Jaroslav Halak, échangé suite à ses brillantes performances au printemps 2010, revenait mardi soir au Centre Bell devant ses anciens admirateurs et son ancienne équipe. Encore à son meilleur, Halak a blanchi les Canadiens, n'ayant presque pas sué du match, faisant face seulement à 19 lancers. L'arrêt-clé, il l'a fait dès le début du match face à un Tomas Plekanec en échappée. Pour la balance de la rencontre, il a eu le temps de se faire les ongles, se jouer dans le nez, jouer au Monopoly et réciter l'hymne national de son pays 46 fois les yeux fermés.
Halak attendait ce match depuis qu'il a été échangé. Pour lui, cette journée était marquée d'un X sur le calendrier. Il faut croire que ce n'était pas la même chose pour ses anciens coéquipiers et celui pour qui il a été transigé, Lars Eller. Pour lui, ce n'était pas un match comme les autres. Tsss. Pour le reste des joueurs du Canadien, dans leur tête, la direction avait pris la bonne décision et il fallait tourner la page. Sottises, grosses sottises. Des sottises dictées par le duo Gainey-Gauthier qui a débâti ce club brique par brique.
C'est incroyable comment le manque de désir de vaincre leur ancien coéquipier a coulé le Canadien. À force de dire que ce n'est qu'un match comme les autres, ils ont joué un match comme les autres: minable et terne. Ha! Ha! À l'image de Pierre «Peter» Gauthier.
Les Canadiens ne feront pas les séries, mais plusieurs fans ne s'en formalisent pas, car ils ont Carey Price.
Après deux ans, je devrais en revenir? Non! Un fan berné est un fan berné.
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