dimanche 29 janvier 2012

Quelques films en rafale

Nous sommes dans le dernier droit avant la cérémonie des Oscar. Bien que je n'ai pas vu le dixième des films en nominations, j'ai quand même pris le temps de regarder quelques productions de l'année 2011. Du lot, Moneyball tire son épingle du jeu avec plusieurs nominations importantes.

UNKNOWN (Hors de moi). Avec Liam Neeson, Diane Kruger, January Jones, Frank Langella. Un médecin en visite à Prague est victime d'un accident de la route et elle perd la mémoire. À mesure qu'il retrouve sa mémoire, il s'aperçoit que la vie qu'il connaissait n'est plus la même. Tranquillement, en retrouvant son identité, il découvre des secrets troublants qui peuvent en péril la vie de plusieurs gens. Liam Neeson, malgré sa cinquantaine avancée, est devenu une nouvelle icône des films d'action. Et vous savez quoi? Il est crédible. Quant au scénario, Jason Bourne, ça vous dit quelque chose?

50/50. Avec Joseph Gordon-Levitt, Seth Rogen, Anna Kendrick. Un jeune homme de 27 ans apprend qu'il souffre d'une rare tumeur au dos. Au lieu de s'enfoncer dans le désespoir, il décide d'affronter son ennemi avec l'aide de son ami et d'une jeune psychologue. Un film qui traite de la maladie d'une manière humoristique et qui met l'accent sur son personnage principal. L'histoire est inspirée du scénariste Will Reiser, ami de Seth Rogen, qui a survécu au grand C. En 2010, Rogen avait joué aux côtés de Adam Sandler dans Funny People, un film long comme un fleuve et ennuyant comme seul Adam Sandler sait le faire.

DRIVE (Sang-froid). Ryan Gosling, Carey Mulligan, Albert Brooks, Ron Perlman. Un jeune cascadeur de films d'action obtient des contrats de chauffeur pour des criminels la nuit. En se liant d'amitié avec une voisine dont le mari doit sortir bientôt de prison, le chauffeur décide d'offrir son aide à celui-ci afin d'enrayer la dette qu'il a contractée en prison. Mais ça ne tourne pas de la façon qui aurait été prévue. Oubliez le type de film à la Nicolas Cage où tout est centré l'action et autres Fast & Furious, on explore les personnages principaux et les scènes spectaculaires ne prennent pas toute la place. Même la mise en scène et la musique sont très particulières, lentes, mystérieuses. Cependant, plusieurs esprits sensibles voudront fermer les yeux à la vue de scènes excessivement violentes. Une violence qui ne laisse aucune chance aux victimes.

MONEYBALL. Avec Brad Pitt, Jonah Hill, Phillip Seymour Hoffman. Billy Beane, directeur-gérant des A's d'Oakland, doit manoeuvrer une avec toute petite masse salariale. Avec l'aide d'un jeune homme qui a développé une formule mathématique faisant découvrir une nouvelle facette des joueurs, il fait de Oakland une des équipes qui peut accéder aux grands honneurs. Inspiré de faits réels et du roman du même nom, Moneyball a été acclamé par la critique et par moi-même. Au point de remporter quelques statuettes à la soirée des Oscar, peut-être bien.

Cette semaine, Monsieur Lazhar figure parmi les films à voir.

lundi 23 janvier 2012

Star Académie et l'art de faire brailler les matantes

TVA connaît la recette du pleurnichage infantilisant. Avec leurs émissions abrutissantes de télé-réalité, ils font pleurer des vieilles dames et des femmes en manque d'émotions. Hier soir, c'était le début de la 5e saison de Star Académie. Après nous avoir cassé les oreilles avec les auditions de 50 participants à l'automne, 20 finalistes avaient une dernière chance de plaire aux juges, incapables de prendre une décision éclairée plus tôt. Non, que dis-je, capables de prendre une décision plus tôt, mais voulant y aller d'une effet larmoyant plus intense.

Donc, 20 jeunes, 10 garçons et 10 filles, étaient sur la scène des studios de cinéma Mel's de Montréal. Sauf qu'il ne fallait qu'en garder 14, donc 7 gars et 7 filles. Les juges, Laporte, Huard et Charles (vous connaissez leur prénom, quand même) nommaient les 6 gars et les 6 filles qui avaient leur entrée gratuite. La balance des gars et des filles devaient offrir une prestation pour épater le public, en manque de braillage. Mais le public de TVA agit comme de véritables robots guidés par leur inconscience, ils choisissent celui ou celle qui y va d'une chanson reprise et non pas d'une chanson originale, comme quoi la création n'a aucune espèce d'importance. La plupart des candidats ont chanté leur chanson en anglais, au grand dam de René Angélil dont les goussets sont remplis en raison d'une femme qui chante justement surtout en anglais. C'est le temps de montrer ton power mon René et de brasser autre chose qu'un paquet de cartes.

Star Académie a une chose de bonne, c'est d'aider des jeunes voulant faire carrière dans la chanson à parfaire leur talent. Le reste, c'est de la grosse machine à émotions pour attirer des téléspectateurs visiblement peu intéressés à de la qualité. Et comme Pierre-Karl Péladeau, le seul vrai boss de TVA, sait faire de la convergence, même au détriment de sa propre famille, il laisse sa femme planer un doute sur une possible grossesse. Mais elle ne le saura que le lendemain du gala! (Musique d'ambiance) De la grosse sauce à la Céline et René Angélil.

Parlant de sauce à kleenex, chacun des candidats était présenté dans un petit documentaire mielleux. Les bons sentiments et les histoires à dormir debout se succédaient. La mort du chat de l'un ou la découverte par un hasard incroyable d'une guitare dans son propre sous-sol de l'autre. Bref, un scénario égal à celui d'une petite histoire de Walt Disney pour des jeunes de 2 à 5 ans.

Mis à part les candidats déjà sélectionnés par le jury, c'est une grande femme d'origine haïtienne qui a gagné la dernière place. Cette jeune maman a sûrement charmé le coeur des braillards dans leurs foyers quand ils ont vu sa petite fille étendre les bras dans la salle à la vue de sa maman. Du côté des gars, c'est un dénommé Olivier Dion qui s'est assuré de faire partie de l'Épidémie, je veux dire de l'Académie. Je ne l'ai pas vu ou entendu chanter, mais selon Richard Therrien de La Presse, il a été mannequin pour mesbobettes.com. Voilà, le public était conquis.

Des grands de la chanson québécoise ont offert un vibrant hommage à Gilles Vigneault. Les Céline Dion, Paul Piché, Ginette Reno et Jean-Pierre Ferland, particulièrement fatiguant avec ses taloches sur Vigneault, ont chanté les meilleures «tounes» du répertoire du poète de Natashquan. Hé! Hé! Il a quand même fallu enseigner aux Académiciens qui était Vigneault. Je parie que la plupart d'entre eux pensait qu'il avait découvert le Canada... après bien sûr qu'on leur ait enseigné ce qu'était le Canada.

J'ai regardé de 19h30 à 21h. J'accompagnais ma blonde. Les gars disent tous cela. Ben oui, c'est vrai. Curiosité devant un spectacle si faussement dramatique, bourré de mélodrames. De la grosse booze télévisuelle. Dès que ma blonde s'est couchée, je me suis mis un petit film compliqué car mon cerveau était complètement reposé avec le neutre de 1h30 que je venais de vivre. Mais j'ai manqué le clin d'oeil de Guy A. et Dany Turcotte qui étaient bien installés dans le spa du domaine des Académiciens. Question de rendre la pareille à Julie Snyder et son clin d'oeil au spécial Tout le monde en parle du 31 décembre.

Au fait, je n'ai que très peu regardé la NFL. Que voulez-vous, le seul vrai match intéressant est le Super Bowl.

dimanche 22 janvier 2012

L'épidémie est de retour

La booze # 1 des ondes de TVA est de retour. Je vous en parlerai dès demain.

samedi 14 janvier 2012

Guy Turcotte veut retrouver sa liberté

Guy Turcotte, le meurtrier qui a tué ses deux enfants en 2009, veut retrouver sa liberté après avoir été déclaré non criminellement responsable de ce double meurtre. Il voulait faire payer son ex-femme pour sa propre douleur. Maintenant, il se dit bien dans sa peau et il est prêt à se retrouver du travail comme cardiologue et a fondé de nouveau une famille. Quel homme imbus de lui-même. Fonder une nouvelle famille? Il va faire quoi si ça ne tourne pas rond?

Son ex-conjointe, Isabelle Gaston, est outrée qu'on pense le relâcher. Je la seconde d'emblée! Les prétendus experts peuvent bien étaler leurs diplômes et pratiquement s'apitoyer sur le sort de Guy Turcotte, il n'en demeure pas moins que c'est un meurtrier bien avant d'être un homme malade. Le relâcher serait une honte à la mémoire de deux enfants innocents qui n'ont pas eu leur chance dans la vie parce que leur père ne pouvait accepter d'être trompé par sa femme. C'est douloureux, mais au point d'en faire payer deux enfants, ses propres enfants? Foutaise!

On peut bien dire que Turcotte va vivre avec cette douleur toute sa vie, mais à quel point sa douleur est forte? Il a bien plus souffert d'apprendre que sa femme couchait avec un autre homme que de tuer ses enfants. Des mauvaises langues iront même jusqu'à accuser Isabelle Gaston.

Si je suis le même jugement que Guy Turcotte, soit qu'il faut être ben malade pour tuer quelqu'un, il va sans dire que dans le procès Shafia, il faut s'attendre que les accusés soient jugés non criminellement responsables.

Misère...

Michael Cammalleri échangé aux Flames

Michael Cammalleri a tout fait pour être échangé, se traînant les bottines, critiquant le plan de match de son entraîneur et ses choix de trio et finalement, le coup de grâce, il a dénoncé l'attitude de loosers de ses coéquipiers. Bien que Pierre Gauthier prétend que l'échange n'a rien à voir avec les propos de Cammalleri, plusieurs en doutent. L'incompétent directeur-gérant du Canadien mentionne qu'il travaille sur l'échange depuis un mois. Parions qu'il n'a négocié qu'avec Calgary pour se départir des services de Cammalleri.

Le Canadien cède aussi les droits sur le gardien de but finlandais Kari Ramo, qui évolue en Europe présentement, ainsi qu'un 5e choix au repêchage. En retour, la Flanelle accueille le gros ailier René Bourque (natif de l'Alberta) , le prospect Patrick Holland et un 2e choix en 2013. Que peut-on espérer de Bourque? Qu'il marque plus de buts que Cammalleri? Jusqu'ici cette saison, Bourque en a 13 contre 9 pour Cammalleri. Même, Bourque en comptait plus dans les deux dernières saisons que depuis que Cammalleri est chez le Canadien.

C'est ironique, encore une fois, un marqueur naturel n'arrive pas à remplir le filet chez le Canadien. Par contre, Cammalleri a tiré son épingle du jeu en séries éliminatoires. En 26 parties avec le Canadien, il a marqué 16 buts, ce qui n'est pas négligeable tout en récoltant 29 points. On peut dire aussi de Cammalleri qu'il avait bien des difficultés à éviter l'infirmerie en manquant 32 parties à ses deux premières saisons chez le Canadien. En plus, il avait tendance à jouer comme un petit gars bien frustré depuis qu'il n'avait pas été nommé capitaine. Un petit bébé ce Cammalleri? Peut-être bien!

En ce qui a trait à René Bourque, il vient tout juste d'avoir 30 ans. 6 pieds 2, 205 livres, auteur de 121 buts depuis son arrivée dans la LNH en 2005-06. Il a débuté sa carrière avec les Blackhawks de Chicago. Malgré ses qualités, on le critique pour ses coups parfois illégaux, il termine d'ailleurs une suspension de 5 matchs ce soir, et il s'absente de temps en temps des matchs, un peu comme Alex Kovalev. Ironiquement, il portera le nouveau 27. Mais pour un joueur, une nouvelle équipe est un nouveau départ et je parie que Bourque marquera sa part de buts dans le dernier droit de la saison. Mais ça ne changera rien, le Canadien sera hors des séries.

Le dernier gros dossier de Pierre Gauthier avant qu'il ne soit mis à la porte, ce sera de se débarrasser de l'impotent Scott Gomez et de son gros salaire. Un vrai cadeau empoisonné que Bob Gainey a légué aux Canadiens.

En terminant, avant que Pierre Houde ne le répète 100 fois, René Bourque et Raymond Bourque n'ont aucun lien de parenté.

jeudi 12 janvier 2012

Halak blanchit les Canadiens

Jaroslav Halak, échangé suite à ses brillantes performances au printemps 2010, revenait mardi soir au Centre Bell devant ses anciens admirateurs et son ancienne équipe. Encore à son meilleur, Halak a blanchi les Canadiens, n'ayant presque pas sué du match, faisant face seulement à 19 lancers. L'arrêt-clé, il l'a fait dès le début du match face à un Tomas Plekanec en échappée. Pour la balance de la rencontre, il a eu le temps de se faire les ongles, se jouer dans le nez, jouer au Monopoly et réciter l'hymne national de son pays 46 fois les yeux fermés.

Halak attendait ce match depuis qu'il a été échangé. Pour lui, cette journée était marquée d'un X sur le calendrier. Il faut croire que ce n'était pas la même chose pour ses anciens coéquipiers et celui pour qui il a été transigé, Lars Eller. Pour lui, ce n'était pas un match comme les autres. Tsss. Pour le reste des joueurs du Canadien, dans leur tête, la direction avait pris la bonne décision et il fallait tourner la page. Sottises, grosses sottises. Des sottises dictées par le duo Gainey-Gauthier qui a débâti ce club brique par brique.

C'est incroyable comment le manque de désir de vaincre leur ancien coéquipier a coulé le Canadien. À force de dire que ce n'est qu'un match comme les autres, ils ont joué un match comme les autres: minable et terne. Ha! Ha! À l'image de Pierre «Peter» Gauthier.

Les Canadiens ne feront pas les séries, mais plusieurs fans ne s'en formalisent pas, car ils ont Carey Price.

Après deux ans, je devrais en revenir? Non! Un fan berné est un fan berné.

Hello! I'm back!

Je suis de retour pour cette nouvelle année. Ce ne sont pas les sujets qui manquent, mais c'est plutôt le temps et l'inspiration qui ne sont pas au rendez-vous. MAIS, je suis prêt à alimenter mon blog de façon régulière encore cette année.

N'oubliez pas d'y aller de vos commentaires, ils sont toujours bienvenus.

Christian

lundi 2 janvier 2012

Bonne année!

Bonne année 2012 et que tous vos voeux se réalisent!