Hier soir, après la magnifique série policière de 19-2 présentée à Radio-Canada, j'ai regardé le film 127 heures mettant en vedette James Franco (Spider-man 1-2-3) et réalisé par Danny Boyle, l'homme derrière Trainspotting et Slumdog Millionnaire. En nomination pour 6 Oscar, dont meilleur film et meilleur acteur, 127 heures raconte l'histoire vraie d'Aron Ralston, un passionné de randonnée pédestre, de vélo et d'escalade, qui s'est retrouvé coincé (son bras droit) entre une roche et la montagne pendant (vous le devinez) 127 heures.
Le film repose sur les épaules de James Franco, vu jusqu'ici dans des seconds rôles ou dans des premiers rôles de films à oublier. L'acteur pénètre complètement dans la peau de cet amoureux de la nature et de la randonnée, prenant pratiquement plaisir dans les montages, le canyon et les crevasses. Jusqu'au moment où le destin le rencontre. Tentant de traverser dans une crevasse, il glisse et une roche le suit, figeant son bras entre elle et la paroi rocheuse. Pendant plus de 5 jours, il verra sa vie défiler devant lui, il tuera le temps en faisant son «testament» sur sa caméra vidéo, il rationnera son peu de nourriture et son eau puis son urine. Refusant de se laisser mourir, il ira jusqu'à commettre l'acte ultime de survie: se couper le bras droit.
Oui, cette scène où il se trnache le bras est difficile à regarder, mais aussi admirable. L'homme a utilisé toutes les ressources pour étirer sa vie le plus possible et il n'était pas prêt à rendre l'âme. C'est d'ailleurs une qualité première du scénario qui nous rend complètement amoureux du personnage et nous poussons avec lui afin qu'il s'en sorte.
Afin d'éviter les longueurs, car l'action est évidemment très mince, on nous montre les moments d'hallucination et/ou de flashback vécus par Aron Ralston. De plus, le réalisateur maîtrise fort bien la caméra pour nous donner des moments intenses.
127 heures: *** 1/2
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