lundi 4 mai 2015

MAD MAX

La trilogie Mad Max a mis l'acteur Mel Gibson sur la mappe et en a fait l'un des acteurs les plus en vue d'Hollywood pendant près de vingt ans. En plus d'une filmographie impressionnante, l'acteur australo-américain s'est démarqué derrière la caméra avec entre autres Braveheart. En 2003, Mel Gibson a failli reprendre le rôle, mais le tournage n'a jamais débuté en raison de la guerre en Irak. Puis, après La Passion du Christ, l'étoile de Gibson a pâli en raison de propos antisémites et de violence conjugale. Le grand acteur et réalisateur qu'il était a cessé de dominer le box-office et le personnage de Mad Max est disparu dans le désert australien.

Sauf que le réalisateur George Miller, l'homme derrière les trois Mad Max (ainsi que les films Babe et Happy Feet), avait toujours dans la tête un autre Mad Max, celui qui devait être fait avec Mel Gibson. Abandonné pendant six ans, jusqu'en 2009, le projet a repris vie et nous verrons le résultat dès le 15 mai prochain. En attendant, je vous propose une rétrospective bien personnelle des films de la série.

MAD MAX (1979)

Réalisé par George Miller. Avec Mel Gibson (Mad Max), Joanne Samuel (Jessie), Hugh Keays-Byrne (Toecutter), Steve Bisley (Goose), Tim Burns (Johnny the Boy). Dans un futur proche en Australie, où le monde est en crise énergétique et où la société se détériore à vue d'oeil, des motards criminalisés sèment la terreur sur les routes. N'ayant pas de quartier, ils éliminent tous ceux qui leur barrent la route. Les autorités policières sont quant à elles l'affaire d'hommes sans peur et casse-cou qui opèrent à bord de voitures et de motos puissantes. L'un de ces hommes est Max Rockatansky, jeune père de famille. Lorsque son meilleur ami et collègue ainsi que sa famille sont assassinés, le policier se livre à une vengeance sans merci. Véritable succès en Australie, il n'a été reconnu aux États-Unis qu'à la sortie de sa suite en 1981. Tourné pour à peine 1 million de dollars, le film regorge de scènes spectaculaires qui ont influencé plusieurs productions cinématographiques dans les années qui ont suivi. De plus, le style vestimentaire du protagoniste a également inspiré des groupes musicaux.

MAD MAX 2 - THE ROAD WARRIOR (1981)

Réalisé par George Miller. Avec Mel Gibson (Mad Max), Bruce Spence (The Gyro Captain), Michael Preston (Pappagallo), Max Phipps (The Toadie), Vernon Wells (Wez), Kjell Nilsson (Humungus), Emil Minty (The Feral Kid). La Troisième Guerre mondiale a tout ravagé sur son passage, la société présentée dans Mad Max n'est plus et ceux qui restent se livrent une guerre pour les rares gouttes de carburant disponibles. Max est toujours là, avec son chien, et il aide une petite communauté opérant un raffinerie de pétrole, excessivement convoitée par les chiens de guerre du puissant Humungus. Ayant reçu un ultimatum par ce dernier, la communauté se voit obligée de quitter vers l'inconnu, mais le guerrier de la route en a vu d'autres. Encore une fois, la qualité des cascades est incroyable et plusieurs considèrent ce film comme le meilleur de la série. C'est d'ailleurs lui qui a permis aux Américains de découvrir la première partie. Il est vrai que les personnages peuvent paraître excentriques, complètement fous ou désabusés, mais dans ce monde ravagé parla guerre, qui ne le serait pas?

MAD MAX BEYOND THUNDERDOME (1985)

Réalisé par George Miller et George Ogilvie. Avec Mel Gibson (Mad Max), Tina Turner (Aunty Entity), Bruce Spencer (Jedediah the Pilot), Adam Cockburn (Jedediah Jr.), Frank Thring (The Collector), Angelo Rossitto (The Master), Helen Buday (Savannah Nix). Une guerre nucléaire a effacé les dernières traces de la civilisation, mais des hommes et des femmes résistent encore à la terreur. Max se retrouve à Bartertown, ville gérée par Aunty Entity. Celle-ci propose à Max de livrer un combat dans une arène à Master Blaster, une association particulière entre un colosse débile et un génie de petite taille. Même s'il gagne le duel, Max est expulsé de la communauté, car il n'a pas liquidé son adversaire et il se retrouve dans le désert. Au terme de son périple, il rencontre une colonie d'enfants, survivants d'un crash d'avion. Ceux-ci voient en Max leur libérateur vers la terre promise. Explorant une avenue quelque peu différente des films précédents, ce troisième opus démontre encore tout le charisme incroyable de l'acteur principal, mais aussi de son personnage. La trame sonore, jumelée à des scènes d'action encore époustouflantes, font de ce Mad Max 3 un film inoubliable.

Comme mentionné plus haut, Mel Gibson devait reprendre du service après le troisième Mad Max. En 2003, le projet Mad Max Fury Road était sur les rails avec un tournage au Namibie, Toutefois, des problèmes divers et le début de la guerre en Irak ont mis temporairement aux espoirs du réalisateur George Miller.

Le temps ayant fait son oeuvre, Mel Gibson a quitté le projet et c'est l'acteur Tom Hardy qui a été embauché pour reprendre le rôle du guerrier de la route. Par la suite, l'actrice sud-africaine Charlize Theron est engagée ainsi que Nicholas Hoult, bien connu pour son rôle de Marcus dans About a Boy et de Hank McCoy (Le Fauve) dans la nouvelle trilogie X-Men. Finalement, l'acteur interprétant Toecutter dans le premier film revient dans la peau du vilain principal.

MAD MAX: FURY ROAD (2015)

Réalisé par George Miller. Avec Tom Hardy (Mad Max), Charlize Theron (Imperator Furiosa), Nicholas Hoult (Nux), Rosie Huntington-Whitely (Splendid), Zoë Kravitz (Toast), Hugh Keays-Byrne (Immortan Joe). Max erre dans le désert, seul parmi les hordes de fous furieux, cannibales, sectes ou autres gangs de motards. Il se retrouve au beau milieu d'une chasse menée par le cruel Immortan Joe qui poursuit Furiosa. Cette dernière s'est échappée avec les trésors de Immortan Joe, de jeunes femmes lui servant d'esclaves et de «ventres». Déjà les bandes annonces font saliver devant des scènes d'action qui s'annoncent plus spectaculaires les unes que les autres. Le budget alloué est cependant colossal, on parle de 150 millions. Si l'entreprise s'avère un échec, on pourra dire adieu à une quelconque suite déjà imaginée par George Miller. Sortie le 15 mai.

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