mardi 28 février 2012

Andreï Kostitsyn rejoint son frère et Hal Gill

Si Andreï Kostitsyn a mentionné qu'il voulait demeurer à Montréal, ses patrons sont demeurés de glace face à ses propos et ses souhaits et l'ont expédié dans la capitale du country où il va rejoindre son frère Sergei et son autre ancien coéquipier Hal Gill. En retour de ses services, le Canadien reçoit un choix de 2e tour en 2013 et le choix de 5e ronde offert avec Hal Gill il y a dix jours.

Avec le dernier des Kostitsyn qui quitte vers Nashville, c'est encore une fois un constat troublant: un autre marqueur-né qui n'a pas été en mesure de produire à la hauteur de son talent de façon régulière à Montréal. L'aîné des frères K vient tout juste d'avoir 27 ans et il a été repêché en première ronde, 10e au total en 2003. Une année où TOUS les choix de première ronde ont joué dans la LNH. Le Canadien avait préféré Kostitsyn à Jeff Carter, Brent Seabrook, Zach Parisé, Ryan Getzlaf, Brent Burns, Ryan Kesler, Mike Richards, Corey Perry, Loui Eriksson et Patrice Bergeron. Je vais cesser d'en nommer d'autres.

Après avoir joué 12 matchs en 2005-06 et 22 matchs en 2006-07, Andreï Kostitsyn marque 26 buts en 78 matchs à sa première saison complète chez le Canadien. Un exploit considérable qui laisse entrevoir de belles choses. On oublie rapidement les vedettes ayant été repêchées après lui. Il ajoute 5 buts en 12 rencontres éliminatoires.

Alors que l'on attendait beaucoup de lui la saison suivante, il fera les 400 coups avec son frère. Il marquera 23 buts en 74 parties, bien en deça des attentes fondées en lui. La saison 2009-10 sera ponctuée de blessures par le frère André, mais il réussira à marquer 15 buts en 59 rencontres. L'an dernier, il avait réussi à atteindre le plateau des 20 buts une troisième fois en 4 ans. Mais en séries, on avait beaucoup de difficultés à le voir, apparaissant et disparaissant comme par magie.

Cette saison, l'énigmatique attaquant a continué de plus bel son style fantôme. Cependant, sa production offensive était très intéressante avant que Jacques Martin ne soit congédié. Depuis que Randy Cunneyworth était à la barre du Canadien, ça ne marchait pas du tout. Kostitsyn lui-même a dit que l'entraîneur ne l'employait pas assez souvent. Mais entre vous et moi, quand on fonctionne et on travaille fort, on trouve toujours le temps de glace nécessaire.

En somme, c'est encore un autre bon marqueur qui n'aura pas pu faire sa niche à Montréal. Par sa faute, certes, par la faute aussi des dirigeants qui ne lui ont peut-être pas assez fait confiance en temps opportun.

Je garde quand même de Kostitsyn ses premiers moments avec son frère, lors de la saison 2007-08 où le Canadien avait surpris tout le monde en finissant au premier rang dans l'Est. On croyait réellement avoir mis la main sur un duo dynamique de frères. Encore une fois, on n'a pas pu leur montrer à jouer au hockey et ils sont allés performer ailleurs.

ÉCHEC

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