Batman reviendra au cinéma. La suite tant attendue de The Dark Knight verra le jour sur grand écran le 20 juillet 2012. Déjà, les spéculations sur l'histoire vont bon train, mais le réalisateur Christopher Nolan assure que tout ce que se dit dans Internet sont des ragots. Cependant, le casting semble être coulé dans le béton en ce qui a trait à quelques personnages.
Tout d'abord, Christian Bale, fort de son Oscar pour son rôle dans The Fighter, reprend les traits de Bruce Wayne et son alter ego Batman. Son majordome Alfred, interprété par Michael Caine, est aussi confirmé. Même chose pour Gary Oldman dans le rôle du Commissaire James Gordon. Finalement, Morgan Freeman sera de nouveau Lucius Fox, le patron des Entreprises Wayne.
Mais d'autres se joignent à l'aventure de Batman. Anne Hathaway est confirmée dans le rôle de Catwoman, Tom Hardy dans le rôle de Bane et Joseph Gordon-Levitt dans la peau de John Blake, un policier. Finalement, Juno Temple incarnera une jeune femme qui connaît bien les ruelles mal famées de Gotham.
Il est fort probable qu'on nous réserve quelques surprises. Cependant, Christopher Nolan a lui-même indiqué que le Joker ne sera pas de retour. Bien que l'acteur Heath Ledger soit décédé, il aurait quand même été possible qu'un autre acteur joue le rôle. On raconte également que Catwoman (Selina Kyle) ne serait pas l'intérêt amoureux de Bruce Wayne, mais celui joué par Marion Cotillard.
Chose certaine, le tournage commence dès le mois d'avril 2011, les rumeurs sortiront au compte-goutte et même quelques photos de tournage. Parions que tout cela fera le tour du net assez rapidement.
mardi 29 mars 2011
mardi 15 mars 2011
Incendies
Incendies est le film québécois le plus primé depuis les Invasions Barbares de Denys Arcand en 2003. L'oeuvre de Denis Villeneuve a été nominé aux Oscars, a tout raflé aux Genies et encore dimanche dernier, Incendies a tout brûlé sur son passage.
J'ai vu Incendies la semaine dernière. J'ai aimé, pas au point de donner le Bon Dieu sans confession à Denis Villeneuve, mais j'ai aimé. Plusieurs détails m'ont agacé, des détails que je trouve quand même importants. J'y reviendra.
Deux jumeaux, un jeune homme et une jeune femme, rencontre le notaire Lebel, ancien patron de leur défunte mère. Celui-ci leur lit le testament laissé par leur mère et les charge d'une mission: retrouver le frère qu'ils n'ont jamais connu et aussi leur père qu'ils croyaient mort.
Bien peu de mots, tout se situe dans l'expression des personnages. La qualité de l'interprétation est telle qu'on peut deviner ce qu'ils ressentent sans qu'ils ne prononcent une seule parole. L'histoire est intéressante, surtout lorsqu'on se concentre sur les étapes menant à la découverte du frère et du père des «orphelins». Avec un petit budget qui rendrait Michael Bay incapable de respirer, Denis Villeneuve sait saisir les bonnes images au bon moment.
Par contre, le dénouement est difficile à avaler, autant pour les personnages principaux que pour les spectateurs. Si j'étais dans la peau d'une mère à qui on a volé son enfant, je ne pourrais supporter une seule seconde ce que j'apprends.
Là où je crie scandale, c'est au niveau de l'âge des personnages, les jumeaux Simon et Jeanne sont supposés avoir quel âge? Maxim Gaudette (Simon) en a 36 et Mélissa Désormeaux-Poulin (Jeanne) en a 30. Oui, ils paraissent du même âge, mais qu'elle est leur différence d'âge avec leur frère? Leur mère? Si leur maman a eu leur frère a 20 ans et que celui-ci a 40 ans aujourd'hui, combien en avait-il à l'âge de la conception des jumeaux? Je ne sais plus. Je ne veux pas dévoiler le punch.
INCENDIES, réalisé par Denis Villeneuve, avec Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette et Rémy Girard. 2h11.
J'ai vu Incendies la semaine dernière. J'ai aimé, pas au point de donner le Bon Dieu sans confession à Denis Villeneuve, mais j'ai aimé. Plusieurs détails m'ont agacé, des détails que je trouve quand même importants. J'y reviendra.
Deux jumeaux, un jeune homme et une jeune femme, rencontre le notaire Lebel, ancien patron de leur défunte mère. Celui-ci leur lit le testament laissé par leur mère et les charge d'une mission: retrouver le frère qu'ils n'ont jamais connu et aussi leur père qu'ils croyaient mort.
Bien peu de mots, tout se situe dans l'expression des personnages. La qualité de l'interprétation est telle qu'on peut deviner ce qu'ils ressentent sans qu'ils ne prononcent une seule parole. L'histoire est intéressante, surtout lorsqu'on se concentre sur les étapes menant à la découverte du frère et du père des «orphelins». Avec un petit budget qui rendrait Michael Bay incapable de respirer, Denis Villeneuve sait saisir les bonnes images au bon moment.
Par contre, le dénouement est difficile à avaler, autant pour les personnages principaux que pour les spectateurs. Si j'étais dans la peau d'une mère à qui on a volé son enfant, je ne pourrais supporter une seule seconde ce que j'apprends.
Là où je crie scandale, c'est au niveau de l'âge des personnages, les jumeaux Simon et Jeanne sont supposés avoir quel âge? Maxim Gaudette (Simon) en a 36 et Mélissa Désormeaux-Poulin (Jeanne) en a 30. Oui, ils paraissent du même âge, mais qu'elle est leur différence d'âge avec leur frère? Leur mère? Si leur maman a eu leur frère a 20 ans et que celui-ci a 40 ans aujourd'hui, combien en avait-il à l'âge de la conception des jumeaux? Je ne sais plus. Je ne veux pas dévoiler le punch.
INCENDIES, réalisé par Denis Villeneuve, avec Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette et Rémy Girard. 2h11.
jeudi 10 mars 2011
Le président du Canadien réagit
Les réactions sont nombreuses suite au geste brutal de Zdeno Chara aux dépends de Max Pacioretty. Les partisans sont en colère, la plupart des médias montréalais le sont aussi, sauf quelques irréductibles dont Réjean Tremblay. Voilà que Geoff Molson, le propriétaire du Canadien, se lève et dans une lettre adressée aux partisans, il offre tout son appui à Max Pacioretty et fait savoir qu'il n'est pas en accord avec la décision de broche à foin de la LNH. Il sollicite l'appui des autres directeurs-généraux de la ligue afin qu'ils tentent d'enrayer le fléau des blessures graves à la tête dans la LNH. L'arrogant et suffisant Gary Bettman a répondu en disant qu'il faisait de cette situation une priorité lors de la prochaine réunion des DG de la ligue.
Vous avez pu lire mon billet hier et il était très critique envers les Bruins et leur histoire. Un ami pooler à moi m'a dit aujourd'hui que la décision de la ligue était la bonne, on a même prétendu que les partisans des Canadiens étaient trop partisans. Est-on trop partisan parce que cette situation touche nos favoris? Est-on nécessairement objectif lorsqu'on mentionne que la pénalité de match était suffisante? Est-il pertinent de demander aux fans d'inverser les rôles? Que feriez-vous si c'est Pacioretty qui avait frappé illégalement un joueur?
Max Pacioretty a frappé durement Mark Eaton des Islanders de New York en décembre dernier. Le geste était répréhensible, mais Pacioretty n'a pas été puni et n'a pas été suspendu. Il aurait dû. Mais il ne l'a pas été. Mais où est la pertinence de sortir les squelettes du placard de Pacioretty pour démontrer qu'il n'est pas blanc comme neige?
En tant que fan de hockey et de n'importe quelle équipe, c'est une moquerie crasse envers tous ceux qui payent leur billet, la maudite bière trop chère, les frites froides à 3$ et les bouteilles d'eau à 4,50$. Cette ligue de broche à foin, gérée par des ignorants qui ont peur de perdre leur job, ne met pas ses culottes et quelqu'un finira par leur rentrer dans le lard.
GAUTHIER ET LES AUTRES DIRECTEURS-GÉNÉRAUX
Les autres directeurs-généraux seront sûrement tous d'accord. Mais parions qu'ils seront les premiers à se tirer dans le pied lorsque les séries viendront et demanderont eux-mêmes que les arbitres soient moins sévères.
Qu'est-ce que Pierre Gauthier dira à son homologue Peter Chiarelli de Boston? Lui demandera-t-il que son équipe de clowns dirigée par un clown cesse de promouvoir la débilité mentale sur glace? Encore aujourd'hui, Zdeno Chara et l'insignifiant Milan Lucic jouaient aux hypocrites. Ils sont fidèles à leurs habitudes. Fermeront-ils leur trappe? Vous allez me dire que Subban a la langue bien pendue aussi. Oui, mais ce n'est pas un salopard.
PRICE VS HALAK
Premier duel entre les Canadiens et Jaroslav Halak. Le Slovaque ne connaît pas la saison attendue avec les Blues. Malgré un début de saison qui lui a valu le titre de joueur du mois, il n'a pas su aligner des performances de qualité afin que son équipe gagne régulièrement. Récemment, il a été blessé, manquant 13 rencontres. Son absence coûtera une place en séries aux Blues.
Malgré tous ses miracles du printemps dernier, Halak ne peut marquer des buts. Les Blues sont une équipe jeune et leur expérience ne leur a pas permis jusqu'ici de gagner les gros matchs. Ça viendra.
J'aime toujours Halak, je ne vire pas mon capot de bord comme d'autres.
Vous avez pu lire mon billet hier et il était très critique envers les Bruins et leur histoire. Un ami pooler à moi m'a dit aujourd'hui que la décision de la ligue était la bonne, on a même prétendu que les partisans des Canadiens étaient trop partisans. Est-on trop partisan parce que cette situation touche nos favoris? Est-on nécessairement objectif lorsqu'on mentionne que la pénalité de match était suffisante? Est-il pertinent de demander aux fans d'inverser les rôles? Que feriez-vous si c'est Pacioretty qui avait frappé illégalement un joueur?
Max Pacioretty a frappé durement Mark Eaton des Islanders de New York en décembre dernier. Le geste était répréhensible, mais Pacioretty n'a pas été puni et n'a pas été suspendu. Il aurait dû. Mais il ne l'a pas été. Mais où est la pertinence de sortir les squelettes du placard de Pacioretty pour démontrer qu'il n'est pas blanc comme neige?
En tant que fan de hockey et de n'importe quelle équipe, c'est une moquerie crasse envers tous ceux qui payent leur billet, la maudite bière trop chère, les frites froides à 3$ et les bouteilles d'eau à 4,50$. Cette ligue de broche à foin, gérée par des ignorants qui ont peur de perdre leur job, ne met pas ses culottes et quelqu'un finira par leur rentrer dans le lard.
GAUTHIER ET LES AUTRES DIRECTEURS-GÉNÉRAUX
Les autres directeurs-généraux seront sûrement tous d'accord. Mais parions qu'ils seront les premiers à se tirer dans le pied lorsque les séries viendront et demanderont eux-mêmes que les arbitres soient moins sévères.
Qu'est-ce que Pierre Gauthier dira à son homologue Peter Chiarelli de Boston? Lui demandera-t-il que son équipe de clowns dirigée par un clown cesse de promouvoir la débilité mentale sur glace? Encore aujourd'hui, Zdeno Chara et l'insignifiant Milan Lucic jouaient aux hypocrites. Ils sont fidèles à leurs habitudes. Fermeront-ils leur trappe? Vous allez me dire que Subban a la langue bien pendue aussi. Oui, mais ce n'est pas un salopard.
PRICE VS HALAK
Premier duel entre les Canadiens et Jaroslav Halak. Le Slovaque ne connaît pas la saison attendue avec les Blues. Malgré un début de saison qui lui a valu le titre de joueur du mois, il n'a pas su aligner des performances de qualité afin que son équipe gagne régulièrement. Récemment, il a été blessé, manquant 13 rencontres. Son absence coûtera une place en séries aux Blues.
Malgré tous ses miracles du printemps dernier, Halak ne peut marquer des buts. Les Blues sont une équipe jeune et leur expérience ne leur a pas permis jusqu'ici de gagner les gros matchs. Ça viendra.
J'aime toujours Halak, je ne vire pas mon capot de bord comme d'autres.
mercredi 9 mars 2011
The Assassination of Max Pacioretty by the Coward Zdeno Chara
Le verdict est tombé, le lâche Zdeno Chara n'écopera d'aucune partie de suspension, d'aucune amende, d'aucune tape sur les doigts pour son geste sauvage envers Max Pacioretty des Canadiens.
RAPPEL DES FAITS
Janvier: Après avoir marqué le but gagnant en prolongation face aux Bruins, Max Pacioretty donne une légère poussée à Zdeno Chara qui passait par là. Ce dernier s'est frustré et a voulu s'en prendre à Pacioretty.
Février: Lors d'un match où tous les coups étaient permis, une multitude de bagarres orchestrées par les Bruins de Boston, et visant Max Pacioretty et Pk Subban, ont éclaté. Agressions à deux joueurs contre un. Les Bruins ont montré leur vrai (et seul) visage.
Mars: Premier match entre les deux équipes depuis les événements de février. Le Canadien sert une leçon de hockey aux Bruins. Ils mènent 4-0 et en fin de deuxième période, Pacioretty tente de battre de vitesse Chara le long de la bande, devant le banc des Bruins. Chara dirige Pacioretty vers la bande et la tête du jeune joueur de 22 ans frappe violemment le rebord de la baie vitrée. Il tombe. Il ne bouge plus. Le Centre Bell est sans voix.
J'étais outré hier, je le suis toujours aujourd'hui. Je n'ai pas envie de changer d'idée et tous les commentaires qui défendent les agissements de Chara et de ses hypocrites de coéquipiers me puent au nez. La ligue vient de prouver encore une fois qu'elle est incapable de juger des incidents aux conséquences graves.
On dit qu'il n'avait pas l'intention de blesser Pacioretty. La conséquence est quand même là. C'est cette conséquence qui obligera Max Pacioretty à passer des mois en réhabilitation, à retrouver la santé, afin de peut-être réussir à revenir au jeu un jour. Pendant ce temps, ce grand lâche de Chara se promènera et fera peut-être une autre victime.
La ligue prouve encore que ce type de geste est légal en tentant d'expliquer et de lire dans les pensées des joueurs. On convoque Chara pour avoir sa version des faits, mais pas celle de la victime. C'est vrai, on ne peut pas lui parler, elle est sur le dos, incapable de prononcer une phrase complète.
DES BOUFFONS
Hier en troisième période, Milan Lucic et Nathan Horton ont fait les bouffons encore une fois en narguant le Canadien. Dans leur incapacité chronique à battre les Canadiens, ils ont encore voulu s'en prendre à eux. Tous les coups sont permis, la ligue est derrière nous car Greg est le fils du préfet de discipline. C'est comme lorsque tu as un oncle dans la police, tu ne payes pas souvent tes tickets et même tes amis ont cette chance.
Tous ces gestes sont commandés par la haute direction des Bruins. 1. Cam Neely. Il a plus de pouvoir que le directeur-gérant lui-même. On a appris que les événements de février avait été commandés par lui. Et dans toute la lâcheté qui le caractérise, il s'est assuré que les plus faibles soient visés. 2. Claude Julien. L'hypocrite, M. Patate, le fermier, celui qui gueule quand ses joueurs sont attaqués sauvagement mais qui les défend au premier geste répréhensible. Pas surprenant qu'il ait été congédié deux années consécutives par deux équipes différentes et surtout, il demeure l'un des trois entraîneurs de l'histoire à avoir été derrière un banc d'une équipe qui a perdu une avance de 3-0 dans une série. Veut-il faire payer le CH pour sa propre incompétence ? 3. Harry Sinden. Jusqu'à sa mort, il détestera le Canadien parce que ceux-ci l'ont fait baver souvent.
Un autre ancien Bruins, Mike Milbury, celui qui a fait des Islanders une risée de la LNH, disait que Chara n'était pas responsable de la configuration de la glace. Nous, en tant qu'amateurs de hockey, nous ne sommes pas responsables du fait que tes connaissances en hockey se limitent à ce que tu as appris de Don Cherry. Et dire que Milbury était dans tous ses états quand on huait l'hymne américain. Je me demande bien ce qui est pire.
De plus, les propos de Patrice Bergeron étaient dignes d'un homme qui n'est pas remis de la sévère commotion cérébrale qu'il a subie en octobre 2007. Il a mis un an à s'en remettre. Il défendait hier soir son coéquipier. Maintenant on a la preuve que la mise en échec qu'il a subie était légale et méritée. Tout comme celle de Marc Savard.
En séries 1988, le défenseur Michael Thelven des Bruins sert un coup de hache sur une main de Stéphane Richer, meilleur buteur du CH cette année-là. Fracture de la main, séries terminées. En séries 2002, Kyle McLaren des Bruins envoyait Richard Zednik à l'hôpital en séries éliminatoires. Zednik avait 8 points en 4 matchs. En 2011, Pacioretty a 6 pts en 3 matchs face aux Bruins, Chara l'envoie à l'hôpital. C'est ça, les Bruins de Boston.
L'histoire le prouve depuis que les deux équipes existent, les Canadiens réussissent à battre les Bruins, peu importe les coups vicieux, peu importe l'intimidation, peu importe les menaces de mort (faites à Guy Lafleur dans les années 70), peu importe ! Les faits sont écrits, les faits sont dans les annales, Boston ne peut venir à bout des Canadiens. En des moments, ils y arrivent, mais ils resteront toujours des loosers accrochés à un surnom digne des hommes des cavernes: les Big Bad Bruins.
J'ai des amis et des membres de la famille qui sont partisans des Bruins. J'aime tant les narguer quand mon équipe batte la leur. Mais hier, je n'avais pas envie de parler à mes oncles, mais je demeure dégoûté que mon bon ami fan des Bruins défendent le geste de Chara qui a peut-être coûté une carrière.
En passant, le 8 mars 2011 marquait le 7e anniversaire de la triste charge de Todd Bertuzzi envers Steve Moore. Ce dernier n'est jamais revenu dans la LNH et Bertuzzi joue toujours.
RAPPEL DES FAITS
Janvier: Après avoir marqué le but gagnant en prolongation face aux Bruins, Max Pacioretty donne une légère poussée à Zdeno Chara qui passait par là. Ce dernier s'est frustré et a voulu s'en prendre à Pacioretty.
Février: Lors d'un match où tous les coups étaient permis, une multitude de bagarres orchestrées par les Bruins de Boston, et visant Max Pacioretty et Pk Subban, ont éclaté. Agressions à deux joueurs contre un. Les Bruins ont montré leur vrai (et seul) visage.
Mars: Premier match entre les deux équipes depuis les événements de février. Le Canadien sert une leçon de hockey aux Bruins. Ils mènent 4-0 et en fin de deuxième période, Pacioretty tente de battre de vitesse Chara le long de la bande, devant le banc des Bruins. Chara dirige Pacioretty vers la bande et la tête du jeune joueur de 22 ans frappe violemment le rebord de la baie vitrée. Il tombe. Il ne bouge plus. Le Centre Bell est sans voix.
J'étais outré hier, je le suis toujours aujourd'hui. Je n'ai pas envie de changer d'idée et tous les commentaires qui défendent les agissements de Chara et de ses hypocrites de coéquipiers me puent au nez. La ligue vient de prouver encore une fois qu'elle est incapable de juger des incidents aux conséquences graves.
On dit qu'il n'avait pas l'intention de blesser Pacioretty. La conséquence est quand même là. C'est cette conséquence qui obligera Max Pacioretty à passer des mois en réhabilitation, à retrouver la santé, afin de peut-être réussir à revenir au jeu un jour. Pendant ce temps, ce grand lâche de Chara se promènera et fera peut-être une autre victime.
La ligue prouve encore que ce type de geste est légal en tentant d'expliquer et de lire dans les pensées des joueurs. On convoque Chara pour avoir sa version des faits, mais pas celle de la victime. C'est vrai, on ne peut pas lui parler, elle est sur le dos, incapable de prononcer une phrase complète.
DES BOUFFONS
Hier en troisième période, Milan Lucic et Nathan Horton ont fait les bouffons encore une fois en narguant le Canadien. Dans leur incapacité chronique à battre les Canadiens, ils ont encore voulu s'en prendre à eux. Tous les coups sont permis, la ligue est derrière nous car Greg est le fils du préfet de discipline. C'est comme lorsque tu as un oncle dans la police, tu ne payes pas souvent tes tickets et même tes amis ont cette chance.
Tous ces gestes sont commandés par la haute direction des Bruins. 1. Cam Neely. Il a plus de pouvoir que le directeur-gérant lui-même. On a appris que les événements de février avait été commandés par lui. Et dans toute la lâcheté qui le caractérise, il s'est assuré que les plus faibles soient visés. 2. Claude Julien. L'hypocrite, M. Patate, le fermier, celui qui gueule quand ses joueurs sont attaqués sauvagement mais qui les défend au premier geste répréhensible. Pas surprenant qu'il ait été congédié deux années consécutives par deux équipes différentes et surtout, il demeure l'un des trois entraîneurs de l'histoire à avoir été derrière un banc d'une équipe qui a perdu une avance de 3-0 dans une série. Veut-il faire payer le CH pour sa propre incompétence ? 3. Harry Sinden. Jusqu'à sa mort, il détestera le Canadien parce que ceux-ci l'ont fait baver souvent.
Un autre ancien Bruins, Mike Milbury, celui qui a fait des Islanders une risée de la LNH, disait que Chara n'était pas responsable de la configuration de la glace. Nous, en tant qu'amateurs de hockey, nous ne sommes pas responsables du fait que tes connaissances en hockey se limitent à ce que tu as appris de Don Cherry. Et dire que Milbury était dans tous ses états quand on huait l'hymne américain. Je me demande bien ce qui est pire.
De plus, les propos de Patrice Bergeron étaient dignes d'un homme qui n'est pas remis de la sévère commotion cérébrale qu'il a subie en octobre 2007. Il a mis un an à s'en remettre. Il défendait hier soir son coéquipier. Maintenant on a la preuve que la mise en échec qu'il a subie était légale et méritée. Tout comme celle de Marc Savard.
En séries 1988, le défenseur Michael Thelven des Bruins sert un coup de hache sur une main de Stéphane Richer, meilleur buteur du CH cette année-là. Fracture de la main, séries terminées. En séries 2002, Kyle McLaren des Bruins envoyait Richard Zednik à l'hôpital en séries éliminatoires. Zednik avait 8 points en 4 matchs. En 2011, Pacioretty a 6 pts en 3 matchs face aux Bruins, Chara l'envoie à l'hôpital. C'est ça, les Bruins de Boston.
L'histoire le prouve depuis que les deux équipes existent, les Canadiens réussissent à battre les Bruins, peu importe les coups vicieux, peu importe l'intimidation, peu importe les menaces de mort (faites à Guy Lafleur dans les années 70), peu importe ! Les faits sont écrits, les faits sont dans les annales, Boston ne peut venir à bout des Canadiens. En des moments, ils y arrivent, mais ils resteront toujours des loosers accrochés à un surnom digne des hommes des cavernes: les Big Bad Bruins.
J'ai des amis et des membres de la famille qui sont partisans des Bruins. J'aime tant les narguer quand mon équipe batte la leur. Mais hier, je n'avais pas envie de parler à mes oncles, mais je demeure dégoûté que mon bon ami fan des Bruins défendent le geste de Chara qui a peut-être coûté une carrière.
En passant, le 8 mars 2011 marquait le 7e anniversaire de la triste charge de Todd Bertuzzi envers Steve Moore. Ce dernier n'est jamais revenu dans la LNH et Bertuzzi joue toujours.
vendredi 4 mars 2011
Lance et Compte: la critique
J'ai loué Lance et Compte version cinéma cette semaine. Toutes les vedettes ayant marqué l'histoire du National sont de retour: Marc Gagnon, Pierre Lambert, Robert Martin, Mike Ludano, Guy Lambert, Suzie Lambert, Gilles Guilbeault, Jacques Mercier. Voici ma critique plus ou moins dure de cette «comédie» involontaire de hockey.
Le National se rend à Roberval pour une partie hors-concours. Pour retourner à Québec, ils empruntent la route du Parc des Laurentides. Un accident se produit, l'autobus se renverse et huit membres de l'équipe perdent la vie. L'équipe doit être reconstruite.
L'idée de départ, bien que tirée un brin par les cheveux, malgré l'histoire vraie des Castors de Sherbrooke de 1974 où Gaétan Paradis avait perdu la vie dans un accident d'autobus, est quand même intéressante. Comment une équipe de sport professionnelle peut se relever d'un tel désastre ?
Réjean Tremblay arrive quand même à prouver que le ridicule ne tue pas. En voulant aller chercher un large public, il charge son scénario de stupidités et d'invraisemblances. Marc Gagnon se demande comment il peut affronter Ottawa avec seulement 16 joueurs. Il faut savoir que la ligue refuse de les aider, que le règlement dit qu'elle peut intervenir seulement en cas d'accident d'avion. Ben voyons donc !!! Dans une telle situation, la ligue ferait tout pour aider et elle ne se formaliserait pas avec des virgules. En plus, Gagnon trouve le moyen de refuser de rappeler quelques joueurs supplémentaires ou bien un futur Raymond Bourque dans le junior. La situation ne doit pas être assez grave j'imagine. Et n'oublions pas aussi cet échange, effectué après la période de réchauffement, entre Montréal et Québec. JAMAIS ce n'est arrivé par le passé entre les Canadiens et les Nordiques.
Ce que j'aurais aimé, dans un esprit plus logique et moins fantaisiste, c'est que l'on mette l'accent sur l'aspect dramatique de la situation. Avec des dialogues plus justes et moins vides, le tout aurait pu être fait sans trop de problèmes. Sauf que la plume de Réjean Tremblay n'a pas la même qualité à l'écran que dans la Presse, ce qui fait toute la différence. Ce journaliste qui gravite dans le hockey depuis 40 ans devrait améliorer son écriture et la justesse de ses dialogues en matière de hockey.
Une autre série Lance et Compte est en chantier. Dans sa recherche de niveler par le bas et de rejoindre le plus de téléspectateurs possible, Tremblay écrira une série qui fera rêver les sportifs de salon et les fefans. Ceux-là mêmes qu'il critique ouvertement pour des propos inventifs. Ils sont sans doute influencés par les folies créées par l'auteur de leur série favorite.
Le National se rend à Roberval pour une partie hors-concours. Pour retourner à Québec, ils empruntent la route du Parc des Laurentides. Un accident se produit, l'autobus se renverse et huit membres de l'équipe perdent la vie. L'équipe doit être reconstruite.
L'idée de départ, bien que tirée un brin par les cheveux, malgré l'histoire vraie des Castors de Sherbrooke de 1974 où Gaétan Paradis avait perdu la vie dans un accident d'autobus, est quand même intéressante. Comment une équipe de sport professionnelle peut se relever d'un tel désastre ?
Réjean Tremblay arrive quand même à prouver que le ridicule ne tue pas. En voulant aller chercher un large public, il charge son scénario de stupidités et d'invraisemblances. Marc Gagnon se demande comment il peut affronter Ottawa avec seulement 16 joueurs. Il faut savoir que la ligue refuse de les aider, que le règlement dit qu'elle peut intervenir seulement en cas d'accident d'avion. Ben voyons donc !!! Dans une telle situation, la ligue ferait tout pour aider et elle ne se formaliserait pas avec des virgules. En plus, Gagnon trouve le moyen de refuser de rappeler quelques joueurs supplémentaires ou bien un futur Raymond Bourque dans le junior. La situation ne doit pas être assez grave j'imagine. Et n'oublions pas aussi cet échange, effectué après la période de réchauffement, entre Montréal et Québec. JAMAIS ce n'est arrivé par le passé entre les Canadiens et les Nordiques.
Ce que j'aurais aimé, dans un esprit plus logique et moins fantaisiste, c'est que l'on mette l'accent sur l'aspect dramatique de la situation. Avec des dialogues plus justes et moins vides, le tout aurait pu être fait sans trop de problèmes. Sauf que la plume de Réjean Tremblay n'a pas la même qualité à l'écran que dans la Presse, ce qui fait toute la différence. Ce journaliste qui gravite dans le hockey depuis 40 ans devrait améliorer son écriture et la justesse de ses dialogues en matière de hockey.
Une autre série Lance et Compte est en chantier. Dans sa recherche de niveler par le bas et de rejoindre le plus de téléspectateurs possible, Tremblay écrira une série qui fera rêver les sportifs de salon et les fefans. Ceux-là mêmes qu'il critique ouvertement pour des propos inventifs. Ils sont sans doute influencés par les folies créées par l'auteur de leur série favorite.
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