Tom Cruise possède les droits de la série télévisée Mission: Impossible depuis presque vingt ans. Mais c'est en 1996 qu'est paru le premier épisode de cette série. On se souviendra que le personnage de Tom Cruise, Ethan Hunt, avait fait courir les foules avec un suspense solide, de l'action spectaculaire, des rebondissements et une fin renversante. Puis est venu en 2000 le deuxième de la série, bourré d'action, mais sans grand intérêt. En 2006, un troisième film réalisé par J.J. Abrams n'a pas rempli les attentes, surtout que tout était axé sur le personnage principal et la relation avec sa femme. D'ailleurs, plusieurs ont décrié, dont moi-même, le fait que Mission Impossible n'était que l'affaire d'un seul homme: Tom Cruise. Rien (ou peu) pour le reste de l'équipe.
Dans la quatrième aventure, Ethan Hunt revient avec son expert en informatique Benji (Simon Pegg) et l'agente Jane (Paula Patton). Ils doivent infiltrer le Kremlin à Moscou. Toutefois, ils sont pris au piège et l'édifice explose. L'équipe Mission Impossible est désavouée par le gouvernement et accusée d'avoir mis en scène cet attentat. Pour laver leur réputation, ils devront mettre la main sur le vrai coupable, un certain Hendricks. L'équipe recrutera un nouvel agent, un analyste de la CIA, Brandt.
Moscou, Dubaï, Inde. L'équipe parcourt plusieurs kilomètres pour réussir sa mission. Un film qui nous fait voyager et découvrir le monde. Cet aspect est très bien, mais les cascades de Tom Cruise frisent le ridicule et sont complètement irréalistes. De plus, les gadgets utilisés sont tout aussi surprenants, mais vaut mieux un gadget surprenant, qui pourrait éventuellement être inventé, qu'une cascade qui défie les lois de la physique.
Ce Mission Impossible met bien en relief sa vedette, qui mange des claques sur la gueule, qui se pète la margoulette dans des cascades complètement folles, mais qui garde son visage intact, au grand plaisir de ces dames. Par contre, les adversaires de Ethan Hunt ressortent des combats complètement démolis. Faut croire que le producteur, Tom Cruise lui-même, ne veut que son visage soit entaché par du maquillage. En est-il allergique?
Malgré les aspects mentionnés ci-haut, Mission: Impossible IV s'avère mieux réussi que les deuxième et troisième opus. On sent un meilleur esprit d'équipe entre les partenaires, ce qui correspond bien plus à la télé-série. Jeremy Renner, dans le rôle de Brandt, pourrait éventuellement prendre les commandes d'une nouvelle équipe Mission Impossible.
MISSION: IMPOSSIBLE - GHOST PROTOCOL. Réalisé par Brad Bird. Avec Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg, Paula Patton, Miakel Nyqvist et Tom Wilkinson. Durée: 133 minutes. Budget: 145 millions.
dimanche 25 décembre 2011
samedi 24 décembre 2011
Joyeuse dinde!
Chers lecteurs,
Il me fait plaisir de vous souhaiter un très Joyeux Noël. Passez du bon temps avec votre famille et vos amis. N'oubliez pas non plus de savourer chaque seconde de ce précieux temps.
Christian
Il me fait plaisir de vous souhaiter un très Joyeux Noël. Passez du bon temps avec votre famille et vos amis. N'oubliez pas non plus de savourer chaque seconde de ce précieux temps.
Christian
samedi 17 décembre 2011
Pierre Gauthier congédie Jacques Martin, mais oublie de se congédier
Avec le début de saison en dent de scie du Canadien, l'incapacité de l'équipe à gagner à domicile, le peu de production du jeu de puissance et les avances perdues constamment en troisième période, Pierre (Peter) Gauthier a décidé de congédier son ami Jacques Martin. Mais l'incompétent directeur-gérant des Canadiens oublie que c'est lui-même, avec son complice Bob Gainey, qui a fourni les éléments inoffensifs à Martin.
Jacques Martin a été engagé en juin 2009 par Side Show Bob Gainey. On croyait qu'avec un entraîneur-chef d'expérience, l'équipe allait gagner sa part de matchs et se rendre loin. De plus, avec tous les changements effectués par Gainey, c'était sans doute le meilleur choix possible. En plus, l'objectif était d'avoir un entraîneur francophone. Mais voilà, Jacques Martin est une momie en arrière d'un banc.
Dès ses premiers jours, il identifie Carey Price comme gardien numéro 1. À l'époque, le jeune Price n'est pas sérieux, préférant nettement la bouteille à son filet. De plus, il bénéficie de l'appui inconditionnel de Bob Gainey. De l'autre côté, le vrai gardien # 1 de cette équipe arrête les pucks. Au cours de sa première saison, Martin doit jongler avec les blessures de ses piliers: Markov, Cammalleri, Gionta et Gomez. Après avoir flirté avec la marque .500, l'équipe se qualifie de justesse pour les séries avec une défaite en prolongation face aux Maple Leafs.
L'équipe, contre toutes attentes, grâce aux miracles de Jaroslav Halak, se fraye une chemin jusqu'en finale d'association, ayant liquidé précédemment les Capitals, champions de la saison régulière, et les Penguins, détenteurs de la Coupe Stanley. Face aux Flyers, Halak est à court de miracles. La direction choisit donc de garder son écervelé et échanger Jaroslav Halak contre Lars Eller et un homme pour remplir un chandail. Pendant ce temps, Jacques Martin est fier de son travail, il a atteint la finale d'association pour la première fois de sa carrière.
La saison 2010-11 promet. Grâce au brio de Carey Price, l'équipe connaît une bonne saison et elle pousse les Bruins de Boston, éventuels gagnants de la Coupe Stanley, à leurs derniers retranchements au 7e match de la première ronde. Une défaite qui aurait pu être une victoire si les astres avaient été plus favorables et si Markov, Pacioretty et Gorges avaient été dans l'alignement.
Mais Pierre Gauthier, le patron de l'équipe, pense que tout est parfait et croit qu'il n'a pas besoin d'améliorer son équipe de façon à ne plus voir les Bruins de Boston avec la Coupe. Ses décisions d'amateur, départ de Halak, Marc-André Bergeron, Dominic Moore, James Wisniewski, signature d'un Markov encore amoché donnent peu de marge de manoeuvre à Martin.
La saison 2011-12 démarre mollement, la pire en 70 ans en fait alors que le Canadien ne remporte qu'une seule partie en 8 matchs! Le jeu de puissance est impuissant et l'équipe n'a pas de vie, comme son entraîneur et son dg. Pierre Gauthier décide donc de virer Perry Pearn!!! Pas encore Martin... Randy Cunneyworth et Randy Ladouceur arrivent en renfort. L'espace de Martin est plus restreint en arrière du banc. Il est évident que ses jours sont comptés. Après une bonne séquence de quelques victoires consécutives, l'équipe se remet à jouer pathétiquement, sans émotion. Les leaders comme Cammalleri, le surpayé Gomez, le capitaine Gionta et Tomas Plekanec ne livrent pas la marchandise. En plus, on apprend que Markov ne reviendra pas tout de suite. Ça va mal!
Pierre Gauthier tente de secouer son attaque massive en allant chercher Tomas Kaberle. Même si ce dernier amène une stabilité sur le jeu de puissance, c'est insuffisant. D'ailleurs, le Canadien ne marque qu'une seule fois en 9 avantages face aux Flyers jeudi dernier dans une défaite de 4-3. Pendant le match, Martin fait encore à sa tête et les attaquants Pacioretty, Cole et Desharnais ne voient presque pas de glace pendant un long 5 contre 3. Plus tôt cette saison, Martin avait rabroué une journaliste qui lui avait demandé pourquoi il s'entêtait à ne pas faire jouer Erik Cole sur l'attaque massive. Il faut croire que cette journaliste avait vu juste, contrairement à l'endormi.
Jacques Martin n'a pas tous les torts. Ce n'est pas lui qui va chercher les joueurs sur la glace, c'est son patron. Mais son manque de confiance envers les jeunes joueurs et surtout son incapacité à travailler avec eux a fait mal, car sa défensive était décimée. Il a dû faire avec les Weber, Diaz, Emelin et Subban. Il a eu le culot d'accuser la jeunesse de sa défensive pour les défaites. Jamais les carences et la paresse de ses vétérans sur le jeu de puissance.
Pierre Gauthier réfléchit et mange ses bretzels. Même si Geoff Molson a donné sa confiance envers ses hommes, on savait que ce n'était qu'une question de temps. Entre deux bouchées de bretzels, Pierre Gauthier a congédié Jacques Martin, question d'acheter du temps et espérer que la situation change. Parce que si elle ne change pas, il perdra son emploi. Sauf que ces situations ne cessent de se répéter chez le Canadien. Les entraineurs ne font pas trois saisons. Ils connaissent un peu de succès, mais les choix des directeurs-généraux n'aident pas les coachs. Et le désir de gagner passe souvent en second lieu. On n'a qu'à penser à l'échange de Halak. En plus, les choix au repêchage des dernières années ont souvent été des coups d'épée dans l'eau, mis à part Max Pacioretty.
Je ne peux croire que Geoff Molson demeure insensible envers les insuccès de son équipe et qu'il soit satisfait d'uniquement faire les séries par la porte arrière. Le Canadien n'a plus un club qui peut rêver à la Coupe Stanley chaque année et même si le Centre Bell est toujours rempli, les fans commencent à grogner. Il y a fort à parier que tranquillement, les sièges de Centre Bell ne seront pas tous étouffés par des fesses.
Jacques Martin a été engagé en juin 2009 par Side Show Bob Gainey. On croyait qu'avec un entraîneur-chef d'expérience, l'équipe allait gagner sa part de matchs et se rendre loin. De plus, avec tous les changements effectués par Gainey, c'était sans doute le meilleur choix possible. En plus, l'objectif était d'avoir un entraîneur francophone. Mais voilà, Jacques Martin est une momie en arrière d'un banc.
Dès ses premiers jours, il identifie Carey Price comme gardien numéro 1. À l'époque, le jeune Price n'est pas sérieux, préférant nettement la bouteille à son filet. De plus, il bénéficie de l'appui inconditionnel de Bob Gainey. De l'autre côté, le vrai gardien # 1 de cette équipe arrête les pucks. Au cours de sa première saison, Martin doit jongler avec les blessures de ses piliers: Markov, Cammalleri, Gionta et Gomez. Après avoir flirté avec la marque .500, l'équipe se qualifie de justesse pour les séries avec une défaite en prolongation face aux Maple Leafs.
L'équipe, contre toutes attentes, grâce aux miracles de Jaroslav Halak, se fraye une chemin jusqu'en finale d'association, ayant liquidé précédemment les Capitals, champions de la saison régulière, et les Penguins, détenteurs de la Coupe Stanley. Face aux Flyers, Halak est à court de miracles. La direction choisit donc de garder son écervelé et échanger Jaroslav Halak contre Lars Eller et un homme pour remplir un chandail. Pendant ce temps, Jacques Martin est fier de son travail, il a atteint la finale d'association pour la première fois de sa carrière.
La saison 2010-11 promet. Grâce au brio de Carey Price, l'équipe connaît une bonne saison et elle pousse les Bruins de Boston, éventuels gagnants de la Coupe Stanley, à leurs derniers retranchements au 7e match de la première ronde. Une défaite qui aurait pu être une victoire si les astres avaient été plus favorables et si Markov, Pacioretty et Gorges avaient été dans l'alignement.
Mais Pierre Gauthier, le patron de l'équipe, pense que tout est parfait et croit qu'il n'a pas besoin d'améliorer son équipe de façon à ne plus voir les Bruins de Boston avec la Coupe. Ses décisions d'amateur, départ de Halak, Marc-André Bergeron, Dominic Moore, James Wisniewski, signature d'un Markov encore amoché donnent peu de marge de manoeuvre à Martin.
La saison 2011-12 démarre mollement, la pire en 70 ans en fait alors que le Canadien ne remporte qu'une seule partie en 8 matchs! Le jeu de puissance est impuissant et l'équipe n'a pas de vie, comme son entraîneur et son dg. Pierre Gauthier décide donc de virer Perry Pearn!!! Pas encore Martin... Randy Cunneyworth et Randy Ladouceur arrivent en renfort. L'espace de Martin est plus restreint en arrière du banc. Il est évident que ses jours sont comptés. Après une bonne séquence de quelques victoires consécutives, l'équipe se remet à jouer pathétiquement, sans émotion. Les leaders comme Cammalleri, le surpayé Gomez, le capitaine Gionta et Tomas Plekanec ne livrent pas la marchandise. En plus, on apprend que Markov ne reviendra pas tout de suite. Ça va mal!
Pierre Gauthier tente de secouer son attaque massive en allant chercher Tomas Kaberle. Même si ce dernier amène une stabilité sur le jeu de puissance, c'est insuffisant. D'ailleurs, le Canadien ne marque qu'une seule fois en 9 avantages face aux Flyers jeudi dernier dans une défaite de 4-3. Pendant le match, Martin fait encore à sa tête et les attaquants Pacioretty, Cole et Desharnais ne voient presque pas de glace pendant un long 5 contre 3. Plus tôt cette saison, Martin avait rabroué une journaliste qui lui avait demandé pourquoi il s'entêtait à ne pas faire jouer Erik Cole sur l'attaque massive. Il faut croire que cette journaliste avait vu juste, contrairement à l'endormi.
Jacques Martin n'a pas tous les torts. Ce n'est pas lui qui va chercher les joueurs sur la glace, c'est son patron. Mais son manque de confiance envers les jeunes joueurs et surtout son incapacité à travailler avec eux a fait mal, car sa défensive était décimée. Il a dû faire avec les Weber, Diaz, Emelin et Subban. Il a eu le culot d'accuser la jeunesse de sa défensive pour les défaites. Jamais les carences et la paresse de ses vétérans sur le jeu de puissance.
Pierre Gauthier réfléchit et mange ses bretzels. Même si Geoff Molson a donné sa confiance envers ses hommes, on savait que ce n'était qu'une question de temps. Entre deux bouchées de bretzels, Pierre Gauthier a congédié Jacques Martin, question d'acheter du temps et espérer que la situation change. Parce que si elle ne change pas, il perdra son emploi. Sauf que ces situations ne cessent de se répéter chez le Canadien. Les entraineurs ne font pas trois saisons. Ils connaissent un peu de succès, mais les choix des directeurs-généraux n'aident pas les coachs. Et le désir de gagner passe souvent en second lieu. On n'a qu'à penser à l'échange de Halak. En plus, les choix au repêchage des dernières années ont souvent été des coups d'épée dans l'eau, mis à part Max Pacioretty.
Je ne peux croire que Geoff Molson demeure insensible envers les insuccès de son équipe et qu'il soit satisfait d'uniquement faire les séries par la porte arrière. Le Canadien n'a plus un club qui peut rêver à la Coupe Stanley chaque année et même si le Centre Bell est toujours rempli, les fans commencent à grogner. Il y a fort à parier que tranquillement, les sièges de Centre Bell ne seront pas tous étouffés par des fesses.
vendredi 9 décembre 2011
LES AVENTURES DE TINTIN: LE SECRET DE LA LICORNE
En 1981, lors de la sortie des Aventuriers de l'arche perdue, plusieurs critiques européennes avaient mentionné que les aventures d'Indiana Jones ressemblaient à celles de Tintin. Piqué par la curiosité, et surtout ignorant l'existence du héros de Hergé, Steven Spielberg s'est empressé de lire toutes les aventures de Tintin. Dès lors, il voulait en faire un film. Il a acquis les droits après avoir discuté avec Hergé, quelque temps avant sa mort. Le contexte n'étant pas toujours au rendez-vous, le réalisateur de E.T. a mis donc mis 30 ans pour réaliser son rêve (et celui des fans de la bande dessinée): réaliser les Aventures de Tintin.
Mais aujourd'hui, l'attente est terminée, le film les Aventures de Tintin prenait l'affiche jeudi soir en avant-première dans une poignée de salles et partout ce vendredi au Québec, dans 127 salles plus précisément. Steven Spielberg avait un énorme défi à relever, celui de rendre hommage au père de la bande dessinée, Hergé, s'assurer de ne pas dénaturer les oeuvres que les fidèles lecteurs du héros à la houppette respectent au plus haut point et faire en sorte de plaire à un public qui n'est d'ores et déjà pas conquis d'avance: les Américains.
Les Aventures de Tintin reprend l'idée directrice du Secret de la Licorne. Le jeune journaliste Tintin se rend au marché et s'offre un magnifique cadeau: une réplique du navire La Licorne qui naviguait dans les eaux de l'Atlantique pendant le règne de Louis XIV. Mais rapidement, deux hommes désirent s'emparer de l'achat de Tintin, dont un qui est plutôt insistant. Rapidement, le reporter s'embarque dans une aventure qui le mènera un peu partout et où il fera la rencontre de son fidèle ami, le capitaine Haddock.
L'intrigue reprend également celle du Crabe aux pinces d'or, principalement lors de la rencontre du capitaine Haddock et de leurs tribulations dans les rues de Bagghar. Des personnages n'étant pas dans les albums du Crabe aux pinces d'or, du Secret de la Licorne et de Rackham le Rouge sont aussi présentés, soit la Castafiore et Sakharine. Ce dernier est bien sûr présent dans le Secret de la Licorne et dans une case du Trésor de Rackham le Rouge, mais dans la réalisateur de Steven Spielberg, il est celui qui pousse Tintin vers l'aventure. Son importance est bien plus grande que dans les bandes dessinées.
La réalisation en «motion capture» s'avère hautement réussie. Les détails sont parfois à s'y méprendre avec la réalité. Toutefois, il vous sera impossible de reconnaître les acteurs jouant «réellement» les personnages tellement leur faciès a été modifié pour ressembler aux héros de Hergé. Pour le reste, les personnages s'avèrent fidèles à la bande dessinée, soit par les vêtements qu'ils portent et aussi leur caractère. Soyez attentifs car après le générique, le réalisateur y va d'un hommage à Hergé.
Plusieurs ont critiqué l'action ininterrompue à partir de la deuxième moitié du film. Je pense que ce feu roulant est voulu afin de garder le spectateur en haleine et ainsi évite les temps morts. Une astuce idéale pour un film qui sera présenté aux Américains. Ceux-ci connaissent bien plus que Steven Spielberg que Tintin. Plusieurs amateurs de bande dessinée se rendront au cinéma uniquement pour l'association de deux grands du cinéma: Spielberg et Peter Jackson. Grâce à ces deux noms, ils plongeront à jamais dans un univers magnifique qui vaut bien plus que les Twilight de ce monde.
Si les résultats au box-office sont concluants, une suite sera proposée d'ici trois ans et portant sur les aventures de Tintin, Milou et Haddock dans le Temple du Soleil. Déjà, après trois journées d'exploitation au Québec, le film a cumulé 1,5 million de dollars au box-office et 233,7 millions depuis le 26 octobre en Europe.
THE ADVENTURES OF TINTIN: THE SECRET OF THE UNICORN (Les Aventures de Tintin: le Secret de la Licorne). Réalisé par Steven Spielberg et produit par Peter Jackson. Avec Jamie Bell (Tintin), Andy Serkis (Haddock), Daniel Craig (Sakharine/Rackham le Rouge), Nick Frost (Dupond), Simon Pegg (Dupont), Toby Jones (Aristide Filoselle), Gad Elmaleh (Omar Ben Salaad), Kim Stengel (Bianca Castafiore). Durée: 107 minutes. Budget: 130 millions.
Mais aujourd'hui, l'attente est terminée, le film les Aventures de Tintin prenait l'affiche jeudi soir en avant-première dans une poignée de salles et partout ce vendredi au Québec, dans 127 salles plus précisément. Steven Spielberg avait un énorme défi à relever, celui de rendre hommage au père de la bande dessinée, Hergé, s'assurer de ne pas dénaturer les oeuvres que les fidèles lecteurs du héros à la houppette respectent au plus haut point et faire en sorte de plaire à un public qui n'est d'ores et déjà pas conquis d'avance: les Américains.
Les Aventures de Tintin reprend l'idée directrice du Secret de la Licorne. Le jeune journaliste Tintin se rend au marché et s'offre un magnifique cadeau: une réplique du navire La Licorne qui naviguait dans les eaux de l'Atlantique pendant le règne de Louis XIV. Mais rapidement, deux hommes désirent s'emparer de l'achat de Tintin, dont un qui est plutôt insistant. Rapidement, le reporter s'embarque dans une aventure qui le mènera un peu partout et où il fera la rencontre de son fidèle ami, le capitaine Haddock.
L'intrigue reprend également celle du Crabe aux pinces d'or, principalement lors de la rencontre du capitaine Haddock et de leurs tribulations dans les rues de Bagghar. Des personnages n'étant pas dans les albums du Crabe aux pinces d'or, du Secret de la Licorne et de Rackham le Rouge sont aussi présentés, soit la Castafiore et Sakharine. Ce dernier est bien sûr présent dans le Secret de la Licorne et dans une case du Trésor de Rackham le Rouge, mais dans la réalisateur de Steven Spielberg, il est celui qui pousse Tintin vers l'aventure. Son importance est bien plus grande que dans les bandes dessinées.
La réalisation en «motion capture» s'avère hautement réussie. Les détails sont parfois à s'y méprendre avec la réalité. Toutefois, il vous sera impossible de reconnaître les acteurs jouant «réellement» les personnages tellement leur faciès a été modifié pour ressembler aux héros de Hergé. Pour le reste, les personnages s'avèrent fidèles à la bande dessinée, soit par les vêtements qu'ils portent et aussi leur caractère. Soyez attentifs car après le générique, le réalisateur y va d'un hommage à Hergé.
Plusieurs ont critiqué l'action ininterrompue à partir de la deuxième moitié du film. Je pense que ce feu roulant est voulu afin de garder le spectateur en haleine et ainsi évite les temps morts. Une astuce idéale pour un film qui sera présenté aux Américains. Ceux-ci connaissent bien plus que Steven Spielberg que Tintin. Plusieurs amateurs de bande dessinée se rendront au cinéma uniquement pour l'association de deux grands du cinéma: Spielberg et Peter Jackson. Grâce à ces deux noms, ils plongeront à jamais dans un univers magnifique qui vaut bien plus que les Twilight de ce monde.
Si les résultats au box-office sont concluants, une suite sera proposée d'ici trois ans et portant sur les aventures de Tintin, Milou et Haddock dans le Temple du Soleil. Déjà, après trois journées d'exploitation au Québec, le film a cumulé 1,5 million de dollars au box-office et 233,7 millions depuis le 26 octobre en Europe.
THE ADVENTURES OF TINTIN: THE SECRET OF THE UNICORN (Les Aventures de Tintin: le Secret de la Licorne). Réalisé par Steven Spielberg et produit par Peter Jackson. Avec Jamie Bell (Tintin), Andy Serkis (Haddock), Daniel Craig (Sakharine/Rackham le Rouge), Nick Frost (Dupond), Simon Pegg (Dupont), Toby Jones (Aristide Filoselle), Gad Elmaleh (Omar Ben Salaad), Kim Stengel (Bianca Castafiore). Durée: 107 minutes. Budget: 130 millions.
jeudi 1 décembre 2011
Pierre Gauthier aime les bretzels
Les bretzels que Pierre Gauthier a mangés hier étaient excellents. De plus, il a goûté un nouveau vin californien d'une saveur renversante. Il a bien hâte de revenir à la maison et de partager cette découverte avec sa femme. Quant à son équipe de hockey, on lui a dit qu'elle avait été battue par les Ducks, une formation en déroute, et que ses joueurs n'avaient pas marqué pendant 7 avantages numériques. Et alors? Pourquoi faire un changement si le vin et les bretzels sont si bons?
Faut-il qu'il croit que ses blessés vont changer la donne quand ils vont revenir pour qu'il s'assoit sur un excellent siège sans broncher? Faut-il qu'il espère que Max Pacioretty réveillera le reste de l'équipe lorsqu'il aura fini de purger sa suspension? Pense-t-il que Jacques Martin, le dynamique Jacques, va améliorer les choses au point de renverser complètement la vapeur?
Certains disent que le Canadien n'a rien à donner, sauf Subban et Price, pour améliorer l'équipe. Mais il me semble que ça fait des années que l'on dit cela. Et qui dirige cette équipe depuis des années? Le tandem Gauthier-Gainey!
Je reviens toujours sur ce qui est arrivé après les séries 2010. Gauthier a décidé de se départir de Jaroslav Halak pensant que Carey Price allait tout changer. Price fait bien, la magie n'est pas en lui. Halak faisait des miracles, Price n'en fait pas assez. On a décidé de dire byebye à Dominic Moore, un joueur énergique avec un peu de talent qui a tiré son épingle du jeu, et surtout qui ne jouait pas seulement lorsque son humeur lui disait de le faire. Marc-André Bergeron ne faisait aussi pas l'affaire. Trop faible en défensive, ça fait perdre des matchs. Idiotie. Et que dire de Maxim Lapierre. On a donné ce chien enragé aux Ducks, qui l'ont aussitôt refilé aux Canucks. Coïncidence, ils se sont rendus en finale.
Le printemps dernier, le Canadien est venu à un cheveu de sortir les Bruins. On pensait que ce cheveu était Markov et Pacioretty. Peut-être que le Canadien aurait pu gagner avec eux, mais la réalité est autre. Et ceux qui ont aidé à donner la frousse aux Bruins: Gionta, Cammalleri, Gomez se dandinent allégrement avec leur salaire. Le problème est donc bien plus énorme à relever, secouer les vétérans de leur paresse et aller de l'avant. Mais Merlin l'endormi derrière le banc sait-il réveiller quelqu'un de plus endormi que lui?
Ce sont bien souvent des joueurs de soutien qui réussissent à motiver les autres joueurs de talent à gagner des matchs. Mais Pierre Gauthier aime les bretzels, c'est plus fort que lui.
Faut-il qu'il croit que ses blessés vont changer la donne quand ils vont revenir pour qu'il s'assoit sur un excellent siège sans broncher? Faut-il qu'il espère que Max Pacioretty réveillera le reste de l'équipe lorsqu'il aura fini de purger sa suspension? Pense-t-il que Jacques Martin, le dynamique Jacques, va améliorer les choses au point de renverser complètement la vapeur?
Certains disent que le Canadien n'a rien à donner, sauf Subban et Price, pour améliorer l'équipe. Mais il me semble que ça fait des années que l'on dit cela. Et qui dirige cette équipe depuis des années? Le tandem Gauthier-Gainey!
Je reviens toujours sur ce qui est arrivé après les séries 2010. Gauthier a décidé de se départir de Jaroslav Halak pensant que Carey Price allait tout changer. Price fait bien, la magie n'est pas en lui. Halak faisait des miracles, Price n'en fait pas assez. On a décidé de dire byebye à Dominic Moore, un joueur énergique avec un peu de talent qui a tiré son épingle du jeu, et surtout qui ne jouait pas seulement lorsque son humeur lui disait de le faire. Marc-André Bergeron ne faisait aussi pas l'affaire. Trop faible en défensive, ça fait perdre des matchs. Idiotie. Et que dire de Maxim Lapierre. On a donné ce chien enragé aux Ducks, qui l'ont aussitôt refilé aux Canucks. Coïncidence, ils se sont rendus en finale.
Le printemps dernier, le Canadien est venu à un cheveu de sortir les Bruins. On pensait que ce cheveu était Markov et Pacioretty. Peut-être que le Canadien aurait pu gagner avec eux, mais la réalité est autre. Et ceux qui ont aidé à donner la frousse aux Bruins: Gionta, Cammalleri, Gomez se dandinent allégrement avec leur salaire. Le problème est donc bien plus énorme à relever, secouer les vétérans de leur paresse et aller de l'avant. Mais Merlin l'endormi derrière le banc sait-il réveiller quelqu'un de plus endormi que lui?
Ce sont bien souvent des joueurs de soutien qui réussissent à motiver les autres joueurs de talent à gagner des matchs. Mais Pierre Gauthier aime les bretzels, c'est plus fort que lui.
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