Yogi Berra, ancien receveur étoile des Yankees de New York de 1946 à 1963, est décédé le 22 septembre dernier à son domicile du New Jersey. Berra a été rendu célèbre par ses exploits sur le terrain, certes, mais aussi par sa phrase très connue: «Ce n'est pas fini, tant que ce n'est pas fini.» En d'autres termes, la game n'est pas terminée tant que la cloche n'est pas sonnée.
Yogi Berra, de son vrai nom Lawrence Peter Berra, est né le 12 mai 1925 à St-Louis. Au cours de ses 19 saisons passées dans les majeures, presque toutes avec les Yankees, il a frappé 358 circuits et produit 1430 points. Ajoutez à cela une moyenne de .285 et DIX BAGUES de la Série mondiale. Il a joué pas moins de 75 matchs En Série mondiale dans sa carrière, un sommet. Par contre, à l'époque, outre le fait que les Yankees gagnaient tout le temps, il n'y avait qu'une seule série entre le champion au classement de la Nationale et celui de l'Américaine.
Après une année sans jouer en 1964, Berra est revenu dans l'uniforme des Mets pour quatre rencontres en 1965. Il a aussi été gérant des Yankees et des Mets et il a compilé une fiche de 484 victoires et 444 défaites.
Son fils Dale a évolué pendant onze saisons dans les majeures de 1977 à 1987 avec les Pirates, les Yankees et les Astros. Son fait d'arme? Être le fils de son illustre père.
Fait inusité, mais héroïque, Berra a participé au débarquement de Normandie le 6 juin 1944.
Et oui, son surnom provient de Yogi l'ours.
jeudi 24 septembre 2015
vendredi 18 septembre 2015
MAX PACIORETTY DEVIENT LE 29E CAPITAINE DE L'HISTOIRE DU CH
La direction des Canadiens de Montréal a officialisé le choix de son capitaine et c'est Max Pacioretty, au terme d'un vote parmi les joueurs, qui a été sélectionné. Un très bon choix à mon avis. C'est le meilleur attaquant de la formation, il est sérieux, c'est un gentleman et il a fait preuve de leadership depuis le départ de l'ancienne garde.
Brendan Gallagher, P.K. Subban, Andrei Markov et Tomas Plekanec seront ses assistants. Deux le seront à la maison et deux autres sur la route.
Bien entendu, l'éternelle question surviendra:
- Vas-tu apprendre le français? demanderont la meute.
- Oui, je le ferai, répondra Max.
Fini.
Que la saison commence, parce que le camp d'entraînement, c'est long et pathétique.
Brendan Gallagher, P.K. Subban, Andrei Markov et Tomas Plekanec seront ses assistants. Deux le seront à la maison et deux autres sur la route.
Bien entendu, l'éternelle question surviendra:
- Vas-tu apprendre le français? demanderont la meute.
- Oui, je le ferai, répondra Max.
Fini.
Que la saison commence, parce que le camp d'entraînement, c'est long et pathétique.
PK SUBBAN DONNE 10 MILLIONS AUX ENFANTS MALADES
P.K. Subban a posé un geste d'une grande générosité hier quand il a annoncé qu'il donnait une magnifique somme de 10 millions de dollars, répartis sur 7 ans, à la Fondation de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Évidemment, cette action a fait surgir ceux qui mélangent les pommes et les bananes et qui ont affirmé que Subban devrait être le capitaine, qu'il démontrait toutes les qualités requises et bla bla bla.
Bon, ceux-ci oublient que Subban a un caractère bouillant sur la glace, ce qui font qu'il n'est pas toujours le favori des officiels. Ça va mal quand vient le temps de plaider la cause de l'équipe. Qui plus est, il est spécialisé dans les mauvaises pénalités. Oui, c'est vrai, il a tendance à faire oublier ce comportement en marquant à des moments-clé.
P.K. est aimé des fans et c'est pour cela que plusieurs le voient comme capitaine. Cependant, ce n'est pas parce qu'il fait un don de cet envergure qu'il faut qu'il soit instantanément nommé capitaine. Je ne pense pas non plus que Subban ait posé ce geste, de façon désespéré, pour convaincre la direction de le confier ce titre. Son grand coeur a dicté son geste.
C'est aussi une belle incitation aux gens de donner envers les moins fortunés ou les malades. Peu peuvent offrir des millions, mais quelques dollars suffisent.
Bon, ceux-ci oublient que Subban a un caractère bouillant sur la glace, ce qui font qu'il n'est pas toujours le favori des officiels. Ça va mal quand vient le temps de plaider la cause de l'équipe. Qui plus est, il est spécialisé dans les mauvaises pénalités. Oui, c'est vrai, il a tendance à faire oublier ce comportement en marquant à des moments-clé.
P.K. est aimé des fans et c'est pour cela que plusieurs le voient comme capitaine. Cependant, ce n'est pas parce qu'il fait un don de cet envergure qu'il faut qu'il soit instantanément nommé capitaine. Je ne pense pas non plus que Subban ait posé ce geste, de façon désespéré, pour convaincre la direction de le confier ce titre. Son grand coeur a dicté son geste.
C'est aussi une belle incitation aux gens de donner envers les moins fortunés ou les malades. Peu peuvent offrir des millions, mais quelques dollars suffisent.
jeudi 10 septembre 2015
JE CAPOTE, TOURNOI DE GOLF DES CANADIENS
La meute est sortie, tous les journalistes avides du moindre pet concernant le Canadien ont délaissé leurs activités estivales pour nous rapporter LA nouvelle de l'heure.
Ceux qui suivent, vous êtes des centaines, savez que j'ai écrit sur le même sujet l'an dernier, le 15 septembre 2014. Le voici d'ailleurs intégralement.
Je ne me peux plus, je capote carrément, c'est le tournoi de golf annuel des Canadiens où la meute journalistique montréalaise va poser des questions niaieuses aux joueurs qui répondent parfois niaiseusement.
Parmi les meilleures questions annuelles:
«Vas-tu apprendre le français?»
«Qui sera ton capitaine Michel?»
«Veux-tu gagner la Coupe cette année?»
«Carey, veux-tu m'épouser?»
Sans oublier une foule d'analyses complexes sur l'avantage numérique et le dernier droit de la saison quand il n'y a même pas une seule game de jouée!
Dommage que personne ne se risque de poser la question ultime à Carey Price:
«Cou donc Carey, tu n'as pas réussi à finir les trois dernières saisons car tu as été blessé. Serait-ce que tu serais devenu aussi fragile que Benoit Brunet? Que penses-tu des commentaires de Michel «Bergie» Bergeron qui disait que tu ne serais jamais blessé de ta vie? Est-ce que tu peux épeler le mot fragile? C'est la même chose dans les deux langues.»
Pour ma part, j'ai hâte que la saison commence. Je ne m'intéresse que très peu aux matchs pré-saison, ils sont aussi endormants qu'inutiles. En plus, le prix des billets est exponentiel. Néanmoins, je demeure à l'affût des joueurs blessés et des recrues qui feront l'équipe, ça me servira pour mes pools annuels.
Il n'y a que le paragraphe où je parle de Carey Price qui serait à mettre à jour. Voici d'ailleurs la mise à jour.
«Salut Carey! En tant que meilleur gardien des Canadiens, de la ligue, du monde, de l'univers, penses-tu remporter encore le Vézina facilement cette année? Diras-tu à tes chums de jouer mieux? Ce ne serait pas le temps que Bergevin te donne le C? Penses-tu que Therrien va finir l'année?
Sérieusement, rien à faire du tournoi de golf. Comment des athlètes de ce calibre peuvent-ils s'adonner à un sport aussi ennuyant?
Ceux qui suivent, vous êtes des centaines, savez que j'ai écrit sur le même sujet l'an dernier, le 15 septembre 2014. Le voici d'ailleurs intégralement.
Je ne me peux plus, je capote carrément, c'est le tournoi de golf annuel des Canadiens où la meute journalistique montréalaise va poser des questions niaieuses aux joueurs qui répondent parfois niaiseusement.
Parmi les meilleures questions annuelles:
«Vas-tu apprendre le français?»
«Qui sera ton capitaine Michel?»
«Veux-tu gagner la Coupe cette année?»
«Carey, veux-tu m'épouser?»
Sans oublier une foule d'analyses complexes sur l'avantage numérique et le dernier droit de la saison quand il n'y a même pas une seule game de jouée!
Dommage que personne ne se risque de poser la question ultime à Carey Price:
«Cou donc Carey, tu n'as pas réussi à finir les trois dernières saisons car tu as été blessé. Serait-ce que tu serais devenu aussi fragile que Benoit Brunet? Que penses-tu des commentaires de Michel «Bergie» Bergeron qui disait que tu ne serais jamais blessé de ta vie? Est-ce que tu peux épeler le mot fragile? C'est la même chose dans les deux langues.»
Pour ma part, j'ai hâte que la saison commence. Je ne m'intéresse que très peu aux matchs pré-saison, ils sont aussi endormants qu'inutiles. En plus, le prix des billets est exponentiel. Néanmoins, je demeure à l'affût des joueurs blessés et des recrues qui feront l'équipe, ça me servira pour mes pools annuels.
Il n'y a que le paragraphe où je parle de Carey Price qui serait à mettre à jour. Voici d'ailleurs la mise à jour.
«Salut Carey! En tant que meilleur gardien des Canadiens, de la ligue, du monde, de l'univers, penses-tu remporter encore le Vézina facilement cette année? Diras-tu à tes chums de jouer mieux? Ce ne serait pas le temps que Bergevin te donne le C? Penses-tu que Therrien va finir l'année?
Sérieusement, rien à faire du tournoi de golf. Comment des athlètes de ce calibre peuvent-ils s'adonner à un sport aussi ennuyant?
mercredi 9 septembre 2015
En grève le 30 septembre
C'est officiel, à moins d'un règlement de dernière minute, 34 000 enseignants du Québec seront en grève le mercredi 30 septembre. Le but de cette grève est de dénoncer la lenteur dans les négociations avec le gouvernement du Québec.
Je ne suis pas en faveur d'une grève, car je cherche vraiment son utilité. Une grève, c'est une journée de salaire perdu. Une grève, c'est une économie de plusieurs millions pour le gouvernement. Une grève, c'est une occasion pour plusieurs de démontrer une haine sans borne.
Certains me disent que les grèves ont déjà servi dans le passé. Sûrement, l'histoire le prouve. Mais l'histoire prouve aussi que certaines grèves n'ont pas réussi à faire bouger le gouvernement.
Je suis de tout coeur avec mes collègues et lorsque ce sera le temps, je militerai avec eux. Mes amis du primaire et du secondaire voient leur tâche accentuée et ils ont besoin d'aide, de services supplémentaires. Plusieurs élèves en difficulté ont besoin d'accompagnement individualisé et l'enseignant ne peut leur offrir 100% de leur temps. Ce manque de ressource entraînera ultimement un taux plus élevé de décrocheurs dans quelques années. Rapidement, le gouvernement pointera du doigt les enseignants, mais il n'aura que lui-même à blâmer.
Le gouvernement libéral joue allègrement dans la tête des citoyens en leur faisant croire que les enseignants prennent les enfants en otage. Au contraire, les enfants ne sont pas pris en otage, ils sont entre les mains de professionnels qui ont choisi dès leur entrée à l'université de leur dédier leur vie professionnelle. Sérieusement, un enfant est pris en otage lorsqu'il a une journée de congé gratuite en milieu de semaine?
Chaque jour, les parents nous confient ce qu'ils ont de plus précieux au monde, leurs enfants. Chaque jour, nous donnons notre maximum pour leur apporter toutes les connaissances nécessaires à leur apprentissage et leur à évolution. Le gouvernement le respecte, dans une certaine mesure, mais il veut mettre un prix à tout cela. Mais la connaissance, ça n'a pas prix, le savoir, ça n'a pas prix.
Je ne serai pas un meilleur enseignant si mon salaire est augmenté de 10%. Je peux certes essayer d'en faire plus, mais je ne serai pas meilleur, comme un athlète n'est pas meilleur lorsqu'il fait sauter la banque. L'enjeu, c'est la tâche, les heures travaillées et le soutien aux élèves en difficulté.
Le 30 septembre, ne soyez pas en colère contre les enseignants qui vous obligent à faire des pieds et des mains pour garder vos enfants. Supportez-les! Appuyez-les dans leurs revendications. C'est tout ce qu'ils demandent.
Merci!
Je ne suis pas en faveur d'une grève, car je cherche vraiment son utilité. Une grève, c'est une journée de salaire perdu. Une grève, c'est une économie de plusieurs millions pour le gouvernement. Une grève, c'est une occasion pour plusieurs de démontrer une haine sans borne.
Certains me disent que les grèves ont déjà servi dans le passé. Sûrement, l'histoire le prouve. Mais l'histoire prouve aussi que certaines grèves n'ont pas réussi à faire bouger le gouvernement.
Je suis de tout coeur avec mes collègues et lorsque ce sera le temps, je militerai avec eux. Mes amis du primaire et du secondaire voient leur tâche accentuée et ils ont besoin d'aide, de services supplémentaires. Plusieurs élèves en difficulté ont besoin d'accompagnement individualisé et l'enseignant ne peut leur offrir 100% de leur temps. Ce manque de ressource entraînera ultimement un taux plus élevé de décrocheurs dans quelques années. Rapidement, le gouvernement pointera du doigt les enseignants, mais il n'aura que lui-même à blâmer.
Le gouvernement libéral joue allègrement dans la tête des citoyens en leur faisant croire que les enseignants prennent les enfants en otage. Au contraire, les enfants ne sont pas pris en otage, ils sont entre les mains de professionnels qui ont choisi dès leur entrée à l'université de leur dédier leur vie professionnelle. Sérieusement, un enfant est pris en otage lorsqu'il a une journée de congé gratuite en milieu de semaine?
Chaque jour, les parents nous confient ce qu'ils ont de plus précieux au monde, leurs enfants. Chaque jour, nous donnons notre maximum pour leur apporter toutes les connaissances nécessaires à leur apprentissage et leur à évolution. Le gouvernement le respecte, dans une certaine mesure, mais il veut mettre un prix à tout cela. Mais la connaissance, ça n'a pas prix, le savoir, ça n'a pas prix.
Je ne serai pas un meilleur enseignant si mon salaire est augmenté de 10%. Je peux certes essayer d'en faire plus, mais je ne serai pas meilleur, comme un athlète n'est pas meilleur lorsqu'il fait sauter la banque. L'enjeu, c'est la tâche, les heures travaillées et le soutien aux élèves en difficulté.
Le 30 septembre, ne soyez pas en colère contre les enseignants qui vous obligent à faire des pieds et des mains pour garder vos enfants. Supportez-les! Appuyez-les dans leurs revendications. C'est tout ce qu'ils demandent.
Merci!
Le petit homme
Aylan Kurdi était un petit bonhomme de trois ans. Il
possédait une tonne de qualités, mais un seul défaut, dont il était innocent:
celui d'être né en Syrie, pays ravagé par la folie des hommes. Avec sa famille,
ce petit garçon a tenté de fuir le mal, mais les vagues l'ont emporté, laissant
seulement son père vivant. Le petit Aylan a été retrouvé, sur le bord
de l'eau, face au sol, avec son chandail rouge, ses shorts, ses petits
souliers, la vie l'avait quitté. S'il avait été un petit blond, j'aurais cru que c'était mon fils.
Chaque fois que je vois ce petit garçon innocent, n'ayant
demandé qu'à s'amuser, je pense à mon garçon qui ne demande qu'à s'amuser.
Chaque fois que je pense à ce petit garçon, mais surtout lorsque je vois cette
photo insoutenable dans l'état où on l'a retrouvé, mes yeux deviennent
impuissants.
La vie que l'on vit n'est pas toujours rose, surtout ces
temps-ci avec les menaces du gouvernement qui veut sabrer dans les dépenses
dans la fonction publique. Malgré tout cela, on peut se dire que le matin, on
se lève sans qu'une bombe n'éclate au petit déjeuner, sans qu'un commando de
cochons -comprenez ces hommes qui tuent au nom de la religion (?) - sans qu'on
soit privé d'aller jouer avec des amis, d'aller à l'école, d'aller au parc,
d'aller où on veut.
J'aurais tant aimé que mon petit connaisse le petit Aylan.
Ils auraient joué ensemble, peu importe leur langue, peu importe leur couleur, peu
importe leur maudite religion!
J'espère que, malgré sa mort, ce petit homme changera les
choses.
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