samedi 21 janvier 2017

ET PUIS, CE ROGUE ONE?

Mon dernier billet de 2016 portait sur le décompte que je faisais en regard de la sortie du nouveau Star Wars, Rogue One. Puis, je suis disparu des radars. Pourtant, j'ai vu le film à deux reprises. Voici mon impression.

Rogue One raconte l'histoire des rebelles qui ont dérobé les plans de l'Étoile Noire, la super base de l'Empire. Avec ces plans, ils comptent exploiter la faille qui s'y trouve et la détruire. À la tête de ce groupe, Jyn Erso, fille de Galen Erso, concepteur de l'Étoile Noire. La jeune femme n'a pas vu son père depuis 15 ans, alors que ce dernier a été enlevé par l'Empire pour terminer le sinistre projet. Ses compagnons viennent d'un peu partout, tous aussi désireux d'en finir avec ce mal que représente l'Empire.

Bien sûr, ils arriveront à subtiliser les plans, non sans peine, mais avec fatalité, mais leur sacrifice mène à la trilogie originale adorée de tous.

Est-ce que tous ont adoré cette nouvelle mouture, ce spin-off directement relié à l'épisode IV? Bien sûr que non. Pour ma part, j'ai adoré, je le place définitivement dans le top-3 des films de Star Wars, à la suite de l'Empire contre-attaque (Épisode V) et de Un nouvel espoir (Épisode IV). Nous faisons face à un réel film de guerre où les héros donnent leur vie pour sauver leur idéal. Nous sommes loin des tentatives de rallier la famille avec des personnages carrément destinés à un public de moins de 5 ans comme Jar Jar Binks ou les Ewoks.

Côté effets visuels, on se surpasse, surtout redonnant la vie à Peter Cushing, ce célèbre acteur mort en 1994 qui avait interprété le Seigneur Tarkin dans l'épisode original. Sa «résurrection» est réussie et renversante. Celle de la princesse Leia l'est un peu moins, mais sa présence à l'écran est très courte.

Parlant d'acteurs, la tête d'affiche, Felicity Jones, livre une performance tout en leadership, en sensibilité, prête à donner sa vie pour sauver son père, mais pour sauver la rébellion. Elle est bien supportée par Diego Luna, Donnie Yen, Forest Whitaker, Wen Jiang, Riz Ahmed et Mads Mikkelsen. Mention spéciale au cruel, mais un brin malchanceux, Orson Krennic, joué par l'Autraslien Ben Mendelsohn. Sans oublier le droïde K-2SO, créé par le «motion capture» et joué par Alan Tudyk.

Les fans de la première heure seront ravis de revoir Darth Vader, au summum du mal, alors qu'il n'apparaît que pour quelques scènes, mais des présences inoubliables.

Évidemment, les purs et durs se plaindront de ne pas avoir le Star Wars qu'il voulait, que ce n'est pas comme les originaux, bla bla bla. Quoi dire de plus que: «RESTEZ CHEZ VOUS!»

En décembre prochain, Star Wars Épisode VIII, la suite du Réveil de la Force.

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