Ça brasse à l'UQO. Des étudiants en grève, des professeurs qui les supportent et des policiers malotrus qui s'invectivent à qui mieux-mieux. C'est marrant, à vrai dire pas pantoute. Les étudiants dénoncent la brutalité policière. Les autorités dénoncent le vandalisme causé par des étudiants (aka des bandits masqués). Le gouvernement voudrait que les associations étudiantes dénoncent les actes de vandalisme, mais ceux-ci refusent (la CLASSE en particulier) parce que les policiers sont pas fin. Ils en rajoutent en affirmant que c'est le gouvernement qui est à l'origine de ces actes car il ne veut pas négocier.
Hier, ce sont 160 arrestations qui ont lieu sur les terrains de l'UQO. Et aujourd'hui, plus de 200 manifestants en provenance de Montréal viennent en renfort. Ça va brasser. Mais ne me dites pas que ces jeunes vont jouer les pacifiques comme ils le prétendent. Ce n'est pas en perturbant la vie d'autrui que tu peux te targuer d'être pacifique.
Pendant tout ce temps, le gouvernement martèle qu'il ne bougera pas. Je veux bien croire qu'il ne changera pas d'idée, mais serait-il possible qu'il rencontre les leaders des mouvements étudiants pour mettre les points sur les i et les barres sur les t? Tant que le gouvernement jouera à l'autruche, ça va brasser dans les universités et les villes se plaindront des coûts reliés aux heures supplémentaires versées aux policiers. C'est en plein le genre de Marc «Rapibus» Bureau.
En terminant, je maintiens que je suis contre la hausse des frais de scolarité. Le gouvernement devrait couper dans ses propres dépenses inutiles, genre un voyage au Brésil. Sauf que, chaque fois que les étudiants causeront du trouble, ils n'auront pas mon appui quant aux moyens qu'ils entreprennent pour gagner leur cause.
Image tirée du journal le Droit, 19 avril 2012. Photo: Étienne Ranger
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