Le Ice Bucket Challenge, c'est ce défi relevé par des millions de personnes à travers le monde (surtout en Amérique du Nord) pour amasser des fonds pour la recherche de la maladie incurable nommée sclérose latérale ayotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Lou-Gehrig. L'ancien joueur de baseball des Yankees de New York avait dû mettre fin à sa carrière abruptement en 1939 quand il a appris qu'il souffrait de ce mal. Deux ans plus tard, cette maladie dégénérative lui enlevait la vie.
Cet été, la maladie est au coeur des discussions, car elle est le point de départ de ce collecte de fonds et de ces sceaux d'eau froide. Des personnalités publiques de haut rang participent au défi et donnent un montant pour la recherche et nominent leurs amis pour qu'ils fassent de même. Malheureusement, d'autres le font pour simplement le «thrill» de se jeter un sceau d'eau froide sur la tête. Pis encore, d'autres font le défi, mais font croire que l'eau est froide alors que leur réaction après avoir reçu le sceau d'eau est comme s'ils venaient d'ouvrir la douche. C'est tellement plus crédible quand on voit des glaçons dans le fameux sceau.
Bon nombre de critiques se lamentent du fait que l'on gaspille beaucoup d'eau. Faites-moi rire! Si tu fais cela sur ton gazon, l'eau ira dans le sol et sera bien pour lui. Si tu fais cela dans ton bain, ce ne sera pas pire que l'eau que tu gaspilles lorsque tu prends ta douche.
Je me souviens de ce que nous disait notre d'écologie en secondaire 1: «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout n'est que transformation.» Alors pour le gaspillage d'eau, on repassera.
Mais svp, si vous faites le Ice Bucket Challenge, faites un don. Ou si vous désirez faire un don seulement, allez-y aussi. Tant qu'à moi, ce challenge n'a aucune utilité sans un don.
MISE À JOUR: J'ai fait le Ice Bucket Challenge, le 24 août dernier, mis au défi par mon cousin Paul Harrison.
vendredi 22 août 2014
mardi 19 août 2014
Retour au jeu inattendu!
Je croyais que mes années de joueur de baseball étaient derrière moi, je pensais que tout ce que je pouvais espérer, c'était d'assister à des matchs quelques fois par été ou bien coacher mon fils ou ma fille dans quelques saisons. Mais vendredi matin, mon ancien coéquipier Brian Merkel m'a texté: «Hey Christian, serais-tu intéressé à jouer avec nous ce soir?»
Ma réponse a été rapide et positive: «Oui, je le veux!» Je n'avais pas joué depuis la fin juillet 2012 avec les Pirates d'Aylmer, cette équipe avec qui j'avais eu une triste fin de carrière. Cette fois, pour un match ou deux, j'avais la chance de reprendre le collier et de me faire plaisir pendant quelques manches. Et comble de joie, j'allais revêtir l'uniforme des Expos. Les Expos d'Ottawa, mais les Expos quand même. En 2005, lors du tournoi de Jonquière, j'avais joué pour les Expos de Montréal, équipe formée de gars du Saguenay. J'avais fait vibrer le stade Desmeules. Allais-je faire la même chose? Et avec moi, Brian Merkel et Paul O'Leary, anciennement des Dbacks.
Direction Winchester vendredi soir, un endroit où j'ai connu passablement de succès lors de mes années chez les Diamondbacks. C'est à ce terrain que Jean-Sébastien Roy s'était fracturé un bras en tentant d'attraper un ballon lors des séries 2007. Fallait seulement que je ne l'imite pas.
Défensivement, tout s'est bien déroulé. Sur le premier jeu de la fin de la première manche, j'ai dû attraper un haut ballon. Je les déteste, j'ai l'air fou. Mais quand je capte la balle, je suis un héros... dans ma tête. Dans l'ordre des frappeurs, le gérant Chris Chapman m'a placé au 8e rang. Un rang habituel de mes dernières saisons. Je me balance un peu du rang, l'important, c'est de frapper la balle en jeu. À ma première présence, j'ai frappé un petit roulant au deuxième but, mais le coureur a créé une obstruction alors il a été retiré et je me suis arrêté au premier coussin en vertu d'un optionnel. À ma seconde présence, j'ai passé dans la mitaine. À ma troisième, j'ai frappé un ballon au champ centre. Finalement, à ma dernière présence, j'ai eu l'air fou. Mais au pointage, nous avons gagné 8-2. Il s'agissait d'une 11e victoire pour l'équipe, à un gain de leur record.
Pendant le match, Brian me demandait si j'avais du plaisir, si tout cela m'avait manqué, si je désirais revenir l'année prochaine. Je ne sais pas, les vacances, la famille, l'âge, l'usure corporelle... Peut-être comme remplaçant...
Après le match, je suis invité à me présenter à la rencontre de dimanche qui aura lieu au Parc Allen de Aylmer. Mes enfants, ma conjointe et mes beaux-parents pourront venir me voir jouer. Un dernier match en carrière pour moi? Un trait définitif?
J'arrive au terrain, fier d'arborer le # 6 de ce bel uniforme. Shelby Guthrie, notre ancien gérant chez les Dbacks, est là. Cette équipe est peuplée d'ancien Diamondbacks! Avant la rencontre, j'avais dit à ma blonde que tout ce que j'espérais, c'est de faire un coup sûr. Celui-ci serait peut-être le dernier, alors aussi bien en profiter pleinement.
J'ai une promotion en occupant le 7e rang du rôle offensif. Comme je l'ai mentionné plus haut, ça ne change pas grand chose dans ma tête. Ce soir, nous affrontons Marc Sports. Oui, ceux-là, mais ce ne sont pas les mêmes que jadis, ceux que nous nous plaisions à détester tant ils étaient débiles et antisportifs. Ce sont plutôt des jeunes sympathiques qui aiment jouer au baseball.
Bien que l'équipe soit qualifiée pour les séries, une victoire ce soir nous permettrait d'établir le record de la concession avec une 12e. Ça commence bien, car nous prenons les devants 1-0. Marc Sports crée l'égalité en fin de 1ère manche. J'obtiens ma première présence en deuxième, je décide d'y aller avec un amorti-sacrifice pour faire avancer le coureur. La stratégie fonctionne, mais nous ne marquons pas de point. Je frapperai un faible ballon au 3e coussin à ma seconde présence et serai retiré sur des prises à la troisième. Bien que nous ayons les devants, je deviens décourager. Quelle tristesse que de ne pas être capable de mettre la balle en lieu sûr. Peut-être que finalement, je ne suis plus en mesure de frapper.
Sauf qu'en début de septième, avec une mince avance de 3 à 2, nous explosons pour quatre points. C'est avec les buts remplis que j'ai la chance de me présenter au bâton pour une quatrième fois. Je m'étais que ça prenait un coup sûr pour être heureux, il faut que je l'aie. Même si ma blonde et mes enfants sont partis, mes beaux-parents sont dans les estrades et m'observent. Je dois réussir.
Avec un compte d'une prise, je m'élance sur une balle à mon goût que je frappe durement dans l'allée du champ centre gauche. Je la regarde pour être certain qu'elle va tomber. Ce serait un double facile n'eut été de la lenteur du coureur que je suivais. Mais ce n'est pas grave, car deux points marquent. C'est 7 à 2 et ça se terminera ainsi.
Ce moment est grisant. Durant ma saison misérable de l'été 2012, je me répétais constamment que je voulais finir sur une belle note, frapper un circuit et prendre ma retraite. Je n'ai pas été capable de le faire, regardant six parties des séries sur le banc à me dire que ça se terminerait de cette triste façon.
Brian m'a demandé une nouvelle fois si j'allais joindre les rangs des Expos l'an prochain. Oui, non, peut-être, la famille, les vacances. Mais merde, ce sont les EXPOS!
La suite en 2015!
Ma réponse a été rapide et positive: «Oui, je le veux!» Je n'avais pas joué depuis la fin juillet 2012 avec les Pirates d'Aylmer, cette équipe avec qui j'avais eu une triste fin de carrière. Cette fois, pour un match ou deux, j'avais la chance de reprendre le collier et de me faire plaisir pendant quelques manches. Et comble de joie, j'allais revêtir l'uniforme des Expos. Les Expos d'Ottawa, mais les Expos quand même. En 2005, lors du tournoi de Jonquière, j'avais joué pour les Expos de Montréal, équipe formée de gars du Saguenay. J'avais fait vibrer le stade Desmeules. Allais-je faire la même chose? Et avec moi, Brian Merkel et Paul O'Leary, anciennement des Dbacks.
Direction Winchester vendredi soir, un endroit où j'ai connu passablement de succès lors de mes années chez les Diamondbacks. C'est à ce terrain que Jean-Sébastien Roy s'était fracturé un bras en tentant d'attraper un ballon lors des séries 2007. Fallait seulement que je ne l'imite pas.
Défensivement, tout s'est bien déroulé. Sur le premier jeu de la fin de la première manche, j'ai dû attraper un haut ballon. Je les déteste, j'ai l'air fou. Mais quand je capte la balle, je suis un héros... dans ma tête. Dans l'ordre des frappeurs, le gérant Chris Chapman m'a placé au 8e rang. Un rang habituel de mes dernières saisons. Je me balance un peu du rang, l'important, c'est de frapper la balle en jeu. À ma première présence, j'ai frappé un petit roulant au deuxième but, mais le coureur a créé une obstruction alors il a été retiré et je me suis arrêté au premier coussin en vertu d'un optionnel. À ma seconde présence, j'ai passé dans la mitaine. À ma troisième, j'ai frappé un ballon au champ centre. Finalement, à ma dernière présence, j'ai eu l'air fou. Mais au pointage, nous avons gagné 8-2. Il s'agissait d'une 11e victoire pour l'équipe, à un gain de leur record.
Pendant le match, Brian me demandait si j'avais du plaisir, si tout cela m'avait manqué, si je désirais revenir l'année prochaine. Je ne sais pas, les vacances, la famille, l'âge, l'usure corporelle... Peut-être comme remplaçant...
Après le match, je suis invité à me présenter à la rencontre de dimanche qui aura lieu au Parc Allen de Aylmer. Mes enfants, ma conjointe et mes beaux-parents pourront venir me voir jouer. Un dernier match en carrière pour moi? Un trait définitif?
J'arrive au terrain, fier d'arborer le # 6 de ce bel uniforme. Shelby Guthrie, notre ancien gérant chez les Dbacks, est là. Cette équipe est peuplée d'ancien Diamondbacks! Avant la rencontre, j'avais dit à ma blonde que tout ce que j'espérais, c'est de faire un coup sûr. Celui-ci serait peut-être le dernier, alors aussi bien en profiter pleinement.
J'ai une promotion en occupant le 7e rang du rôle offensif. Comme je l'ai mentionné plus haut, ça ne change pas grand chose dans ma tête. Ce soir, nous affrontons Marc Sports. Oui, ceux-là, mais ce ne sont pas les mêmes que jadis, ceux que nous nous plaisions à détester tant ils étaient débiles et antisportifs. Ce sont plutôt des jeunes sympathiques qui aiment jouer au baseball.
Bien que l'équipe soit qualifiée pour les séries, une victoire ce soir nous permettrait d'établir le record de la concession avec une 12e. Ça commence bien, car nous prenons les devants 1-0. Marc Sports crée l'égalité en fin de 1ère manche. J'obtiens ma première présence en deuxième, je décide d'y aller avec un amorti-sacrifice pour faire avancer le coureur. La stratégie fonctionne, mais nous ne marquons pas de point. Je frapperai un faible ballon au 3e coussin à ma seconde présence et serai retiré sur des prises à la troisième. Bien que nous ayons les devants, je deviens décourager. Quelle tristesse que de ne pas être capable de mettre la balle en lieu sûr. Peut-être que finalement, je ne suis plus en mesure de frapper.
Sauf qu'en début de septième, avec une mince avance de 3 à 2, nous explosons pour quatre points. C'est avec les buts remplis que j'ai la chance de me présenter au bâton pour une quatrième fois. Je m'étais que ça prenait un coup sûr pour être heureux, il faut que je l'aie. Même si ma blonde et mes enfants sont partis, mes beaux-parents sont dans les estrades et m'observent. Je dois réussir.
Avec un compte d'une prise, je m'élance sur une balle à mon goût que je frappe durement dans l'allée du champ centre gauche. Je la regarde pour être certain qu'elle va tomber. Ce serait un double facile n'eut été de la lenteur du coureur que je suivais. Mais ce n'est pas grave, car deux points marquent. C'est 7 à 2 et ça se terminera ainsi.
Ce moment est grisant. Durant ma saison misérable de l'été 2012, je me répétais constamment que je voulais finir sur une belle note, frapper un circuit et prendre ma retraite. Je n'ai pas été capable de le faire, regardant six parties des séries sur le banc à me dire que ça se terminerait de cette triste façon.
Brian m'a demandé une nouvelle fois si j'allais joindre les rangs des Expos l'an prochain. Oui, non, peut-être, la famille, les vacances. Mais merde, ce sont les EXPOS!
La suite en 2015!
mardi 12 août 2014
ROBIN WILLIAMS (1951-2014)
La colonie artistique hollywoodienne et des millions de fans de partout dans le monde sont sous le choc: le brillant acteur et comédien Robin Williams a été retrouvé mort dans sa résidence californienne lundi après-midi, le 11 août. Bien que la cause de son décès n'ait pas été confirmée officiellement, il semble que l'acteur de 63 ans se soit enlevé la vie. Il combattait depuis quelque temps une profonde dépression et il luttait contre des problèmes de drogues.
En 1980, Williams incarnait l'icone culturel Popeye dans le film du même nom, son premier rôle au cinéma. Par la suite, il allait marquer le 7e art, principalement à la fin des années 80 et durant les années 90, alors qu'il a enchaîné les succès critiques et publics. Good Morning Vietnam, la Société des poètes disparus, l'Éveil, le Roi Pêcheur, Mrs. Doubtfire, Jumanji, Good Will Hunting et Patch Adams ne sont que quelques uns des grands films de qualité dans lesquels il s'est élevé comme l'un des meilleurs de sa profession. Son génie comique, mais aussi dramatique, lui ont valu un Oscar, pour le meilleur acteur de soutien dans Good Will Hunting en 1998. Il avait auparavant obtenu trois nominations comme meilleur acteur pour ses rôles dans Good Morning Vietnam (1988), La Société des poètes disparus (1990) et Le Roi Pêcheur (1992).
Dans les années 2000, ses films n'ont pas connu le même succès que ceux de la décennie précédente, surtout que Williams a quelques fois évolué dans un registre dramatique loin de ses rôles touchants comme Mrs. Doubtfire ou Patch Adams. Toutefois il a su démarquer comme le prouve sa présence dans Insomnie, de Christopher Nolan, où il incarnait un psychopathe représentant un véritable cauchemar par le policier joué par Al Pacino ou dans One Hour Photo, dans lequel il jouait un employé d'un magasin à grande surface affecté au laboratoire de photographies complètement obsédé par une famille de l'endroit
Et nous n'avons pas fini de le voir au cinéma, car quatre films le mettant en vedette sont attendus dans la prochaine année.
Que laisse Robin Williams comme héritage? Des rôles marquants, un génie comique sans précédent, la capacité de jouer autant la comédie que le drame et ce avec une excellence remarquable. Sa joie de vivre était palpable autant à l'écran que dans la vie de tous les jours. En entrevue, Robin Williams était hyperactif, de bonne humeur, rien de laissait présager que cet homme pouvait songer au suicide.
Face à la dépression, aucun million dans un compte en banque ne protège un homme contre ses dangers. Si sa perte peut faire en sorte de sauver des vies, il ne sera pas mort pour rien.
5 films à voir avec Robin Williams (mais vous pouvez en voir d'autres)
Dead Poets Society (La Société des poètes disparus)
Mrs. Doubtfire (Madame Doubtfire)
Awakenings (L'Éveil)
Good Will Hunting (Le Destin de Will Hunting)
Good Morning Vietnam (Bonjour Vietnam)
5 films à voir avec Robin Williams (mais vous pouvez en voir d'autres)
Dead Poets Society (La Société des poètes disparus)
Mrs. Doubtfire (Madame Doubtfire)
Awakenings (L'Éveil)
Good Will Hunting (Le Destin de Will Hunting)
Good Morning Vietnam (Bonjour Vietnam)
vendredi 8 août 2014
1987: les nouvelles aventures de Ricardo Trogi
Trogi, Boivin, Caron, Dallaire Source: fr.canoe.ca |
Je me souviens de 1987, principalement son été. Je m'étais cassé le pouce de la main gauche au baseball. Ce fut si triste pour moi. Cependant, j'étais allé à Toronto pour la première fois de ma vie et j'avais pu visiter la Tour du CN. Ricardo Trogi, lui, finissait son secondaire 5. C'était le temps de faire son choix de carrière, sortir dans les bars avec ses amis et perdre sa virginité, mais pas nécessairement dans cet ordre. Ses parents, de leur côté, veulent absolument qu'il se trouve un emploi, mais il a son propre plan sur ce sujet: ouvrir une discothèque 14-18. Mais ça ne fonctionnera pas comme il le voudra, alors il deviendra, par un petit hasard, le chef de la mafia de Ste-Foy... pour quelques semaines.
Trogi récidive brillamment avec cette suite, surtout grâce à son principal interprète, Jean-Carl Boucher, qui est toujours aussi attachant, tout à fait dans le ton, et il nous rappelle parfois ce que nous vivions au même âge. Sandrine Bisson et Claudio Colangelo sont encore eux aussi formidables dans le rôle des parents, aussi aimants que colériques. Et que dire de ses amis, Laurent-Christophe de Ruelle (Boivin), Pierre-Luc Funk (Dallaire) et Simon Pigeon (Caron), qui complètent bien quatuor. Des amis dont mon cousin ne fait pas partie, lui qui fréquentait Trogi et sa bande au secondaire.
En 1987, j'avais 11 ans, je n'ai pas vécu les mêmes choses que Trogi au même moment, mais je peux facilement me rappeler de bons souvenirs. Les vêtements, les voitures, les cheveux aux cheveux crêpés, bourrés de spray-net, cette époque avait quelque chose de mémorable. Et sans oublier la trame sonore avec de tubes merveilleux qui font plaisir à entendre de nouveau.
1987, c'est une comédie avec du drame, mais du drame touché de façon humoristique. Grâce à cela, Ricardo Trogi propose une oeuvre de grande qualité et permet au cinéma québécois de connaître quelques heures glorieuses après trop d'échecs récents.
Ricardo Trogi pense déjà à une suite, 1991, l'année où il est parti en Italie avec son sac à dos. Le budget serait sûrement plus élevé, mais le public sera au rendez-vous.
mercredi 6 août 2014
1987
Aujourd'hui, c'est la grande sortie en salle de 1987, réalisé par Ricardo Trogi et la suite de 1981. On se souvient que 1981 avait connu un bon succès et avait touché les spectateurs grâce à son humour et à sa reconstitution «historique» où plusieurs avaient retrouvé des souvenirs de jeunesse.
L'histoire était celle du réalisateur qui racontait les hauts et les bas de ses 11 ans, son arrivée dans une nouvelle école, son intégration à un nouveau cercle d'amis, sa relation avec ses parents et son désir d'impressionner Anne Tremblay. L'actrice Sandrine Bisson, qui interprète le rôle de la mère de Trogi, avait d'ailleurs remporté à juste titre le Jutra de la meilleure actrice de soutien.
Avec 1987, Trogi poursuit la même idée, mais raconte ses 17 ans avec son désir de perdre sa virginité, de faire bien de l'argent, de faire des choix professionnels et tout cela, avec ses amis. Les premières critiques sont très élogieuses envers le film et je devrais faire mon tour pour supporter le film québécois.
Anecdote intéressante, mon cousin était un bon ami de Ricardo Trogi durant son adolescence. Toutefois, aucune trace de lui dans les films 1981 et 1987. Je soupçonne mon cousin de péter de la broue.
Trogi disait en entrevue qu'il espère faire une suite qui se déroulerait à l'époque de sa vingtaine d'années, mais le budget devrait être plus imposant en raison d'un besoin de tournage à l'étranger.
1981 et 1987 mettent en vedette Jean-Carl Boucher dans le rôle de Ricardo Trogi, Claudio Colangelo (Benito, le papa), Sandrine Bisson (Claudette, la maman), Laurent-Christophe De Ruelle (Boivin), Pierre-Luc Funk (Dallaire) et Simon Pigeon (Caron).
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