La fête de la naissance du Christ est dans dix jours et la belle neige blanche est là pour nous rappeler d'investir dans cette frénésie festive. Mais cette folle frénésie est présente dans les magasins depuis le 1er novembre, soit le lendemain de l'Halloween. L'aspect commercial a littérallement bouffé l'aspect spirituel, religieux et familial des fêtes. Voici mon propre regard sur Noël.
Mon plus récent billet était dédié à ma chanson favorite de Noël, Minuit Chrétien. Dans les paroles, il est clairement dit que Noël, c'est la fête du Christ, du Rédempteur. Mais aujourd'hui, les gens s'en moquent et désirent recevoir le plus gros des cadeaux, un geste complètement égoïste. Et si l'on veut le plus gros des cadeaux, on ne veut pas trop en donner, de peur d'avoir une carte de crédit complètement bourrée au début janvier. Mais en bout de ligne, notre carte de crédit sera quand même bourrée, car on se sera payé le cadeau que l'on a pas eu, ou bien on aura été tellement influencé par les commerçants qu'on aura finalement payé pour des pacotilles.
Il me semble que l'essence même de Noël, ce sont les rencontres familiales, les rires entre amis, le «mononcle» bien chaud à la fin de la soirée, les rigodons, la danse ou la messe de minuit et sa chorale. Je discute avec des gens qui ont vécu une enfance plutôt difficile, car leurs parents étaient pauvres. Mais même si leur unique cadeau de Noël était petit, ils étaient heureux et n'oublieront jamais ces soirées où tout le monde se réunissait et s'amusait. Ces personnes connaissent les vraies valeurs de Noël, car elles n'ont pas tout eu cuit dans le bec et elles n'ont pas pleuré sur leur sort parce que la poupée et le soldat G.I. Joe n'étaient pas sous l'arbre.
Je ne suis peut-être pas le meilleur exemple dans tout ça. J'ai pas mal eu les cadeaux que je voulais et même à 33 ans, j'ai horreur d'aller à la messe, trouvant cela répétitif et très peu imaginatif. J'achète tout plein de cadeaux (n'atteignant jamais ma limite de crédit par contre) et je veux des beaux cadeaux. Mais lorsque je fais la tournée des magasins, je songe à être généreux, sachant que le partage est très important. Mais contrairement à certains, je ne cherche pas à donner un cadeau à 300$ pour faire comme les autres et m'enfoncer encore plus solidement dans mes dettes déjà titanesques.
Avouons que les magasins sont assez évoqueurs dans leurs publicités pour vendre. Je pense à cette publicité de voiture. On voit un couple à la fenêtre qui regarde une femme exploser de joie suite à un cadeau de son mari: une voiture. Offusquée, la femme regardant à la fenêtre redonne le robot culinaire qu'elle a eu pour Noël à son mari. Wow !!! Quel type est assez cinglé pour offrir une voiture à sa femme pour Noël ? À moins d'être millionnaire, j'en connais pas gros. Le message est clair: achetez une voiture à votre femme pour Noël sinon elle va être en tab...
On est loin du temps où la famille allait à la messe de minuit en carriole et en chantant toutes les chansons connues de Noël. Parlant de famille, si Noël est l'occasion idéale pour se retrouver en famille, certains trouvent le moyen de briser cette soirée spéciale et critiquant et en jalousant les autres. Pas moyen une seule seconde de faire la paix avec les autres, de pardonner et d'oublier les tracas.
Noël, c'est l'amour. Noël, c'est la famille. Noël, c'est les amis. Noël, c'est le petit Jésus. Pensez-y avant de dévaliser tous les magasins de bébelles coûteuses et sans valeur. Au fait, j'aimerais bien avoir Rock Band sous le sapin.
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