE. Michel Côté est un véritable poids lourd du cinéma et du théâtre québécois. Son seul nom fait coureur les foules, que le film soit bon ou pas. Ajoutez à cela Robin Aubert et Antoine Bertrand et c'est la recette du succès. Oui, mais pas tant que cela, surtout que les extravagances dénaturent parfois ce film québécois.

MALEFICENT (Maléfique). Produit dans la lignée des Alice au Pays des merveilles et Monde fantastique de Oz, Maleficent met en vedette Angelina Jolie qui promet de se venger du prince Stéphane qui l'a trahie en jetant un mauvais sort à son enfant, Aurore, la belle au bois dormant. Vite regardé, vite oublié.

THE MAZE RUNNER (Le Labyrinthe). Si Hunger Games n'avait pas connu de succès, on n'aurait jamais connu Maze Runner ni Divergent. Bien que Maze Runner ne se distingue pas négativement, on manque la présence d'un scénario et d'une vedette principale solide.

QU'EST-CE QU'ON A FAIT AU BON DIEU? Quatre filles et toutes mariées avec des individus de races différentes. Les parents en ont plein les bottines. Les films français semblent souvent souffrir du même problème, ils s'étirent et s'étirent sans être nécessairement longs.

ROBOCOP. Refaire Robocop, c'est un peu dans l'espoir de montrer comment les effets visuels sont efficaces et faire revivre une franchise qui pourrait aujourd'hui être fortement lucrative. Bien que les scènes d'action soient très réalisées, nous sommes loin du Robocop original et de sa société futuriste dystopique.

RIO 2. Peut-être qu'une seule aventure du fameux perroquet bleu aurait été suffisante. Mais voilà que l'on récidive avec une deuxième dans laquelle Blu rencontre sa belle famille. Vous avez sans doute vu quelque chose de semblable dans Meet the Parents, the Fockers, etc.

LES VACANCES DU PETIT NICOLAS. Suite directe du Petit Nicolas sorti en 2009. Comme l'acteur principal du premier film a grandi et vielli, on l'a bien sûr remplacé, compte tenu que le Petit Nicolas ne vieillit pas. Malgré quelques moments de bonheur, le Petit Nicolas avait laissé un meilleur souvenir.

EN TIRANT VERS LE BAS

DIVERGENT (Divergence). Dans une société futuriste où les habitants ont été divisés en faction, Tris (Shailene Woodley) n'arrive pas à cadrer dans le moule. Voilà qu'elle est remarquée et qu'elle est pourchassée un peu partout, surtout par la cruelle présidente Jeanine, jouée par Kate Winslet. À trop vouloir imiter Hunger Games, on finit par tout rater et multiplier les clichés à une vitesse phénoménale. Dans un duel au sommet entre Tris et Jeanine, je n'arrive tout simplement pas à croire en Tris, tant l'actrice principale ne peut rivaliser avec sa partenaire de jeu.

NOAH (Noé). Comment recréer le déluge? Avec un déluge d'effets spéciaux et un acteur de premier plan. Selon les écrits, ce sont des monstres de pierre qui ont aidé à fabriquer l'arche. Autrefois, les films bibliques étaient de grandes fresques religieuses et historiques. Maintenant, c'est plutôt le désir de montrer des effets visuels, pas toujours nécessairement réussis.

Hors catégorie

THE PIRATE FAIRY (Clochette et la fée pirate). Ma fille a vu à peu près 10 fois depuis Noël ce film de Disney paru cette année et présentée à Disney Junior. Il m'est difficile de donner une appréciation juste du film. Ma fille, par contre, donnerait sûrement une note incroyable.

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