Pierre Gauthier et Bob Gainey ont levé les pattes depuis le 29 mars dernier. Près d'un mois plus tard, Geoff Molson et Serge Savard sont toujours à la recherche de leur futur directeur général et de leur entraîneur. Bien des rumeurs, mais pas encore d'annonce officielle. Bien que le repêchage ne soit qu'à la fin juin, il serait temps de mettre la main sur leurs hommes dans les prochaines semaines.
Je sais qu'il faut être patient et que Molson et Savard doivent rencontrer bien des hommes de hockey. Ils doivent s'assurer d'avoir le bon pour ne pas répéter des folles erreurs qui ont coûté très cher à l'identité même du Canadien de Montréal. On parlait aujourd'hui de Jim Nill, assistant au directeur-gérant Ken Holland à Detroit. Il occupe ce poste depuis 14 ans. Un candidat sérieux, surtout que les Red Wings sont un modèle de développement des joueurs depuis des années. Seul hic, mais tout un, Jim Nill est anglophone. Qu'est-ce qu'il en aurait à foutre des Québécois? Déjà que le Canadien avait un Québécois à sa direction et il a tout bousillé. Mais Nill est un candidat compétent, sa feuille de route le prouve. D'autres candidats viendront sûrement faire un tour dans le bureau de Geoff Molson, mais sont-ils sérieux? Du moins, capables de redonner l'identité francophone au Canadien et de gagner la Coupe Stanley, disparue de Montréal depuis 1993.
Quant à l'entraîneur-chef, les rumeurs courent et les suggestions loufoques des journalistes, journaleux et clowns. Le très comique, mais peu crédible, Jean-Charles Lajoie, mentionnait l'autre semaine que Bob Hartley était un candidat sérieux parce qu'il avait gagné partout où il avait passé, notamment dans la série Montréal-Québec. Il mentionnait même que le poste de Mike Babcock, peut-être le meilleur coach de la ligue, serait en danger. Et celui de Vigneault? Peut-être ramener Michel Therrien? François Gagnon rêvait même que Claude Julien soit congédié à Boston et qu'il revienne en courant à Montréal. Du rêve, du gros rêve.
Je pense que le nom du directeur-gérant sera dévoilé en même que celui de l'entraîneur-chef, car il n'y a pas de temps à perdre. Il ne serait même pas surprenant que Serge Savard prennent le poste et qu'il se donne encore du temps pour trouver le bon homme.
Ne vous inquiétez pas, je bloguerai avec plaisir quand le choix sera fait.
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