mardi 28 mai 2013

FILMS À VENIR EN JUIN

Après les succès colossaux du mois de mai que furent et que sont encore Iron Man 3, Star Trek Into Darkness, Gatsby, Hangover III, Epic et bien sûr Fast and Furious 6, voici en rafale les sorties cinéma majeures du mois de juin. Veuillez noter qu'il peut se glisser d'autres sorties surprises et productives en salles.

7 JUIN

THE INTERNSHIP (Le Stage). Réalisé par Shawn Levy. Avec Vince Vaughn, Owen Wilson et Rose Byrne. Deux amis se retrouvent sur le chômage et leur recherche d'emploi les mène à un faire un stage dans une grande compagnie de développement technologique: Google. Le duo Vaughn/Wilson est infaillible, attachant, drôle. À VOIR.

THE PURGE (La Purge). Réalisé par James DeMonaco. Avec Lena Headey, Ethan Hawke et Mark Burkholder. Dans un monde où la violence fait rage et où les prisons sont sont surpeuplées, le gouverneur des États-Unis octroie des périodes de douze heures où tout devient légal. C'est ainsi que l'on retrouve une famille aux prises avec une invasion de domicile et qui doit se défendre pour demeurer en vie. Sujet tout de même intéressant dans un univers parallèle au nôtre.

SARAH PRÉFÈRE LA COURSE. Réalisé par Chloé Robichaud. Avec Sophie Desmarais, Jean-Sébastien Courchesne et Geneviève Boivin-Roussy. À 20 ans, Sarah excelle dans la course de demi-fond. Elle se voit d'ailleurs offrir la chance d'entrer dans un prestigieux club d'athlétisme de Montréal. Mais celle qui demeure à Québec est hésitante, mais décide de faire le saut en compagnie de son ami Antoine qu'elle épousera, question de prêts et bourses. Mais Sarah préfère la course... Film présenté à Cannes, ça doit être du bon matériel. FILM QUÉBÉCOIS

12 JUIN

THIS IS THE END. Réalisé par Seth Rogen et Evan Goldberg. Avec Seth Rogen, James Franco, Jonah Hill et Jay Baruchel. Lors d'une soirée organisée par James Franco, ce dernier et ses amis très connus font face à l'apocalypse. Non mais quelle folie!!! À VOIR! Toutefois, pour le moment, on ne confirme aucune date de sortie en version française.

14 JUIN

MAN OF STEEL (L'homme d'acier). Réalisé par Zach Snyder. Avec Henry Cavill, Amy Adams, Michael Shannon, Russell Crowe, Kevin Costner et Diane Lane. Alors que sa planète natale est détruite, le jeune Kal-El aboutit sur Terre. Doté de pouvoirs extraordinaires, il emprunte le nom de Clark Kent et est élevé avec amour par des Terriens. Conscient de ce qu'il peut apporter au peuple, il devient Superman, l'homme d'acier. Mais deux survivants de Krypton s'amènent sur Terre pour y semer la terreur. Recharge de Superman produite par Christopher Nolan, celui-là même qui a remis sur les rails la franchise de Batman. L'homme d'acier n'a rien à voir avec les films originaux dans lequel Christopher Reeve tenait la vedette. GAROCHEZ-VOUS DANS LES SALLES!

MUCH ADO ABOUT NOTHING. Réalisé par Joss Whedon. Avec Amy Acker, Emma Bates et Sara Blindauer. Une adaptation moderne du classique de Shakespeare revue et corrigée par le réalisateur des Avengers. En 1993, Kenneth Branagh avait réalisé sa propre version, plus fidèle temporellement à l'oeuvre du maître de la littérature anglaise.

21 JUIN

1ER AMOUR. Réalisé par Guillaume Sylvestre. Avec Loïc Esteves, Marianne Fortier et Macha Grenon. Pendant un été, sur une île du fleuve St-Laurent, Anna s'amuse à séduire tous les garçons et Antoine connaît les premiers frissons amoureux. Toute la gamme des émotions se succéderont jusqu'aux secrets les plus bien gardés. FILM QUÉBÉCOIS

BEFORE MIDNIGHT (Avant minuit tout est possible). Réalisé par Richard Linklater. Avec Ethan Hawke et Julie Delpy. Neuf ans après leur seconde rencontre, nous retrouvons Céline et Jesse pendant leurs vacances en Grèce. Même si leurs conversations tournent toujours autour des émotions, c'est leur propre relation qui sera mise à l'épreuve. Comment un petit film romantique sorti en 1995 a pu engendrer deux suites (2004 et 2013)? L'authenticité de leur romance et le charisme des deux vedettes qui ont l'air de s'aimer réellement. Donnez-vous la chance de voir Before Sunrise et Before Sunset aussi.

THE BLING RING (Le Bling ring). Réalisé par Sofia Coppola. Avec Emma Watson, Leslie Mann et Taissa Farmiga. Le Bling ring raconte l'histoire véritable de jeunes femmes obsédées par la mode et la célébrité. Suivant les faits et gestes des vedettes sur les réseaux sociaux, ces adolescentes volent les plus beaux vêtements de ces célébrités. Histoire vraie!

MONSTERS UNIVERSITY (L'université des monstres). Réalisé par Dan Scanlon. Avec les voix de Billy Crystal, John Goodman et Steve Buscemi. Suite qui se veut une préquelle de Monsters Inc, elle raconte la première rencontre entre les deux effroyables monstres Mike Wazowski et James P. Sullivan, alias Sully. Walt Disney a testé son matériel en sortant la premier «Monsters» en version 3D dans le temps des fêtes. Mais comme le 3D n'est qu'une mode passagère, les résultats ne peuvent garantir que MU sera un succès à la hauteur du premier film. Sauf que les rires sont garantis!

WORLD WAR Z. Réalisé par Marc Forster. Avec Brad Pitt, Matthew Fox et Mireille Enos. Employé par les Nations Unies, Gerry Lane parcourt le monde pour tenter d'enrayer une pandémie qui fait tomber les armées et les gouvernements à une vitesse affolante. Une autre histoire zombie, mais avec du budget et un sérieux qui fera contraste avec le brillant et inoubliable Zombieland.

28 JUIN

L'ÉCUME DES JOURS. Réalisé par Michel Gondry. Avec Romain Duris, Audrey Tautou et Gad Elmaleh. L'histoire d'amour surréelle et idyllique de Colin et Chloé tourne au cauchemar quand cette dernière tombe malade. Dans un Paris loin de la réalité d'aujourd'hui, Colin doit se démener pour travailler et subvenir aux besoins de Chloé. Pendant ce temps, leur appartement se dégrade et leur groupe d'amis délire. Je viens de résumer la folie que ce film représentera.

THE HEAT (Un duo d'enfer). Réalisé par Paul Feig. Avec Sandra Bullock, Melissa McCarthy et Terry Killam. Le cocktail explosif entre l'anxieuse agent du FBI Sarah Ashburn et la grossière Shannon Mullins, policière de Boston, se révèle particulièrement efficace dans leur traque d'un impitoyable baron de la drogue. Sarah Bullock joue le même type de rôle que dans Miss Personnalité et Melissa McCarthy redevient tout aussi vulgaire que dans Bridesmaid. Pas trop original, mais sûrement de la vulgarité à profusion.

WHITE HOUSE DOWN (Maison Blanche en péril). Réalisé par Roland Emmerich. Avec Channing Tatum, Jamie Foxx et Maggie Gyllenhaal. Ayant essuyé un refus d'emploi qui consistait à protéger le Président des États-Unis, le policier John Cale décide d'offrir à sa copine une visite guidée de la Maison Blanche dans laquelle il pourrait lui faire croire qu'il a obtenu l'emploi. Comme par hasard, la Maison Blanche est prise d'assaut et évidemment, le jeune policier démontrera tout son savoir faire. Vous avez vu Olympus Has Fallen? Vous verrez ici un autre film du même type, au scénario similaire, à quelques mois d'intervalle.

lundi 20 mai 2013

Cocktail d'été

Il fait chaud, c'est l'été, vous avez une soif des dieux et vous désirez autre chose qu'un St-Laurent frappé. J'ai un petit quelque chose à vous proposer. Évidemment, vous ne devez pas être une petite fiotte qui ne boit pas d'alcool. Selon ce que vous avez entendu, l'alcool est le diable et corrompt l'homme...

Mais attention! Cessez de croire que la bière enlèvera votre bon sens et poussez un peu plus loin votre désir d'étancher votre soif.

Un circulaire Métro et la revue Clin d'Oeil proposent un petit cocktail inoubliablement savoureux, simple, en autant que vous soyez un peu débrouillard pour aller chercher les ingrédients à l'épicerie du coin.

Le vrai nom, le Cassismopolitain

Ingrédients

60 ml (1/4 de tasse) de jus de canneberge
30 ml (2 c. à soupe) de jus d'orange --> du vrai bon, pas du chimique
120 ml (1/2 tasse) d'Éphémère au cassis (une bière renversante, même sans les ingrédients du haut)
1/4 de lime
Glaçons

Préparation

Allez donc, ce n'est pas compliqué. Même si la recette exacte demande que l'on brasse les deux premiers ingrédients au «shaker», ne vous compliquez pas la tâche et allez-y en ordre. Le résultat est sa-vou-reux.

Pour d'autres recettes, je vous propose ce petit lien sympathique.

http://clindoeil.ca/societe/cest-hot/cocktails-la-biere-la-votre




jeudi 16 mai 2013

Prédictions deuxième ronde

J'oubliais, voici en rafale mes prédictions pour la deuxième ronde des séries

EST

Pittsburgh vs Ottawa


Les Penguins ne devaient pas s'attendre à une opposition aussi forte des Islanders qui leur en ont fait voir de toutes les couleurs, particulièrement en raison des largesses excessives de Marc-André Fleury. N'eut été d'un Nabokov chancelant, les Insulaires auraient pu mériter meilleur sort. Les Sénateurs arrivent à Pittsburgh avec un gardien très «hot» et une équipe très confiante suite à leurs succès face aux Canadiens. Mais devant la machine offensive des Penguins qui ne comporte aucune faiblesse, Craig Anderson pourrait être à court de miracles. Néanmoins, il pourrait en voler une ou deux à Crosby et sa bande. Pittsburgh en 7.

Boston vs NY Rangers

Les Bruins ont semé l'hystérie collective à Boston et offert un déluge de tristesse aux fans des Leafs avec cette remontée spectaculaire de lundi soir. Ils tiraient de l'arrière 4-1 en troisième et ils ont réussi à combler l'écart puis gagner en prolongation. La chance est avec les Bruins. Quant aux Rangers, ils ont sorti la bande à Ovechkin (encore une fois) et ils ne sont surtout plus les mêmes suite à leurs bonnes transaction à la date limite des échanges. Une autre longue série à prévoir qui favorisera les Bruins, car le facteur chance leur colle trop à la peau. Boston en 7.

OUEST

Chicago vs Detroit

Une autre série d'équipes originales qui met aux prises les puissants Hawks et les expérimentés Red Wings. Les Blackhawks ont dominé de long en large toute la saison et je ne verrais pas pourquoi ça changerait contre les Wings. Cependant, je suis d'avis que les hommes de Mike Babcock sont en mesure de pousser ceux de Joel Quenneville à la limite. À moins qu'ils n'aient tout donné face aux Ducks. Chicago en 7.

San Jose vs Los Angeles

Les Kings peuvent-ils répéter leurs exploits des dernières séries et soulever le grand trophée? Ils le pourraient, à la condition qu'ils ne croisent pas le fer avec Chicago. Dans cette série toute californienne, l'expérience des Kings leur sera profitable face à des Sharks en mal de leadership, toujours avec un Joe Thornton incapable de relever son jeu d'un cran en séries. Los Angeles en 6.

mardi 14 mai 2013

Le torchon brûle entre Jaroslav Halak et Ken Hitchcock

Jaroslav Halak en est-il à ses derniers milles avec les Blues de St-Louis. Son attitude récente en regard de son utilisation et de son entraîneur Ken Hitchcock feront sûrement réfléchir l'état-major. Surtout que le jeune Jake Allen pousse et que Brian Elliott continue son excellent travail devant le filet.

Depuis son arrivée à St-Louis en 2010, Halak a livré la marchandise avec une fiche en 119 matchs de 59 victoires, 44 défaites en temps régulier et 15 autres en prolongation et fusillade. Il a surtout réussi 16 jeux blancs et conservé une moyenne de buts allouées de 2,23.

Sauf que les Blues désiraient obtenir les services de Halak en raison de ses performances grandioses, remarquables et jamais égalées des séries de 2010. Et en trois saisons, Halak n'a joué que deux rencontres en séries! La première saison, son équipe a été évincée de la danse du printemps et Halak avait manqué onze rencontres suite à une blessure à la main droite.

Mais c'est l'an dernier en série que Halak a commencé à avoir de sérieux problèmes de blessures. Cela a débuté dans le deuxième match de la série contre les Sharks lorsqu'il est entré en collision avec un défenseur. Blessé à la cheville, il a dû céder sa place à Brian Elliott pour la balance des éliminatoires. Puis cette année, il a constamment a été mis au rancart par les énigmatiques blessures à l'aine, chose qui n'arrivait pas à Montréal.

Croyant qu'il serait de nouveau l'homme de confiance de Ken Hitchcock, Halak a talonné son entraîneur-chef pour qu'il le remette devant le filet. Mais il appartenait maintenant à l'ancien des Sénateurs.

Ces événements ravivent la joie dans les coeurs des fanatiques de Carey Price qui croient encore qu'il est émule de Patrick Roy et de Ken Dryden. Ils se frottent les mains en disant que Pierre Gauthier a commis le vol du siècle.

Mais Halak n'a que 28 ans, il peut encore se trouver du travail dans la LNH. Bien des équipes cherchent des gardiens avec de l'expérience. Mais ce qui lui nuit grandement, ce sont ses blessures récurrentes à l'aine bien plus que ses performances. S'il venait qu'à changer d'équipe, des clubs comme Calgary, New Jersey, New York Islanders, Edmonton ou Floride pourraient s'avérer intéressés.

Dure, dure première ronde

Ce ne fut pas une première ronde très mémorable pour ma part, mes prédictions ont été mises KO. En effet, je n'ai choisi la bonne équipe que trois fois sur huit. Une faible moyenne de 37,5%. C'est suffisant pour que mon bon ami cheerleader en chef de toutes les équipes de la LNH, particulièrement celle défunte de Québec, ne se moque de moi.

Pittsburgh vs Islanders: Dieu merci, les Penguins ont gagné, mais les Insulaires ont chèrement vendu leur peau, poussant même le gardien #1 des Penguins à regarder les deux derniers matchs sur le banc des siens. Prédiction: Penguins en 4. Résultat: Penguins en 6

Montréal vs Ottawa: La fibre partisane m'a fait choisir le CH en 7, mais fondamentalement, j'avais peur des performances de Carey Price. Encore une fois, il m'a amèrement déçu et les Canadiens ne franchissent pas la première ronde depuis le départ de Halak. Prédiction: Montréal en 7. Résultat: Ottawa en 5.

Washington vs Rangers: La fin de saison des Capitals leur donnait tout un avantage sur les Rangers. Même si ces derniers avaient concocté deux bonnes transactions avant la date limite, je croyais que c'était «enfin» l'année de Ovechkin. Évidement, il s'est écroulé comme la chèvre qu'il est. Prédiction: Washington en 5. Résultat: Rangers en 6.

Boston vs Toronto: La série des «I hate most». Qui choisir entre deux clubs que l'on déteste? J'ai pris Toronto, car je croyais que la fin de saison des Bruins, jumelée avec leur quantité de matchs remis dus aux événements du marathon allait jouer en leur défaveur. Toronto a remonté la pente dans la série, menait 4-1 en milieu de troisième période dans le match ultime. Puis une autre bombe a explosé, celle-ci à la grande joie des partisans de Boston. Prédiction: Toronto en 7. Résultat: Boston en 7.

Chicago vs Minnesota: La puissance de la ligue cette année ne devait même pas sourciller contre le Wild. Bien que les «sauvages» aient un peu donner la frousse aux Hawks, ce ne fut suffisant que pour leur soutirer une maigre rencontre. Prédiction: Chicago en 4. Résultat: Chicago en 5.

Anaheim vs Detroit: La grande saison des Ducks pouvait se continuer de brillante façon, mais ils devaient négocier avec les valeureux et expérimentés Red Wings. Le talent de Zetterberg et Datsyuk en temps de guerre leur a valu une grande victoire en sept matchs. Prédictions: Detroit en 6. Résultat: Detroit en 7.

Vancouver vs San Jose: Les Canucks ont l'habitude de peiner, mais de franchir au moins une ronde. Pas cette année, ils ont été réduits à néant par les Sharks qui semblent avoir une faim démesurée. Après tout, ce sera peut-être leur année. Prédiction: Vancouver en 7. Résultat: San Jose en 4.

St-Louis vs Los Angeles. Les Blues ont appris de l'an dernier et de leur défaite subie aux mains des Kings. Surtout, surtout, Brian Elliot brillait tellement depuis la fin de la saison. Mais le problème est que Jonathan Quick est tout aussi brillant et que les Blues sont incapables de remplir le filet adverse, prônant plutôt un style hermétique. Prédiction: St-Louis en 6. Résultat: Los Angeles en 6.

À tantôt, pour mes prédictions de la deuxième où j'espère connaître un meilleur succès.

vendredi 10 mai 2013

CH: le dernier bilan

Avec bien des joueurs à l'infirmerie, la troupe de Michel Therrien a bien tenté de battre les Sénateurs hier soir à Montréal. Mais un aura d'invincibilité et de chance, il faut se l'avouer, a été en faveur des représentants de la Capitale fédérale pendant toute la série. Battus en cinq matchs, la Flanelle a néanmoins connu une saison du tonnerre en terminant au deuxième rang dans l'Est.

Résumons rapidement la série partie par partie.

MATCH # 1 - Ottawa 4 Montréal 2

Les Sénateurs ouvrent la marque en première, malgré que les Canadiens les dominent outrageusement. Toutefois, tout en continuant à mitrailler le gardien Craig Anderson, le CH prend les devants 2-1 en deuxième. Les hommes de Therrien ne marque qu'un seul but lors de la pénalité majeure à Eric Gryba, et aucune fois pendant le 5 contre 3 de deux minutes complètes. En troisième, les Sénateurs profitent des largesses de Carey Price qui offre le match sur un plateau d'argent.

MATCH # 2 - Ottawa 1 Montréal 3

Autre match chaudement disputé où Craig Anderson fait la loi. En deuxième, le CH frappe le premier et très fort. Ryan White profite d'une bourde de Erik Karlsson et moins d'une minute plus tard, Brendan Gallagher en rajoute. Même si les Sénateurs réduisent l'écart, Michael Ryder scelle l'issue du match en fin de 2ème. Price ferme la porte en troisième.

MATCH # 3 - Montréal 1 Ottawa 6

Encore un autre début de match sur les chapeaux de roue qui voit les Sénateurs ouvrir la marque. Cependant, les Montréalais répliquent avant la fin du premier engagement. Jean-Gabriel Pageau marque son premier de trois buts au deuxième engagement par donner les devants 2-1 aux Sénateurs. En troisième, après une échappée manquée de Brian Gionta, les Sénateurs démolissent Carey Price.

MATCH # 4 - Montréal 2 Ottawa 3 (P)

Nullement intimidés ou abattus suite à la cuisante défaite du match # 3, le CH connaît un autre bon début de match. Comme il l'a fait lors de la deuxième rencontre, les Canadiens prennent les devants en deuxième avec deux buts rapides comme l'éclair par l'entremise de P.K. Subban et Alex Galchenyuk. Le CH contrôle le match de brillante façon. Puis avec huit minutes à faire en troisième, un but controversé de Mika Zibanejad réveille les Sénateurs qui créent l'égalité avec 23 secondes à faire. Quelques instants plus tard, Carey Price se blesse sur un lancer anodin. Budaj le remplace en prolongation et cède le deuxième tir qu'il reçoit.

MATCH # 5 - Ottawa 6 Montréal 1

Tout ce que les Sénateurs touchent se transforme en or. Des rebonds favorables, des buts ouverts et voilà. Pendant ce temps, le CH joue du gros hockey mais n'arrive pas à acheter un but. Trop de chances manquées, de poteaux et d'arrêts incroyables de Craig Anderson. Les Sénateurs clouent le cercueil de la Flanelle en troisième, dans une triste finale.

La différence entre la victoire et la défaite n'est pas très grande. Des rebonds qui arrivent sur la palette au bon moment ou des déviations favorables et le mal est fait. En 2010, même toute la magie de Jaroslav Halak n'a pas été en mesure de marquer un seul but pour son équipe. Ses coéquipiers ont bénéficié de largesses des gardiens adverses, de chances, mais ils avaient surtout été opportuns.

On peut bien dire que si on avait été plus chanceux, on aurait gagné. C'est vrai dans le fond. Ça ne veut quand même pas dire que le club assemblé jusqu'ici par Marc Bergevin est un club qui peut aspirer aux grands honneurs. Les points positifs sont fort nombreux certes, mais la baisse régime de quelques joueurs dans le dernier droit doit faire réfléchir la direction.

Je cite trois noms parmi tant d'autres. Tomas Plekanec, Andrei Markov et bien sûr Carey Price. Ils sont trois joueurs importants dans l'organisations, relativement efficaces durant la saison régulières, mais complètement éteints pendant les séries. Je ne crois pas qu'ils jouent nécessairement mal, mais ils sont incapables de relever leur jeu d'un cran. Et c'est là toute la différence. Combien de joueurs ordinaires, voire des plombiers, prennent un pied et deviennent des brutes en séries. Parce qu'ils se donnent encore plus.

Carey Price a été blessé lors du quatrième match. Il a été bon deux matchs sur 4 comparativement à Anderson qui a été bon tout le temps. 50%, c'est l'échec. Pour celui qu'on comparait de façon irrespectueuse à des grands comme Ken Dryden et Patrick Roy, il serait rapidement le temps de revenir sur terre et d'évaluer de façon objective ce gardien aux trop grandes promesses qui est incapable de livrer la marchandise.

Il est maintenant le temps d'offrir de la stabilité aux partisans, mais aussi à eux-mêmes. Quand l'équipe a atteint un sommet de 104 points en 2007-08, il n'a pas su maintenir le rythme au fil des années suivantes, du moins en saison régulière. L'arrivée de Jacques Martin et la magie de Jaroslav Halak ont amené l'équipe loin en 2010 et l'année suivante, ils ont livré une bataille titanesque aux Bruins en première ronde, perdue quand même en sept matchs, en prolongation. L'année suivante, l'équipe s'écroule, lamentablement.

Cette constance recherche de la solution amène à des changements d'entraîneurs aux deux ans. Ce n'est pas sérieux. À un moment donné, ce n'est pas le gars derrière le banc le problème, ce sont les joueurs mis à sa disposition. Bien sûr que des entraîneurs savent soutirer le maximum des meilleurs et de moins bons joueurs, mais tu ne gagnes pas toujours avec des nains de jardins.

Le CH possède plusieurs choix au repêchage. Une bonne occasion de les offrir en échange d'un joueur solide qui peut faire la différence en séries. Qui sait, améliorer sa position au repêchage en offrant un vétéran à une équipe qui cherche de la profondeur pourrait être une solution.

Entre la déprime et la dépression pathétique de fans et de journalistes, il faut continuer à se nourrir de l'amour des Canadiens de Montréal, peu importe le vent et les tempêtes. Mais de grâce, la vue du grand trophée doit être meilleure le plus vite possible.


jeudi 9 mai 2013

Peter Budaj peut-il répéter la magie de Halak?

C'était en 2010, un petit gardien originaire de la Slovaquie amenait le CH à la finale de l'Est. Insatisfaits de s'être rendus aussi loin, le tandem Gauthier/Gainey l'a échangé à St-Louis par la suite. Cette année, avec la blessure de Carey Price et un autre recul de 3-1, un autre gardien slovaque peut-il répéter la magie et permettre à son équipe de revenir de l'arrière?

C'est possible, oui, car Budaj a maintenu une fiche de 8 victoires, 1 défaite et une autre défaite en fusillade pendant la saison. Il n'a connu que deux mauvais matchs, en début de saison, dont un contre les Sénateurs toutefois. A-t-il cependant la capacité d'amener son équipe à bon port? Oui, le Canadien ne joue pas du mauvais hockey et mériterait à tout le moins que la série soit égale, mais ce n'est pas le cas.

Le Canadien s'est écrasé en troisième période à trois reprises dans cette série. Et surtout, ils ne marquent pas souvent, une moyenne de deux buts par match.

J'ose penser à une victoire ce soir, mais ça risque d'être la dernière de la saison.

Mais en 2010, on disait la même chose.

lundi 6 mai 2013

Pas fort

J'étais au match hier soir entre les Canadiens et les Sénateurs et le constat est alarmant; le CH joue en pied de céleri. Les tirs dirigés vers Anderson ne feraient pas peur à une mouche et personne ne s'est imposé pour remettre les Sénateurs à leur place. Dans les estrades, avec mon beau-frère, parmi plusieurs fans des Canadiens, mais surtout une majorité des Sénateurs, un profond sentiment de honte m'a envahi.

Non mais quel match de clown!

jeudi 2 mai 2013

Voici la deuxième partie de mon évaluation sommative des joueurs du Canadien de Montréal pour la saison 2013. Et ce, juste avant le début de la série contre les Sénateurs.

ATTAQUANTS

MAX PACIORETTY (44 PJ, 15 B, 24 P, 39 PTS, +8)

À première vue, ce sont d'excellentes statistiques pour Pacioretty. Mais le gros ailier est capable de bien plus que cela, surtout qu'on le voit bien plus longer les bandes que foncer vers le filet. À sa défense, son coéquipier David Desharnais n'a pas été en mesure de répéter ses exploits de la dernière campagne. Néanmoins, Pacioretty s'avère le meilleur attaquant de la formation et sa production offensive est primordiale pour la victoire. Il participera à ses premières séries depuis qu'il est dans la LNH. Note: B

TOMAS PLEKANEC (47 PJ, 14 B, 19 P, 33 PTS, +3)

Très bon début de saison, mais comme plusieurs de ses coéquipiers, il a perdu tous ses repères pendant la vilaine séquence du Canadien en fin de saison. Il est le pilier en désavantage numérique, forçant les défenseurs à jouer sur les talons. À maintes reprises, il obtient des échappées pendant l'infériorité numérique. Cependant, ce ne fut pas le cas au cours de la saison écourtée. Au moins, il a été efficace en offensive. Et en séries, cessons l'histoire de la fillette, il va jouer comme du monde. Note: B

LARS ELLER (46 PJ, 8 B, 22 P, 30 PTS, +8)

Michel Therrien l'a envoyé réfléchir pendant deux rencontres en début de saison. On croyait bien que c'en était fini de cet obscur prospect obtenu en retour du grand Jaroslav Halak. Finalement, en fin de saison, il est sorti de sa coquille et il forme un excellent trio jeunesse avec Galchenyuk et Gallagher. Note: B+

DAVID DESHARNAIS (48 PJ, 8 B, 20 P, 28 PTS, -2)

Arrêtons tout de suite les niaiseries, David Desharnais est petit, mais sa saison décevante n'a rien à voir avec sa grandeur. Il ne joue tout simplement pas comme il en est capable. Premier aspect à améliorer à son jeu est: LANCE AU NET!!!!! Constamment, il recherche Pacioretty ou un autre ailier. Fais confiance à ton lancer! Ironiquement, Desharnais a vu sa production chuter suite à sa prolongation de contrat. Mais il n'a rien d'un gars qui s'assoit sur ses lauriers. Note: C

BRENDAN GALLAGHER (46 PJ, 15 B, 13 P, 28 PTS, +10)

Jeune, fougueux, marqueur, frondeur, baveux, il a toutes les qualités d'un Theoren Fleury... ou presque. Le changement de philosophie archaïque de la direction du CH nous a permis de connaître cet excellent jeune joueur qui ne donne jamais dans la demi-mesure. Il risque d'être tout partout sur la glace contre Ottawa. Note: A-

ALEX GALCHENYUK (48 PJ, 9 B, 18 P, 27 PTS, +14)

Quel talent en devenir! Finalement, on peut espérer qu'un joueur de talent supérieur règne chez les attaquants du Canadien pendant plusieurs années. Sagement, Michel Therrien l'a fait jouer un nombre calculé de minutes par match, ne l'utilisant pas à outrance pour ne pas le brûler, au grand dam d'analystes peu avertis. Ça pourrait être de la bombe avec Gallagher et Eller. Note: B+

BRIAN GIONTA (48 PJ, 14 B, 12 P, 26 PTS, +3)

Le petit capitaine n'est plus l'ombre du marqueur de 48 buts qu'il a déjà été, mais il compense nettement avec son ardeur au travail. Au chapitre des buts, il a tout de même une saison intéressante au chapitre des buts avec 14 buts. Dans une saison complète, il aurait pu en marquer près de 25. En séries, il doit absolument toute l'expérience nécessaire d'un gagnant de la Coupe Stanley pour que lui et ses coéquipiers aspirent aux grands honneurs. Note: B

MICHAEL RYDER (27 PJ, 10 B, 11 P, 21 PTS, -2)

On se tue à le répéter, mais Michael Ryder est un joueur unidimensionnel, mais tout un poteur. Quand il ne marque pas, il est inutile. Avouons qu'il a donc été très utile dans ses vingt premiers matchs après son acquisition. Sa baisse de régime est étroitement liée avec le retour au jeu de René Bourque qui a pris sa place sur le trio de Plekanec. Au moins, Ryder a réintégré sa place sur le trio. Note: B+

BRANDON PRUST (38 PJ, 5 B, 9 P, 14 PTS, +11)

Sa signature avec le Canadien était toute naturelle compte tenu que sa conjointe est une animatrice de télévision québécoise. Quel bel «adon», Prust s'avérait aussi un joueur très robuste, prêt à défendre ses coéquipiers en jetant, contre des matamores bien connu comme Milan Lucic ou Chris Neil. Il ne refuse aucune invitation, mais son corps en subit les contrecoups. Efficace défensivement, il peut aussi marquer à l'occasion. Note: B+

RENÉ BOURQUE (27 PJ, 7 B, 6 P, 13 PTS, -1)

Mains de béton Bourque. Après un début de saison qui avait fait oublié ses piètres performances suite à son acquisition en janvier 2012, il a subi une commotion cérébrale. Depuis son retour, il erre un peu partout sur les glaces, changeant de trio allègrement. Gros, peu robuste, lorsqu'il est seul en échappée, le gardien risque de ne pas suer une goutte, car Bourque trouve le moyen de lancer à côté. Pas capable! Note: C-

TRAVIS MOEN ( 45 PJ, 2 B, 4 P, 6 PTS, -4)

Quand on parle de Moen, on parle de robustesse, d'expérience et d'ardeur au travail malgré son talent très limité. Mais cette saison, il n'a pas rempli son mandat de façon adéquate et on doit s'attendre à mieux de lui en séries. Non, il ne deviendra pas un Crosby, mais on sait très bien que Moen peut compenser son manque de talent par du coeur à l'ouvrage. Note: D

COLBY ARMSTRONG (37 PJ, 2 B, 3 P, 5 PTS, +1)

Joueur d'énergie, robuste à ses heures, qui a perdu sa hargne du temps des Penguins. On se souviendra qu'il était capable d'arracher quelques têtes, mais aussi accumuler des points. Mais même encore là, ce n'est pas sa mission. Note: D+

GABRIEL DUMONT (10 PJ, 1 B, 2 P, 3 PTS, +1)

Talent limité, fougue illimité. On aurait bien plus avantage à le faire jouer que Ryan White. Note`C

RYAN WHITE (26 PJ, 1 B, 0 P, 1 PT, +1)

Indiscipliné!!! Il a coûté cher à son équipe à plus d'une reprise. Il est réfléchir sur la galerie de la presse, il a été suspendu cinq rencontres. Qu'est-ce que ça va lui prendre? Note: Échec!


La saison 2013 du Canadien: mon bulletin bien à moi (gardiens et défenseurs)

C'est fait, le Canadien entre dans les séries et par la porte d'en avant svp. Les hommes de Michel Therrien avaient assuré leur place depuis déjà deux semaines. Mais les huit dernières rencontres ont été très difficiles, alors qu'ils ont perdu 5. Heureusement, ils ont sauvé leur honneur en battant les Jets et les Leafs en tombée de rideau.

Voici ma propre évaluation de la formation 2013 en regard de la saison qui vient de se passer, mais aussi en vue des séries qui débuteront jeudi face aux Sénateurs d'Ottawa.

GARDIENS

CAREY PRICE (39 PJ, 21 V, 13 D, 4 PF, 3 BL, % ARR: .905, MOY: 2.59)

On l'attend depuis son entrée dans la LNH, on le louange et on le promet à un brillant avenir. Maintenant qu'il est grand, il est le temps pour lui d'accomplir les promesses et de livrer la marchandise. Une marchandise qui n'a toujours pas été livrée depuis le départ de Jaroslav Halak. Qui plus est, son taux d'efficacité et sa moyenne de buts alloués sont nettement en deçà de ses performances de 2011-12 et il avait connu une fiche déficitaire. Vrai que ses performances des derniers matchs ont gonflé sa fiche personnelle, mais vrai aussi qu'il doit faire mieux. Mais même faire mieux, est-ce suffisant? Note: C

PETER BUDAJ (13 PJ, 8 V, 1 D, 1 PF, 1 BL, % ARR .908, MOY: 2.29)

Budaj s'est drôlement bien racheté cette saison en conservant une fiche victoires/défaites plutôt remarquable. On a surtout pas hésité à lui faire confiance, malgré une courte saison. C'est d'ailleurs Budaj qui a battu les Bruins à deux reprises à Boston. En séries, il sera sur le qui vive, car j'ai bien l'impression qu'on pourrait faire appel à ses services. Note: A

DÉFENSEURS

PK SUBBAN (42 PJ, 11 B, 27 P, 38 PTS, +12)

Il a babouné pendant de longs mois avant de revenir au bercail après six rencontres. Dès lors, il s'est à performer, mais aussi à devenir un nouveau PK, un PK plus discipliné. Son apport en avantage numérique est considérable et il s'est avéré un rouage très important dans le système défensif. Malgré toutes les qualités de PK, un défaut demeure: trop de pénalités mineures.

ANDREI MARKOV (48 PJ, 10 B, 20 P, 30 PTS, -9)

Le genou a tenu le coup, mais le dernier mois a été très difficile pour Andreï Markov qui s'est mis à faire des erreurs défensives qui étaient rares dans son cas. Jumelé à Subban sur l'attaque, les deux s'avèrent un duo dangereux qui peut changer la défaite en victoire. Toutefois, historiquement, Markov n'a jamais été un joueur dominant en séries. Est-ce appelé à changer? Note: B-

RAPHAEL DIAZ (23 PJ, 1 B, 13 P, 14 PTS, +4)

Il avait un début de saison du tonnerre, surtout grâce à l'absence de Subban. Puis, il a continuité en efficacité tout en ayant moins de temps sur le jeu de puissance. Cependant, une commotion cérébrale l'a tenu à l'écart pendant 21 rencontre. Même s'il est une arme de choix sur l'attaque massive et fiable en défensive, la robustesse n'est pas son dada. Note: B+

ALEXEI EMELIN (38 PJ, 3 B, 12 P, 15 PTS, +2)

Le gros défenseur russe a sonné les cloches à bien des attaquants adverses pendant la saison. Et puis une tentative de mise en échec sur Milan Lucic s'est retournée contre lui et il a subi une blessure au genou, à la Markov. Sa perte est défensive est considérable, surtout qu'il est le défenseur le plus rude de la brigade. Et n'espérons pas le voir avant l'automne prochain. Note: B-

JOSH GORGES (48 PJ, 2 B, 7 P, 9 PTS, +4)

Une qualité des premières qualités de Gorges est de ne faire que très peu d'erreurs en défensive. Cependant, les huit dernières rencontres ont été plutôt difficile pour le vétéran. Comme il a atteint son quota de mauvais matchs pour la saison, il y a fort à parier qu'il se sera raplomber à temps pour les éliminatoires. Note: B-

FRANCIS BOUILLON (48 PJ, 1B, 8 P, 9 PTS, +4)

Bien honnêtement, je croyais que Bouillon aurait été étiqueté 6e ou même 7e défenseur. Résultat? Il n'a pas manqué un match, il a joué avec la détermination qui la caractérise et il sa tellement impressionné la direction qu'on a prolongé son contrat. À 37 ans, il joue comme un jeune de 27. Note: B

TOMAS KABERLE (10 PJ, 0 B, 3 P, 3 PTS, +4)

Même si Marc Bergevin a refusé de l'avouer publiquement, Toma Kaberle n'a presque pas joué de la saison afin d'éviter une blessure qui aurait compromis son rachat de contrat à l'été. Pourtant, il n'a pas joué du hockey catastrophique, mais son sort était jeté d'avance. Il se trouvera du travail l'an prochain. Note: C

DAVIS DREWISKE (9 PJ, 1 B, 2 P, 3 PTS, 0)

Acquis à la date limite des transactions, il se voulait une police d'assurance pour la brigade défensive. Chez les Kings de Los Angeles où il était, il n'avait pratiquement pas joué depuis une quinzaine de matchs. On risque de ne pas le voir de près durant la série contre Ottawa. Note: C

NATHAN BEAULIEU (6 PJ, 0 B, 2 P, 2 PTS, +5)

Premier choix de 2011, on comptera beaucoup sur sa production offensive durant les prochaines années. Lors des six matchs qu'il a joués, il a démontré un très bon potentiel, mais il devra frapper un peu plus. Peut-être a-t-il pris au mot les conseils de la direction, car il a été accusé cette semaine de voies de fait. Idiot. Note: N'a pas assez joué

YANICK WEBER (6 PJ, 0 B, 2 P, 2 PTS, -1)

Six parties seulement pour Weber. Il a été relégué à la galerie de presse pendant beaucoup de parties et en plus, il s'est blessé à son deuxième match. Visiblement, il a épuisé toutes ses chances avec le Canadien, même si on pourrait se demander si on lui a vraiment donné une chance. Il portera les couleurs d'une autre équipe en 2013-14 et ses chances de jouer en séries sont minces. Note: N'a pas assez joué.

JARRED TINORDI (8 PJ, 0 B, 2 P, 2 PTS, +5)

Il a fait bonne impression à ses débuts dans la LNH. Cependant, on l'a retourné dans les mineures avec l'objectif suivant: être plus robuste autour du filet. Il est revenu jouer les deux derniers matchs, gagnés par le Canadien, et il a bien mis en pratique ce qu'on lui avait demander d'améliorer. Il sera de l'alignement partant ce soir contre les Sénateurs. Note: N'a pas assez joué.