mercredi 9 mars 2011

The Assassination of Max Pacioretty by the Coward Zdeno Chara

Le verdict est tombé, le lâche Zdeno Chara n'écopera d'aucune partie de suspension, d'aucune amende, d'aucune tape sur les doigts pour son geste sauvage envers Max Pacioretty des Canadiens.

RAPPEL DES FAITS

Janvier: Après avoir marqué le but gagnant en prolongation face aux Bruins, Max Pacioretty donne une légère poussée à Zdeno Chara qui passait par là. Ce dernier s'est frustré et a voulu s'en prendre à Pacioretty.

Février: Lors d'un match où tous les coups étaient permis, une multitude de bagarres orchestrées par les Bruins de Boston, et visant Max Pacioretty et Pk Subban, ont éclaté. Agressions à deux joueurs contre un. Les Bruins ont montré leur vrai (et seul) visage.

Mars: Premier match entre les deux équipes depuis les événements de février. Le Canadien sert une leçon de hockey aux Bruins. Ils mènent 4-0 et en fin de deuxième période, Pacioretty tente de battre de vitesse Chara le long de la bande, devant le banc des Bruins. Chara dirige Pacioretty vers la bande et la tête du jeune joueur de 22 ans frappe violemment le rebord de la baie vitrée. Il tombe. Il ne bouge plus. Le Centre Bell est sans voix.

J'étais outré hier, je le suis toujours aujourd'hui. Je n'ai pas envie de changer d'idée et tous les commentaires qui défendent les agissements de Chara et de ses hypocrites de coéquipiers me puent au nez. La ligue vient de prouver encore une fois qu'elle est incapable de juger des incidents aux conséquences graves.

On dit qu'il n'avait pas l'intention de blesser Pacioretty. La conséquence est quand même là. C'est cette conséquence qui obligera Max Pacioretty à passer des mois en réhabilitation, à retrouver la santé, afin de peut-être réussir à revenir au jeu un jour. Pendant ce temps, ce grand lâche de Chara se promènera et fera peut-être une autre victime.

La ligue prouve encore que ce type de geste est légal en tentant d'expliquer et de lire dans les pensées des joueurs. On convoque Chara pour avoir sa version des faits, mais pas celle de la victime. C'est vrai, on ne peut pas lui parler, elle est sur le dos, incapable de prononcer une phrase complète.

DES BOUFFONS

Hier en troisième période, Milan Lucic et Nathan Horton ont fait les bouffons encore une fois en narguant le Canadien. Dans leur incapacité chronique à battre les Canadiens, ils ont encore voulu s'en prendre à eux. Tous les coups sont permis, la ligue est derrière nous car Greg est le fils du préfet de discipline. C'est comme lorsque tu as un oncle dans la police, tu ne payes pas souvent tes tickets et même tes amis ont cette chance.

Tous ces gestes sont commandés par la haute direction des Bruins. 1. Cam Neely. Il a plus de pouvoir que le directeur-gérant lui-même. On a appris que les événements de février avait été commandés par lui. Et dans toute la lâcheté qui le caractérise, il s'est assuré que les plus faibles soient visés. 2. Claude Julien. L'hypocrite, M. Patate, le fermier, celui qui gueule quand ses joueurs sont attaqués sauvagement mais qui les défend au premier geste répréhensible. Pas surprenant qu'il ait été congédié deux années consécutives par deux équipes différentes et surtout, il demeure l'un des trois entraîneurs de l'histoire à avoir été derrière un banc d'une équipe qui a perdu une avance de 3-0 dans une série. Veut-il faire payer le CH pour sa propre incompétence ? 3. Harry Sinden. Jusqu'à sa mort, il détestera le Canadien parce que ceux-ci l'ont fait baver souvent.

Un autre ancien Bruins, Mike Milbury, celui qui a fait des Islanders une risée de la LNH, disait que Chara n'était pas responsable de la configuration de la glace. Nous, en tant qu'amateurs de hockey, nous ne sommes pas responsables du fait que tes connaissances en hockey se limitent à ce que tu as appris de Don Cherry. Et dire que Milbury était dans tous ses états quand on huait l'hymne américain. Je me demande bien ce qui est pire.

De plus, les propos de Patrice Bergeron étaient dignes d'un homme qui n'est pas remis de la sévère commotion cérébrale qu'il a subie en octobre 2007. Il a mis un an à s'en remettre. Il défendait hier soir son coéquipier. Maintenant on a la preuve que la mise en échec qu'il a subie était légale et méritée. Tout comme celle de Marc Savard.

En séries 1988, le défenseur Michael Thelven des Bruins sert un coup de hache sur une main de Stéphane Richer, meilleur buteur du CH cette année-là. Fracture de la main, séries terminées. En séries 2002, Kyle McLaren des Bruins envoyait Richard Zednik à l'hôpital en séries éliminatoires. Zednik avait 8 points en 4 matchs. En 2011, Pacioretty a 6 pts en 3 matchs face aux Bruins, Chara l'envoie à l'hôpital. C'est ça, les Bruins de Boston.

L'histoire le prouve depuis que les deux équipes existent, les Canadiens réussissent à battre les Bruins, peu importe les coups vicieux, peu importe l'intimidation, peu importe les menaces de mort (faites à Guy Lafleur dans les années 70), peu importe ! Les faits sont écrits, les faits sont dans les annales, Boston ne peut venir à bout des Canadiens. En des moments, ils y arrivent, mais ils resteront toujours des loosers accrochés à un surnom digne des hommes des cavernes: les Big Bad Bruins.

J'ai des amis et des membres de la famille qui sont partisans des Bruins. J'aime tant les narguer quand mon équipe batte la leur. Mais hier, je n'avais pas envie de parler à mes oncles, mais je demeure dégoûté que mon bon ami fan des Bruins défendent le geste de Chara qui a peut-être coûté une carrière.

En passant, le 8 mars 2011 marquait le 7e anniversaire de la triste charge de Todd Bertuzzi envers Steve Moore. Ce dernier n'est jamais revenu dans la LNH et Bertuzzi joue toujours.

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