jeudi 15 mai 2014

Battre Boston ou la jouissance extrême

S'il y avait une équipe qui pouvait battre les Bruins de Boston, pourtant détenteurs du trophée du Président en vertu de leurs 117 points, c'était bien les Canadiens de Montréal, leur bête noire historique. Bien que la majorité des journalistes favorisaient les hommes de Claude Julien, on concédait quand même que cette série serait longue et éreintante. Elle le fut, mais à l'avantage des Canadiens.

Les Bruins ont essayé de faire flancher le Canadien à plusieurs reprises, mais en aucun temps, les hommes de Michel Therrien n'ont fléchi. En aucun temps l'équipe ne s'est laissée abattre. En aucun temps, ils ont laissé les Bruins prendre le contrôle de cette série. En aucun temps il n'était question de perdre.

La grande vedette offensive des Montréalais a été P.K. Subban, l'ennemi public # 1 à Boston. Il a étourdi les Bruins assez pour les faire flipper. Devant le filet, Carey Price s'est dressé telle une muraille impénétrable, mettant dans sa petite poche arrière Tuukka Rask et frustrant avec joie tous les Bruins.

Durant les deux premiers matchs, les Bruins ont remonté la pente en troisième période pour égaliser et même prendre les devants et gagner dans le deuxième match. Mais les miracles printaniers de 2013 des Bruins face aux Leafs n'ont pas été répétés. Le fort a été tenu et pour la première fois depuis 2010, le Canadien atteint la demi-finale.

La prochaine ronde opposera les Canadiens aux Rangers de New York, une première confrontation depuis 1996. À l'époque, les Rangers avaient renversé Montréal en six matchs, après avoir concédé les deux premières rencontres au Madison Square Garden. Ça n'arrivera pas cette année!

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