L'épisode est presque terminé. Benoit Chartier suit les traces de son collègue Nick Berrof. Il se doute bien qu'il est trempé dans des histoires louches. Ils sont danseuses, Nick a besoin de se soulager le salami. Grâce à une spécialiste professionnelle en la matière, on le voit en train de «subir» une gâterie buccale (terme que j'ai déjà lu dans une critique du film Any Given Sunday).
Dans le milieu, où la testostérone coule à flot, la machisme est roi. On ne fait pas dans la dentelle et les relations entre collègues sont parfois tendues. D'ailleurs, bien des histoires d'intimidation sont publiées dans les médias, sans compter celles qui ne sortent pas. 19-2 ne fait pas dans la dentelle non plus, les sacres volent, les menaces sont monnaie courante, l'intimidation est partie intégrante de l'histoire et les coups de poing sur la gueule aussi. C'est ça la police!!!!
C'est ça, mais pas toujours ça. Comme je le mentionnais dans un billet précédent, on ramasse toutes les pires histoires ou les plus cocasses et on en fait une série policière. Le quotidien des agents n'est pas toujours aussi intense, mais il est vrai qu'ils ont à faire face à des situations qui dépassent l'imagination. Une scène de suicide, une tentative de meurtre, un tireur fou dans une école. Les téléspectateurs sont au rendez-vous chaque semaine parce qu'ils apprécient le réalisme de la série, malgré parfois son trop grand pessimisme.
L'autre aspect que je mentionnais en début de texte, ce sont les scènes de sexe. Lors de la première saison, elles se répétaient chaque épisode. Bien que parfois elles aient un impact sur l'évolution des personnages, je crois qu'à certaines occasions, les prises de caméra pourraient être différentes et on comprendrait aussi bien comment ça marche. Même chose pour la fellation d'hier soir. On ne voit rien, mais l'angle de caméra pourrait être différent. Je sais qu'on veut être réalistes chez les producteurs, mais on est capables de comprendre. Mais, la scène du gars tout nu dans l'arbre était mourante.
Et non, non, je le jure, je ne regarde pas cette série parce qu'il y a des boules! Justement, on nous avait fait grâce des boules depuis le début de la deuxième saison.
La semaine prochaine, Benoit Chartier tentera de mettre au pas l'agent Brouillard, souvent perdu dans le brouillard, qui aime bien «tapocher» sa femme. Sachant que Chartier a déjà arrêté son père, l'agent Brouillard ne le stresse pas du tout.
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