jeudi 29 septembre 2011
L'histoire se fait à minuit!
Ligue Nationale
Les Braves détenaient une confortable avance pour le titre de meilleur deuxième au début de septembre. En maintenant simplement une fiche supérieure à .500, le tour était joué. Mais leur fiche de 8 victoires et 17 défaites (avant le match d'hier) les a amené à être à égalité avec les Cards de St-Louis qui ont maintenu un rythme d'enfer en remportant 17 de leurs 25 duels. Et hier, c'était le match de l'année pour ces deux formations. D'une part, les Braves recevaient les puissants Phillies de Philadelphie, déjà assurés des honneurs dans la Nationale. Avec leur as Tim Hudson, les hommes de Freddi Gonzalez avaient de fortes chances d'y arriver. Mais voilà... Les Braves contrôlaient le match 3-1 après six manches. En septième, les Phillies ont réduit l'écart à 3-2. Les espoirs encore présents, mais il devenait impératif de gagner car les Cards étaient en train de se payer un pique-nique à Houston en désintégrant les Astros. En début de 9e manche, avec leur jeune stoppeur sur la butte, les Braves avaient de fortes chances de s'en sortir, le droitier de 23 ans avait réussi 46 sauvetages cette année. MAIS... dans cette situation où la pression était extrême, il a croulé en accordant un petit point, celui égalisateur. Kimbrel ne l'avait pas: un coup sûr, trois buts sur balles, un point, mais c'est une chance qu'il n'en ait pas donné plus! C'est en 13e manche que les Phillies ont tranché le débat face à un autre releveur chancelant des Braves, le droitier Scott Linebrink. Pendant ce temps, les Cardinals avaient lessivé les Astros 8-0 et ils attendaient avant de savoir s'ils allaient sabrer le champagne ou disputer un match-suicide.
Ligue Américaine
C'est sans doute dans la Ligue Américaine que l'histoire a semblé être écrite par Walt Disney lui-même. Au 1er septembre, les Red Sox avaient une avance de 9 matchs sur les Rays dans la course au meilleur deuxième. Tout allait pour le mieux pour les hommes de Terry Francona. Puis l'hécatombe... défaites après défaites après défaites, les commandes ne répondaient plus. De leur côté, les Rays grugeaient l'avance des Sox tranquillement, mais sûrement. Pour les trois derniers matchs, les duels semblaient même inégaux et en faveur des Red Sox. Ces derniers affrontaient les pauvres Orioles, détenteurs du dernier rang dans la section Est de l'Américaine. Mais quoi de plus motivant pour une équipe de dernier rang que de jouer les trouble-fête? Quant à eux, les Rays avaient la lourde tâche de se débarrasser des Yankees. Ouch! Mais menés par le talentueux joueur de 3e but Evan Longoria, les Rays ont mis les champions et riches Yankees KO. Outre la victoire magique d'hier, le triple-jeu amorcé justement par Longoria mardi soir a été un point tournant dans cette course au 4e as, car à leur retour au bâton, alors qu'ils tiraient de l'arrière 3-2, les Rays ont pris les devants 5-3 grâce à la claque de trois points de Matt Joyce. Cette victoire amenait les deux équipes à l'ultime affrontement de mercredi.
À Baltimore, les Red Sox menaient 3-2 en fin de 9e, il y avait deux retraits, Jonathan Papelbon venait de passer les deux premiers frappeurs dans la mitaine, puis à grands coups de double, les Orioles ont créé l'égalité. Finalement, Robert Andino a frappé un simple qui aurait dû être capté par le voltigeur de gauche Carl Crawford (un ancien Rays). Les Orioles gagnaient 4-3, les Red Sox devaient attendre le résultat en Floride.
À Tampa, les Yankees étaient en train de massacrer les Rays au point où l'as partant des Floridiens, David Price, a dû céder sa place après quatre manches de travail. Les hommes de Joe Girardi avaient le contrôle de la rencontre par 7-0, malgré qu'ils aient utilisé un comité de releveurs afin de sauver les bras de leurs meilleurs lanceurs. Les Rays avaient légèrement menacé, mais c'est en 8e que le toit du Tropicana Field faillit se soulever. Les buts étaient remplis, aucun retrait. Sam Fuld a soutiré un but sur balles; 7-1. Sean Rodriguez a été atteint d'un lancer; 7-2. B.J. Upton a frappé un ballon sacrifice; 7-3. Puis ce fut le tour d'Evan Longoria... deux coureurs sur les buts; circuit de 3 points; 7-6. Mais le tour n'était pas joué... surtout qu'à Baltimore, les Red Sox menaient toujours 3-2. Puis le miracle suivant arriva; deux retraits, un balle et deux prises contre Dan Johnson et sa moyenne de .108!!! Et puis BANG! Circuit solo; 7-7. Enfin, en douzième, 3 minutes après que les Red Sox aient échappé la victoire, Evan Longoria, encore lui, donnait le coup de grâce et envoyait son équipe en séries avec un circuit en solo; 8-7 Rays. Le héros du match venait de faire encore un jeu spectaculaire en épinglant un coureur au 3e coussin après avoir capté un roulant.
Wow! Quelle soirée de baseball ce fut, l'une des meilleures depuis longtemps, certains même parlent depuis toute l'histoire.
lundi 26 septembre 2011
Star Wars
samedi 24 septembre 2011
Outrage au tribunal
Matchs pré-saison: intérêt zéro!
On sait tous que l'équipe est faite à 99% et que seule une modeste recrue aura sa chance de se faire valoir, probablement parce que Markov ne sera pas prêt à temps pour le début de la saison. Ai-je envie de voir Erik Cole dans l'uniforme? Euh... Je l'ai déjà vu dans celui des Hurricanes, je sais à quoi il ressemble. Carey Price? Lui, j'aime bien l'oublier.
La vraie saison commence le jeudi 6 octobre à Toronto. Et oui, encore à Toronto. Ce n'est seulement qu'à ce moment que je serai rivé à mon écran de télévision. D'ici là, je laisse aux sportifs de salon et aux journaleux sur leur gros nerf (Michel Villeneuve) nous raconter des romans à l'eau de rose sur la préparation du CH en vue de la saison.
Cependant, je prépare mes pools.
On peut voir ci-haut la photo de Michel Villeneuve, animateur de Amateurs de Sports sur les ondes du 98,5 fm. Il aborde les matchs pré-saison comme s'ils étaient des combats de gladiateurs romains et que la vie de chacun des joueurs et des équipes était en jeu. C'est avec ce genre de clown que des partisans s'enflamment inutilement. Un autre Michel, Bergeron celui-là, est en extase devant les prouesses du premier choix au dernier repêchage, le défenseur Nathan Beaulieu. Après deux minutes, Bergeron le veut dans la grosse équipe. Quel ignorant!
Je prépare toujours mes pools et je les ignore.
lundi 19 septembre 2011
Le Roi Lion rugit de nouveau et Star Wars triomphe encore
Là où je veux en venir, c'est que l'industrie du cinéma ne cherche qu'à créer des suites, des remakes, des recharges, des spin-offs, des revisitations, des préquelles, des variations sur le même thème, mais cette industrie oublie que les oeuvres originales peuvent encore aller chercher un public et qu'il n'est pas nécessaire de toujours penser à remettre au goût du jour un film ordinaire si c'est pour lui faire goûter le boudin pourri.
STAR WARS
Même chose avec le coffret complet de Star Wars qui paraissait vendredi dernier pour la première fois en format Blu-ray. Quelle belle occasion pour les pères de famille comme moi de montrer à mon enfant ce qu'est le phénomène de la Guerre des étoiles. Et quand on revoit la série, on est complètement soufflé de nouveau tellement la qualité du produit est renversante. Il me semble même avoir remarqué certaines nouveautés dans quelques scènes tout au long des trois films de la série des épisodes IV, V et VI.
Donc, si vous n'avez rien à faire et un peu d'argent, allez voir Le Roi Lion et achetez le coffret Star Wars.
jeudi 15 septembre 2011
Au cinéma en octobre
Je continue aujourd’hui mon survol des films qui paraitront dans les cinémas cet automne. Dans le présent billet, vous prendrez connaissance des sorties du mois d’octobre.
Veuillez noter que toutes les dates sont sujettes à changement et que d’autres sorties peuvent s’ajouter après la publication du présent billet.
7 octobre
LE BONHEUR DES AUTRES. Réalisé par Jean-Philippe Pearson. Avec Michel Barrette, Louise Portal, Julie Le Breton et Marc-André Grondin. Un père de famille abandonne femme et enfants de 8 et 10 ans. Il revient vers eux 20 ans plus tard en leur apprenant qu’il a rencontré une jeune femme de 30 ans qui attend un enfant. L’ex-femme et les enfants se sentent bafoués devant le retour du père absent.
THE DIRTY GIRL. Réalisé par Abe Sylvia. Avec Milla Jovovich, Juno Temple et William H. Macy. Une jeune fille et un jeune homme décident de quitter leur domicile vers la Californie afin d’y trouver un monde meilleur.
FRENCH IMMERSION. Réalisé par Kevin Tierney. Avec Pascale Bussières, Karine Vanasse et Jacob Tierney. Un groupe de jeunes dans un camp de vacances sont soumis à une règle stricte : ils ne peuvent que parler français. Partout où ils rendent, des espions les guettent au cas où ils utiliseraient la langue de Shakespeare.
THE IDES OF MARCH (Les marches du pouvoir). Réalisé par George Clooney. Avec George Clooney, Ryan Gosling, Paul Giamatti, Philip Seymour Hoffman et Marisa Tomei. Le jeune attaché de presse d’un candidat aux élections présidentielles est témoin des coups bas et de l’hypocrisie (en politique, quoi de plus normal) des rivaux. À VOIR.
REAL STEEL (Gants d’acier). Réalisé par Shawn Levy. Avec Hugh Jackman, Kevin Durand et Evangeline Lilly. À une époque où les boxeurs sont remplacés par des robots, un ancien boxeur devient le promoteur d’un de ces robots gladiateur du ring. Science-fiction sportive… intéressant. À VOIR.
WANDERLUST. Réalisé par David Wain. Avec Jennifer Aniston, Justin Theroux et Paul Rudd. Alors qu’ils sont dans l’obligation de retourner dans leur famille, un couple s’arrête dans une commune où ils voient la vie d’un autre œil.
14 octobre
THE BIG YEAR (La grande année). Réalisé par David Frankel. Avec Owen Wilson, Jack Black et Steve Martin. Trois hommes doivent se surpasser et se dépasser dans une compétition d’ornithologie. Pas de doute, un succès comique assuré. À VOIR.
FOOTLOOSE. Réalisé par Craig Brewer. Avec Kenny Wormald, Julianne Hough et Dennis Quaid. Un jeune homme arrive dans une ville où la musique forte et la danse ont été interdits suite à un grave accident ayant coûté la vie à cinq adolescents. Mais le jeune blanc bec n’a pas l’intention de jouer au bridge avec les vieux de quartier bien longtemps. Comme le veut maintenant la mode hollywoodienne, on fait des remakes des films des années 80. Vous voulez vous faire plaisir? Louez, achetez ou téléchargez Footloose, version 1984. À ÉVITER.
MARÉCAGES. Réalisé par Guy Édoin. Avec Luc Picard, Pascale Bussières et Gabriel Maillé. Dans les Cantons de l’Est, les Santerre doivent combattre la sécheresse qui sévit sur leur ferme laitière, mais aussi vivre un drame qui les amènera à se pardonner les uns, les autres.
THE SKIN I LIVE IN. Réalisé par Pedro Almodóvar. Antonio Banderas, Elena Anaya et Blanca Suárez. Depuis que sa femme a subi des dommages graves à sa peau à la suite d’un accident de voiture, un éminent plasticien cultive une peau qui pourrait lui sauver la vie. Le réalisateur fait d’excellents films et celui-ci ne devrait pas faire exception. À VOIR.
THE THING (La Chose). Réalisé par Matthijs van Heijningen Jr. Avec Mary Elizabeth Winstead, Eric Christian Olsen et Joel Edgerton. En Antarctique, une équipe de chercheurs retrouve une creature dans la glace. Au fil des recherches, les scientifiques voient la «chose» se transformer et éliminer les acteurs avec un talent plutôt moyen dans des rôles de scientifiques. Ce qui me frappe le plus, c’est qu’on met un pétard de 27 ans dans le rôle d’une paléontologue. Et devinez quoi? C’est un remake d’un film de 1982 qui mettait en vedette Kurt Russell. Faites-vous plaisir, louez, achetez ou téléchargez l’original. À ÉVITER.
TEXAS KILLING FIELDS. Réalisé par Ami Canaan Mann. Avec Sam Worthington, Jeffrey Dean Morgan et Jessica Chastain. Deux policiers sont à la recherche d’un tueur en série qui mutilent ses victimes et les jettent dans des champs appelés «The killing fields».
21 octobre
PARANORMAL ACTIVITY 3 (Activité paranormale 3). Réalisé par Henry Joost et Ariel Schulman. Vous avez vu les deux premiers films où des activités paranormales sont filmés dans une sorte de faux documentaire à la Blair Witch Project? Pas moi. Mais comme Hollywood veut absolument faire sortir tout le jus d’un film au budget minuscule qui rapporte une grosse somme de fric, on voit des suites inutiles pendant des lunes. À ÉVITER.
THE THREE MUSKETEERS (Les trois mousquetaires). Réalisé par Paul W.S. Anderson. Avec Milla Jovovich, Logan Lerman, Orlando Bloom, Christoph Waltz, Ray Stevenson, Juno Temple et Mads Mikkelsen. Une nouvelle mouture du célèbre roman d’Alexandre Dumas, tourney en 3D avec beaucoup d’action. Le casting semble aussi de première classe avec des acteurs de talent. En espérant que cette version ne soit pas aussi mauvais que celle de 2001 intitulée The Musketeer, un navet sans nom.
28 octobre
ANONYMOUS (Anonyme). Réalisé par Roland Emmerich. Avec Rhys Ifans, Derek Jacobi et Jamie Campbell Bower. Qui a véritablement écrit les œuvres de William Shakespeare? Sur un fond politique, le réalisateur des blockbusters les plus exagérés des dernières années amène quelques réponses à cette question. À VOIR.
IN TIME (En temps). Réalisé par Andrew Niccol. Avec Amanda Seyfried, Justin Timberlake et Cillian Murphy. Science-fiction où personne ne peut vivre au-delà de 25 ans, sauf les riches qui peuvent se «payer» des années supplémentaires. Andrew Niccol avait réalisé en 1997 l’un des plus brillants films de science-fiction en Gattaca. Peut-il répéter? À VOIR.
JOHNNY ENGLISH REBORN (Johnny English renaît). Réalisé par Oliver Parker. Avec Rowan Atkinson, Rosamund Pike et Dominic West. L’agent secret maladroit Johnny English reprend du service en tentant de stopper un groupe d’assassins visant à éliminer un chef d’état important. Un film loufoque destiné à toute la famille. À VOIR… EN FAMILLE.
LIKE CRAZY. Réalisé par Drake Doremus. Avec Anton Yelchin, Felicity Jones et Jennifer Lawrence. Une étudiante britannique tombe amoureuse d’un collègue américain dans le collège où ils étudient. Malheureusement, la jeune femme viole les conditions de son visa et se voit dans l’obligation de retourner au Royaume-Uni. L’amour survivra-t-il?
MONSIEUR LAZHAR. Réalisé par Philippe Falardeau. Avec Mohamed Fellag, Sophie Nélisse et Émilien Néron. Un enseignant algérien de 50 ans remplace à pied levé l’institutrice d’un groupe de 6e année décédée. Malgré un large fossé entre l’homme et les jeunes qui sont ébranlés par la perte de leur enseignante, ils arrivent à se rapprocher. Philippe a réalisé Congorama et plus récemment C’est pas moi, je le jure! L’histoire est inspirante. À VOIR.
THE RUM DIARY. Réalisé par Bruce Robinson. Avec Johnny Depp, Amber Heard et Aaron Eckhart. À Porto Rico dans les années 50, un journaliste ayant un fort penchant sur la bouteille, se retrouve au beau milieu d’un triangle amoureux impliquant un homme d’affaires un peu louche.
mercredi 14 septembre 2011
Nelly Arcan vs. Guy A. Lepage
Évidemment, Guy A. Lepage pose ses questions, relève des paroles qui ont été dites par Arcan. Visiblement, la jeune femme n'est pas à l'aise. Elle se sent comme un morceau de viande autour de quatre requins et d'une foule gagnée d'avance aux propos de son maître de cérémonie. Hypersexualité, culte de la beauté féminine, Arcan dénonce le regard des hommes sur la femme, mais elle a en elle ce besoin d'être belle aux yeux des hommes.
Nelly Arcan, de son vrai nom Isabelle Fortier, est retrouvée sans vie dans son appartement du Plateau Mont-Royal le 24 septembre 2009. Quelques écrits d'elle restaient à publier; le roman Paradis, clef en main et le recueil Burqua de chair, dans lequel la nouvelle La honte décrit son passage à l'émission de Guy A. Lepage. Bien que les noms ne soient pas mentionnés, les références sont claires et il faudrait être abruti pour ne pas les comprendre.
Évidemment, Lepage est triste de se retrouver mêlé à la controverse. Mais la structure de ses entrevues n'est pas bâtie en fonction de la fragilité de ses invités. L'animateur n'a pas été aussi cruel qu'avec d'autres, mais parfois, ce sont les invités et le fou qui s'en donnent à coeur joie. On voit bien la détresse de Nelly Arcan, qui aurait préféré se retrouver à 1000 lieues. Cette femme n'était pas armée pour ce type d'entrevue, mais aussi pour bien des facettes de la société.
Néanmoins, les gens devraient se parler. Si l'entrevue l'avait blessée, peut-être aurait-elle dû en discuter avec Lepage plus tard. Mais elle s'est servie de ce passage douloureux dans un récit testamentaire. Est-ce que le membre de RBO devrait se culpabiliser? Non. Je crois que Nelly Arcan connaissait bien l'émission de Guy A. Lepage et qu'elle connaissait aussi bien les conséquences. Si elle ne se sentait pas en mesure d'affronter une telle horde d'hommes aux yeux loucheurs, elle aurait dû demeurer tranquillement à la maison.
Mais jeter la pierre à l'un ou l'autre est inutile. Nelly Arcan était une jeune femme souffrant d'un mal intérieur. Dommage qu'une telle beauté ait décidé de fermer les livres.
jeudi 8 septembre 2011
11 septembre 2001: 10 ans après les événements
Quatre avions ont été détournés. Deux ont frappé les tours du World Trade Center, un autre sur le Pentagone et le dernier dans un champ de la Pennsylvanie. Ce crash était le vol 93 de la United Airlines et la cible était le Capitole. L'histoire veut que ce soit des passagers, mis au courant par leur famille des événements qui se sont produits à New York, qui aient tenté de reprendre le contrôle de l'appareil afin d'empêcher les terroristes d'atteindre une nouvelle cible.
Rapidement, le groupe islamiste Al-Qaïda a revendiqué les attentats coordonnés. Une haine des Arabes est montée subitement. Tout de suite, les Américains ont ciblé l'Afghanistan comme pays à détruire, là où se terrait supposément le commanditaire des attaques, l'ignoble Usama Ben Laden. Ce n'est que presque 10 ans plus tard que Obama a été tué. Évidemment, une organisation avec des ramifications aussi profondes peuvent remplacer leur chef à la vitesse de l'éclair.
George W. Bush était le président des États-Unis à ce moment. Ce dernier était dans une école lorsqu'on lui a appris la nouvelle. Curieusement, il n'avait pas l'air très surpris. Plus tard, il a adopté un ton dur en ayant la certitude que des terroristes avaient détourné les avions américains. Était-ce là un prétexte pour déclarer la guerre aux radicaux islamiques?
Plusieurs ont même critiqué la structure des tours du World Trade Center, fort peu solides selon eux. «Elles auraient dû résister! disaient-il» Je ne vois vraiment pas ce qui pourrait résister à la force de l'impact d'un avion volant à 933 km/h.
Si la vie a changé pour plusieurs depuis ces tragiques événements, elle a poussé plusieurs gouvernements a rehaussé leurs normes de sécurité afin d'empêcher que d'autres attentats surviennent.
Vous, où étiez-vous le 11 septembre 2001?
Écrasement de l'avion du Lokomotiv
Si on peut tenter d'expliquer les décès de Boogaard, Rypien et Belak par les produits qu'ils consommaient et par le stress de leur rôle particulier dans la LNH, les explications reliées à l'écrasement d'avion semblent plus claires: les appareils transportant les joueurs dans la KHL ne sont pas tous sécuritaires.
Parmi les 33 joueurs décédés, on compte quelques hockeyeurs ayant évolué dans la LNH: Pavol Demitra, Ruslan Salei, Josef Vasicek, Karlis Skrastins et l'entraîneur-chef Brad McCrimmon. Le seul survivant parmi l'équipe est Alexander Galimov, mais son corps est brûlé au troisième degré sur 90% de son corps.
Comme toutes les tragédies réveillent le monde, le président russe désire un changement radical de sa flotte d'aéronefs. Bien sûr, mais la Russie s'adaptera-t-elle finalement au mode vie contemporain? Ce ne sont pas les dollars qui manquent tellement l'industrie du pétrole est importante. Mais comme à plusieurs endroits, on met un prix à la sécurité des gens, ce qui est inadmissible.
mercredi 7 septembre 2011
Montgolfières 2011 de Gatineau : un succès, vraiment?
Pour ma part, je crois qu'au strict plan montgolfières, ce pourquoi le festival porte son nom, il s'agit d'un échec. Est-ce que des élèves réussissent des élèves avec une note de 25%? Non, pas du tout. Cependant, les montgolfières sont aux prises avec un aspect bien capricieux, celui de la température. À la minute qu'il y a une couverture nuageuse, elles restent clouer au sol. Même chose si le vent n'est pas favorable. C'est fort dommage car la journée de samedi était radieuse et on n'a pu voir les grands ballons s'envoler dans le ciel.
Côté spectacles, je me suis aventuré vers la petite scène où les B.B. se produisaient samedi. Quel succès! Même 20 ans après leurs grands succès, les gens ne les ont pas oubliés et tous connaissaient leurs chansons par coeur. D'ailleurs, le groupe lancera un nouvel album le 27 septembre prochain. Le lendemain, la star des années 70-80, Patsy Gallant, foulait la petite scène. Hé! Hé! Pas trop moi, mais pour les boomers: wow! Mon père a d'ailleurs obtenu son autographe: SUR LE BRAS DROIT! Ma blonde était découragée. Finalement, le lundi, ce fut Jenny Rock, star des années 60. Petite femme, dans la soixante, elle fait rire les jeunes et les moins jeunes avec ce qu'elle raconte. Pourtant, elle n'est pas humoriste! Malheureusement, je ne suis pas resté pour les spectacles en soirée de la grande scène, petite fille oblige.
Pour moi, le clou du festival, c'est certainement la compétition d'athlètes de force. Ces colosses de partout en Amérique du Nord qui soulève des poids lourds grâce à leur force herculéenne. J'avais promis à mon père qu'il serait impressionné par les prouesses de ces athlètes et il n'a pas été déçu. Il a mis été photographié avec Hugo Girard et Mike Saunders, un compétiteur originaire d'Acton Vale.
La 25e édition du festival aura lieu l'an prochain du 31 août au 3 septembre 2012. On nous promet plein de surprises pour le festival qui atteindra le quart de siècle. Pour le moment, impossible d'en savoir plus, mais il est fort peu probable et que U2 et Metallica foulent la scène Loto-Québec.
mardi 6 septembre 2011
Alyssia fête son premier anniversaire
Bonne fête!