N'oubliez pas qui vous êtes et d'où vous venez!
mercredi 24 juin 2015
jeudi 18 juin 2015
LES HAWKS CÉLÈBRENT ENCORE UNE FOIS
Les Blackhawks de Chicago, quelle formidable équipe de hockey menée par des joueurs de grand talent. Les Jonathan Toews, Patrick Kane, Duncan Keith, Brent Seabrook, Patrick Sharp, Marian Hossa et Niklas Hjalmarsson vient de se mériter une troisième Coupe Stanley! C'est un exploit extraordinaire pour ce qui est devenu une véritable dynastie.
Plusieurs disent que pour parler de dynastie, il faut gagner pendant quelques années consécutives. Toutefois, ce n'est pas arrivé depuis 1997 et 1998 alors que les Red Wings de Steve Yzerman avaient fait vibrer Detroit. Maintenant, avec 30 équipes, pour gagner les séries, ça prend une équipe incroyable ou bien une tempête parfaite (là où tous les éléments tombent en place pour une équipe moyenne). Les Hawks font partie du premier groupe, mais à travers toute cette parité, gagner chaque année relève du miracle.
La force des Blackawks réside dans leur noyau de vedettes qui demeure intact depuis toutes ces années. Avec la flambée continuelle des salaires jumelée au plafond salarial, il est très difficile pour une formation de conserver les mêmes effectifs pendant plusieurs années. Mais les Hawks ont su manoeuvrer à travers tout cela avec brio. De plus, ils sont dirigés par un excellent entraîneur qui réussit à tirer le meilleur de chacun.
Bien entendu, il y aura des changements au cours de l'été. Plusieurs joueurs savent qu'ils peuvent changer de formation, mais ils profitent avec joie du moment qui est le leur.
Marc Bergevin doit prendre des notes.
Plusieurs disent que pour parler de dynastie, il faut gagner pendant quelques années consécutives. Toutefois, ce n'est pas arrivé depuis 1997 et 1998 alors que les Red Wings de Steve Yzerman avaient fait vibrer Detroit. Maintenant, avec 30 équipes, pour gagner les séries, ça prend une équipe incroyable ou bien une tempête parfaite (là où tous les éléments tombent en place pour une équipe moyenne). Les Hawks font partie du premier groupe, mais à travers toute cette parité, gagner chaque année relève du miracle.
La force des Blackawks réside dans leur noyau de vedettes qui demeure intact depuis toutes ces années. Avec la flambée continuelle des salaires jumelée au plafond salarial, il est très difficile pour une formation de conserver les mêmes effectifs pendant plusieurs années. Mais les Hawks ont su manoeuvrer à travers tout cela avec brio. De plus, ils sont dirigés par un excellent entraîneur qui réussit à tirer le meilleur de chacun.
Bien entendu, il y aura des changements au cours de l'été. Plusieurs joueurs savent qu'ils peuvent changer de formation, mais ils profitent avec joie du moment qui est le leur.
Marc Bergevin doit prendre des notes.
mercredi 17 juin 2015
JURASSIC PARK
La franchise Jurassic Park, imaginée par l'écrivain Michael Crichton puis réalisée et produite par Steven Spielberg, avait disparu des radars depuis 2001. Les trois premiers films avaient réalisés des profits mirobolants, mais avaient surtout révolutionné l'art de créer des effets visuels, grâce au premier chapitre paru en 1993.
Sachant bien que la grandeur des effets spéciaux rapporte bien souvent plus que celle d'une histoire solide et originale, les producteurs de la série ont décidé de ramener les dinosaures une nouvelle fois à l'avant-plan.
Le roman Jurassic Park est publié en novembre 1990 sous la plume de Michael Crichton. Ce best-seller retentissant relance l'intérêt des dinosaures chez la population. Le livre raconte l'histoire du milliardaire John Hammond qui a réussi à recréer des dinosaures par l'extraction d'ADN et qui propose de les présenter au monde entier par l'entremise d'un parc à thèmes dans le style Disney World. Toutefois, l'aventure tourne mal...
Dans la foulée du succès retentissant du premier film, Michael Crichton revient à la charge et propose une suite: Le Monde perdu. Dans ce roman, une équipe de scientifique doit retrouver un paléontologue disparu sur le site B de Jurassic Park, Isla Sorna, là où vivent des dinosaures en toute liberté et qui servent à de «réserve» au parc principal.
JURASSIC PARK (1993)
Réalisé par Steven Spielberg. Avec Sam Neil (Dr. Alan Grant), Laura Dern (Dr. Ellie Sattler), Jeff Goldblum (Dr. Ian Malcolm), Richard Attenborough (John Hammond), Wayne Knight (Dennis Nedry), Joseph Mazzello (Tim), Ariana Richards (Lex), Samuel L. Jackson (Ray Arnold), Bob Peck (Robert Muldoon) et BD Wong (Henry Wu). Pour donner l'aval à son projet complètement fou de parc d'attraction composé de dinosaures vivants, le milliardaire John Hammond fait appel à des paléontologues réputés, à un mathématicien et un avocat ainsi qu'à ses petits-enfants. Rapidement, la visite tourne au cauchemar et le rêve de Hammond s'envole. Steven Spielberg préparait l'arrivée des dinosaures au grand écran depuis quelques années déjà. Michael Crichton travaillait sur le scénario du film et Spielberg avait produit quelques documentaires ainsi que le film d'animation Petit pied le dinosaure en 1988 afin de mettre en branle son grand projet. Son oeuvre est à la hauteur de sa réputation: gigantesque, pionnière, divertissante et magique. La folie des dinosaures s'empare de la population et le succès est colossal.
THE LOST WORLD: JURASSIC PARK (1997)
Réalisé par Steven Spielberg. Avec Jeff Goldblum (Dr. Ian Malcolm), Julianne Moore (Dr. Sarah Harding), Pete Postlethwaithe (Roland Tembo), Arliss Howard (Peter Ludlow), Richard Attenborough (John Hammond), Vince Vaughn (Nick Van Owen), Joseph Mazzello (Tim), Ariana Richards (Lex). John Hammond envoie le mathématicien Ian Malcolm sur l'île secrète de Isla Sorna, lieu où on élevait les dinosaures avant de les transférer au Parc jurassique, pour produire un montage photos afin de prouver au monde entier qu'on doit protéger ces animaux préhistoriques. Cependant, un groupe met les pieds sur l'île dans le but unique de développer un Parc comme l'avait imaginé John Hammond, mais sur le continent. Bien entendu, ça tourne mal, très mal. Bien que spectaculaire, cette suite ne se distingue pas comme le produit original. On a tendance à se demander si c'est vraiment le maître Spielberg qui est derrière tout ça, tellement c'est gros et rien en même temps. Fait à noter, pour son cinquantième anniversaire, Spielberg avait réalisé coup sur coup trois films: Lost World, Amistad et Saving Private Ryan.
JURASSIC PARK III (2001)
Réalisé par Joe Johnston. Avec Sam Neill (Dr. Alan Grant), William H. Macy (Paul Birby), Téa Leoni (Amanda Kirby), Alessandro Nivola (Billy Brennan), Trevor Morgan (Eric Kirby), Michael Jeter (Mr. Udesky) et Laura Dern (Dr. Ellie Sattler). Un couple soi disant milliardaire avec des problèmes matrimoniaux convainc le docteur Alan Grant et son assistant de les amener en expédition au-dessus de Isla Sorna. Sauf que le réel plan du couple est de se poser pour y secourir leur fils de 12 ans, disparu dans les environs quelques semaines plus tôt. L'expérience tourne au cauchemar, surtout pour Grant qui apprend que le couple n'est en rien richissime. Orienté uniquement vers l'action pure, le film se distingue justement parce qu'il n'est pas question d'un quelconque rêve de parc d'attraction. De plus, il n'est pas une adaptation d'un roman de Michael Crichton, décédé en 1998. Même si le film est moins bien reçu par la critique, il peut se vanter de remplir sa mission divertissement. Malgré tout, l'entreprise est jugée à risque et le projet d'un 4e film mettra quelques années avant de voir le jour.
JURASSIC WORLD (2014)
Réalisé par Colin Trevorrow. Avec Chris Pratt (Owen), Bryce Dallas Howard (Claire), Vincent D'Onofrio (Hoskins), Ty Simpkins (Gray), Nick Robinson (Zach), Irrfan Khan (Simon Masrani), Jake Johnson (Lowery), Omar Sy (Barry), BD Wong (Dr. Henry Wu), Judy Greer (Karen). 22 ans après les événements de Jurassic Park, Isla Nublar est devenue la parc d'attractions imaginé par John Hammond avec pour vedettes des dinosaures. Comme les critiques des visiteurs sont en baisse, l'équipe de Jurassic Park propose un nouveau dinosaure, monstre créé génétiquement et excessivement dangereux. Après qu'il se soit échappé dans son enclos, il sème la terreur complète sur l'île. Il faut oublier tout de suite toutes formes de logique, car plusieurs sont complètement tirées par les cheveux tellement elles sont exagérées. Vous me direz que les dinosaures n'existent pas et que c'est déjà tiré par les cheveux. Certes, mais la stupidité de quelques personnages nuit à un scénario qui aurait pu être plus solide, mieux orienté. Cependant, l'acteur Chris Pratt excelle dans son rôle de dompteur de raptors. Bien qu'il ne soit plus à la réalisation, le génie de Steven Spielberg plane constamment au-dessus de la production. Comme les résultats au box-office sont complètement renversants, les suites pleuvront comme les dollars au guichet.
Sachant bien que la grandeur des effets spéciaux rapporte bien souvent plus que celle d'une histoire solide et originale, les producteurs de la série ont décidé de ramener les dinosaures une nouvelle fois à l'avant-plan.
Le roman Jurassic Park est publié en novembre 1990 sous la plume de Michael Crichton. Ce best-seller retentissant relance l'intérêt des dinosaures chez la population. Le livre raconte l'histoire du milliardaire John Hammond qui a réussi à recréer des dinosaures par l'extraction d'ADN et qui propose de les présenter au monde entier par l'entremise d'un parc à thèmes dans le style Disney World. Toutefois, l'aventure tourne mal...
Dans la foulée du succès retentissant du premier film, Michael Crichton revient à la charge et propose une suite: Le Monde perdu. Dans ce roman, une équipe de scientifique doit retrouver un paléontologue disparu sur le site B de Jurassic Park, Isla Sorna, là où vivent des dinosaures en toute liberté et qui servent à de «réserve» au parc principal.
JURASSIC PARK (1993)
Réalisé par Steven Spielberg. Avec Sam Neil (Dr. Alan Grant), Laura Dern (Dr. Ellie Sattler), Jeff Goldblum (Dr. Ian Malcolm), Richard Attenborough (John Hammond), Wayne Knight (Dennis Nedry), Joseph Mazzello (Tim), Ariana Richards (Lex), Samuel L. Jackson (Ray Arnold), Bob Peck (Robert Muldoon) et BD Wong (Henry Wu). Pour donner l'aval à son projet complètement fou de parc d'attraction composé de dinosaures vivants, le milliardaire John Hammond fait appel à des paléontologues réputés, à un mathématicien et un avocat ainsi qu'à ses petits-enfants. Rapidement, la visite tourne au cauchemar et le rêve de Hammond s'envole. Steven Spielberg préparait l'arrivée des dinosaures au grand écran depuis quelques années déjà. Michael Crichton travaillait sur le scénario du film et Spielberg avait produit quelques documentaires ainsi que le film d'animation Petit pied le dinosaure en 1988 afin de mettre en branle son grand projet. Son oeuvre est à la hauteur de sa réputation: gigantesque, pionnière, divertissante et magique. La folie des dinosaures s'empare de la population et le succès est colossal.
THE LOST WORLD: JURASSIC PARK (1997)
Réalisé par Steven Spielberg. Avec Jeff Goldblum (Dr. Ian Malcolm), Julianne Moore (Dr. Sarah Harding), Pete Postlethwaithe (Roland Tembo), Arliss Howard (Peter Ludlow), Richard Attenborough (John Hammond), Vince Vaughn (Nick Van Owen), Joseph Mazzello (Tim), Ariana Richards (Lex). John Hammond envoie le mathématicien Ian Malcolm sur l'île secrète de Isla Sorna, lieu où on élevait les dinosaures avant de les transférer au Parc jurassique, pour produire un montage photos afin de prouver au monde entier qu'on doit protéger ces animaux préhistoriques. Cependant, un groupe met les pieds sur l'île dans le but unique de développer un Parc comme l'avait imaginé John Hammond, mais sur le continent. Bien entendu, ça tourne mal, très mal. Bien que spectaculaire, cette suite ne se distingue pas comme le produit original. On a tendance à se demander si c'est vraiment le maître Spielberg qui est derrière tout ça, tellement c'est gros et rien en même temps. Fait à noter, pour son cinquantième anniversaire, Spielberg avait réalisé coup sur coup trois films: Lost World, Amistad et Saving Private Ryan.
JURASSIC PARK III (2001)
Réalisé par Joe Johnston. Avec Sam Neill (Dr. Alan Grant), William H. Macy (Paul Birby), Téa Leoni (Amanda Kirby), Alessandro Nivola (Billy Brennan), Trevor Morgan (Eric Kirby), Michael Jeter (Mr. Udesky) et Laura Dern (Dr. Ellie Sattler). Un couple soi disant milliardaire avec des problèmes matrimoniaux convainc le docteur Alan Grant et son assistant de les amener en expédition au-dessus de Isla Sorna. Sauf que le réel plan du couple est de se poser pour y secourir leur fils de 12 ans, disparu dans les environs quelques semaines plus tôt. L'expérience tourne au cauchemar, surtout pour Grant qui apprend que le couple n'est en rien richissime. Orienté uniquement vers l'action pure, le film se distingue justement parce qu'il n'est pas question d'un quelconque rêve de parc d'attraction. De plus, il n'est pas une adaptation d'un roman de Michael Crichton, décédé en 1998. Même si le film est moins bien reçu par la critique, il peut se vanter de remplir sa mission divertissement. Malgré tout, l'entreprise est jugée à risque et le projet d'un 4e film mettra quelques années avant de voir le jour.
JURASSIC WORLD (2014)
Réalisé par Colin Trevorrow. Avec Chris Pratt (Owen), Bryce Dallas Howard (Claire), Vincent D'Onofrio (Hoskins), Ty Simpkins (Gray), Nick Robinson (Zach), Irrfan Khan (Simon Masrani), Jake Johnson (Lowery), Omar Sy (Barry), BD Wong (Dr. Henry Wu), Judy Greer (Karen). 22 ans après les événements de Jurassic Park, Isla Nublar est devenue la parc d'attractions imaginé par John Hammond avec pour vedettes des dinosaures. Comme les critiques des visiteurs sont en baisse, l'équipe de Jurassic Park propose un nouveau dinosaure, monstre créé génétiquement et excessivement dangereux. Après qu'il se soit échappé dans son enclos, il sème la terreur complète sur l'île. Il faut oublier tout de suite toutes formes de logique, car plusieurs sont complètement tirées par les cheveux tellement elles sont exagérées. Vous me direz que les dinosaures n'existent pas et que c'est déjà tiré par les cheveux. Certes, mais la stupidité de quelques personnages nuit à un scénario qui aurait pu être plus solide, mieux orienté. Cependant, l'acteur Chris Pratt excelle dans son rôle de dompteur de raptors. Bien qu'il ne soit plus à la réalisation, le génie de Steven Spielberg plane constamment au-dessus de la production. Comme les résultats au box-office sont complètement renversants, les suites pleuvront comme les dollars au guichet.
vendredi 12 juin 2015
Baseball 2015 jusqu'ici
Voici la liste de contrôle des parties de baseball auxquelles j'ai assisté cette saison.
Dans la boîte
3 avril: Reds vs Blue Jays au Stade olympique
24 mai: County Miners Sussex vs Champions au RCGT Park d'Ottawa
3 juin: Gary South Shore Railcats vs Champions au RCGT Park d'Ottawa
6 juin: Astros vs Blue Jays au Centre Rogers de Toronto
7 juin: Astros vs Blue Jays au Centre Rogers de Toronto
À venir
20 juin: Orioles vs Blue Jays au Centre Rogers de Toronto
1er juillet: Brewers vs Phillies au Citizen Bak Park de Philadelphie
2 juillet: Rangers vs Orioles au Camden Yards de Baltimore
3 juillet: Giants vs Nationals au Nationals Park de Washington
9 août: Mets vs Rays au Tropicana Field de St. Peterburg
Comme vous pouvez le voir, aucun match n'est prévu (pour le moment) au mois de septembre. Une situation qui devra être corrigée. Autre possibilité que ma blonde ignore, c'est que si les Jays se rendent en séries, il y aurait un intérêt pour aller dans la Ville Reine et les voir en action.
D'autres parties s'ajouteront, car ma place dans les estrades du RCGT Park d'Ottawa est souvent gracieusement offerte par l'un des membres de la direction de l'équipe.
Dans la boîte
3 avril: Reds vs Blue Jays au Stade olympique
24 mai: County Miners Sussex vs Champions au RCGT Park d'Ottawa
3 juin: Gary South Shore Railcats vs Champions au RCGT Park d'Ottawa
6 juin: Astros vs Blue Jays au Centre Rogers de Toronto
7 juin: Astros vs Blue Jays au Centre Rogers de Toronto
À venir
20 juin: Orioles vs Blue Jays au Centre Rogers de Toronto
1er juillet: Brewers vs Phillies au Citizen Bak Park de Philadelphie
2 juillet: Rangers vs Orioles au Camden Yards de Baltimore
3 juillet: Giants vs Nationals au Nationals Park de Washington
9 août: Mets vs Rays au Tropicana Field de St. Peterburg
Comme vous pouvez le voir, aucun match n'est prévu (pour le moment) au mois de septembre. Une situation qui devra être corrigée. Autre possibilité que ma blonde ignore, c'est que si les Jays se rendent en séries, il y aurait un intérêt pour aller dans la Ville Reine et les voir en action.
D'autres parties s'ajouteront, car ma place dans les estrades du RCGT Park d'Ottawa est souvent gracieusement offerte par l'un des membres de la direction de l'équipe.
mardi 9 juin 2015
Virée torontoise
Nous avions obtenu deux paires de billets pour voir les Blue Jays à Toronto pour les parties du 6 et 7 juin face aux Astros de Houston. Loin de nous l'idée de ne voir que du baseball, nous en avons profité pour visiter quelques attraits et nous avons rencontré quelques surprises fort agréables.
Les Jays étaient en action en début d'après-midi au Centre Rogers. Pour arriver à temps, nous sommes partis à 5h20 du matin! C'est très tôt, mais à cette heure de la journée, surtout un samedi, les routes sont passablement désertes. Les enfants, eux, dormaient encore à ce moment, mais chez leurs grands-parents.
La route vers Toronto prend environ cinq heures, si nous ne sommes pas ralentis par des travaux routiers ou accidents perturbant la circulation. Tout allait bon train quand aux abords d'Oshawa, la circulation fut détournée. Nous ne savions pas pourquoi, pas d'indication, seulement une invitation à prendre un autre chemin. Comme la majorité du trafic a décidé de tourner à droite, nous avons décidé de tourner à gauche. Hé! Hé! Un petit détour payant qui nous a permis de longer le Lac Ontario. Le paysage était d'une beauté renversante.
Nous avons repris l'autoroute 401 et nous sommes arrivés dans la Ville Reine vers 10 h 30. Nous nous sommes dirigés vers le Temple de la Renommée du hockey, situé au coin des rues Younge et Front. Nous avons passé une heure dans le Temple, regardant de beaux souvenirs d'époque, visitant le vestiaire des Canadiens, mais surtout, prenant le temps de toucher à la Coupe Stanley, cette même coupe qui sera gagnée par Tampa Bay ou Chicago dans quelques jours. Bien que ce ne soit qu'un gros objet de métal, toucher à la Coupe revêt un caractère spécial et inoubliable. Par contre, ce n'est pas la première fois que nous avions visitions le Temple. Nous l'avions fait en 2008 et je l'avais fait en famille lors de ma première visite à Toronto en 1987. L'année suivante, une partie du Temple de la Renommée avait déménagé ses pénates pendant quelques jours au Saguenay lors du tournoi de Coupe Memorial. C'était donc ma 4e fois.
Après la visite, nous nous sommes dirigés vers le Centre Rogers. En empruntant la rue Front, nous remarquons une voiture de police bien différente: elle identifiée GCPD... Je ne suis pas certain puis finalement, j'allume. «Hey, c'est dans Batman!» En fait, ce n'est pas tout à fait dans Batman, mais plutôt dans le film Suicide Squad, en plein tournage à Toronto. Les personnages sont issus de l'univers de DC, dont Batman et Superman font partie. Dans Suicide Squad, on pourra voir Jared Leto dans le rôle du Joker, Will Smith dans celui de Deadshot mais aussi Ben Affleck dans celui de Batman.
De l'autre côté de la rue, Annie se fait montrer une scène tournée de façon amateure qui montre Will Smith descendre du toit d'un immeuble de la rue voisine. Nous allons inspecter l'endroit et la rue est barrée. Des camions de production sont là et des agents de sécurité veillent à ce que personne ne pénètre les lieux. Moi qui voulais voir un acteur!!!
Ce ne sera pas pour maintenant en tout cas. À moins que quelques membres de la distribution ne se rendent au stade. D'ailleurs, nous prenons place seulement quelques minutes avant le début du match. Pour l'occasion, les Jays envoient au monticule Drew Hutchison qui sera opposé à Brett Oberholtzer. Ce dernier accorde quatre points aux Jays dans les deux premières manches. Les Astros marque un point en 3e, mais les Jays répliquent en cinquième et prennent les devants 5-1. Houston va réduire la marque à 5-2 en 8e, mais les Torontois vont leur porter le coup de grâce en fin de 8e manche grâce au double de deux points de Justin Smoak.
Il y avait une bonne foule, presque 32 000 spectateurs. Quelques partisans autour de nous s'en sont donnés à coeur joie, un peu trop d'ailleurs, en critiquant les joueurs adverses, dont l'ancien Blue Jays Colby Rasmus. Ce dernier était reconnu pour sa puissance avec les Jays, mais aussi pour sa quantité de retraits au bâton. Il a eu la vie dure samedi avec une performance peu impressionnante. Quelques partisans ont tenté d'apaiser sa douleur s'opposant aux injures constamment lancées. Ça n'a pas changé grand chose. Au moins, nous avons pu entendre une perle: «I know you're blind blue, I saw your wife.»
Après le match, nous voulions aller prendre une bière chez Steam Whistle, brasserie en face du Rogers Centre, mais il y avait une mer de monde. Nous repassons sur les lieux du tournage de Suicide Squad. Une scène venait d'être tournée dans une ruelle. Bien des gens s'arrêtaient pour scruter les lieux. Deux têtes aux cheveux teints traversent la rue, ralentissent et puis voilà Will Smith qui passe en courant, en costume. Il est passé en coup de vent, pas eu le temps de le photographier. De l'autre côté de l'édifice, on rangeait tout le matériel de tournage. Wow quand même!
Ensuite, direction Distillery District. Endroit vraiment très beau. Il s'agit d'un petit quartier de boutiques et de restaurants où était situé une distillerie. Petite bouffe chez Mill Street Brewery (que l'on retrouve aussi à Ottawa) et après, marche hantée dans le quartier. Le guide, Louis, nous propose une kyrielle d'histoires d'apparitions et de phénomènes étranges ayant été observés dans le coin sous fond d'histoire de la ville. Une très belle tournée et le guide nous a grandement conseillé de faire le même tour à Ottawa et même à Kingston. Avant la marche et la bouffe, je me suis arrêté dans une boutique nommé Sports Gallery où on trouve plusieurs vêtements sportifs «vintage»... Je tombe sur la qualité du film The Natural. Une réplique authentique, une beauté! Je suis renversé et j'achète.
Petite nuitée à l'hôtel et on reprend le collier le lendemain...
Le lendemain...
L'hôtel est situé aux abords de la rue Younge. Si elle était bondée la veille, elle est déserte le matin. Nous déjeunons chez Panera où la situation sont les bagels (il y en a un à Ottawa). Évidemment, comme c'est la spécialité, nous n'en mangeons pas, car je préfère leur «soufflé». Après le déjeuner, on voudrait bien faire quelque chose, mais tout ce qui n'est pas resto est fermé.
On refait le même chemin que la veille et on s'arrête pour voir si Will Smith est encore dans les parages. Pendant 45 minutes, on regarde l'équipe en train... de visiblement remettre les choses à leur place afin que la vie reprenne son cours à Toronto. Hé! Hé! Pas de Will... La superbe voiture de police n'est même plus là. Vaudrait mieux se rendre au stade...
Car c'est la journée de la Bobblehead de Marcus Stroman et une grande lignée de partisans attend que les portes s'ouvrent. Une petite attente de 45 minutes, pas de problème quand on veut l'objet convoité. Mon beau-père voulait grandement cette figurine, ce qui a un peu énervé ma conjointe qui pensait qu'on manquerait la Bobblehead... Et bien non, on l'a eue!!!!
Nous avons assisté à une rencontre très excitante où on a vu les deux équipes s'échanger l'avance. Dès la fin de la première manche, le frappeur de puissance Jose Bautista a frappé son 10e circuit de la saison, Les Astros ont par la suite pris les devants 2-1, mais en fin de 4e, le Québécois Russell Martin a claqué une claque de deux points. La foule était debout! Cependant, les Astros ont croisé la plaque à quatre reprises en début de 7e manche. On croyait bien les Jays hors de combat... Sauf que Jose Bautista a répliqué avec son deuxième canon de la journée en 7e manche. Puis, à la neuvième, le favori de la foule, le Japonais Munenori Kawasaki, est venu frapper en relève de Ryan Goins en cognant un double. Puis, José Reyes l'a poussé au marbre avec un simple. Ensuite Reyes a volé le deuxième coussin. Par la suite, José Bautista a frappé un ballon inoffensif à l'avant-champ, mais le joueur d'arrêt-court est entré en collision avec Reyes, bien campé sur son coussin, et la balle est tombée au sol. Le duo Reyes/Bautista a ensuite fait un double vol et la table était mise pour Chris Colabello qui a cogné un simple de deux points. La foule de 35 000 partisans était en délire. Les Blue Jays signaient une cinquième victoire consécutive.
Avec la joie dans le coeur, nous avons repris la route de la maison.
Nous serons de retour au Centre Rogers le 20 juin.
Les Jays étaient en action en début d'après-midi au Centre Rogers. Pour arriver à temps, nous sommes partis à 5h20 du matin! C'est très tôt, mais à cette heure de la journée, surtout un samedi, les routes sont passablement désertes. Les enfants, eux, dormaient encore à ce moment, mais chez leurs grands-parents.
La route vers Toronto prend environ cinq heures, si nous ne sommes pas ralentis par des travaux routiers ou accidents perturbant la circulation. Tout allait bon train quand aux abords d'Oshawa, la circulation fut détournée. Nous ne savions pas pourquoi, pas d'indication, seulement une invitation à prendre un autre chemin. Comme la majorité du trafic a décidé de tourner à droite, nous avons décidé de tourner à gauche. Hé! Hé! Un petit détour payant qui nous a permis de longer le Lac Ontario. Le paysage était d'une beauté renversante.
Nous avons repris l'autoroute 401 et nous sommes arrivés dans la Ville Reine vers 10 h 30. Nous nous sommes dirigés vers le Temple de la Renommée du hockey, situé au coin des rues Younge et Front. Nous avons passé une heure dans le Temple, regardant de beaux souvenirs d'époque, visitant le vestiaire des Canadiens, mais surtout, prenant le temps de toucher à la Coupe Stanley, cette même coupe qui sera gagnée par Tampa Bay ou Chicago dans quelques jours. Bien que ce ne soit qu'un gros objet de métal, toucher à la Coupe revêt un caractère spécial et inoubliable. Par contre, ce n'est pas la première fois que nous avions visitions le Temple. Nous l'avions fait en 2008 et je l'avais fait en famille lors de ma première visite à Toronto en 1987. L'année suivante, une partie du Temple de la Renommée avait déménagé ses pénates pendant quelques jours au Saguenay lors du tournoi de Coupe Memorial. C'était donc ma 4e fois.
GCPD |
De l'autre côté de la rue, Annie se fait montrer une scène tournée de façon amateure qui montre Will Smith descendre du toit d'un immeuble de la rue voisine. Nous allons inspecter l'endroit et la rue est barrée. Des camions de production sont là et des agents de sécurité veillent à ce que personne ne pénètre les lieux. Moi qui voulais voir un acteur!!!
De bien beaux sièges |
Il y avait une bonne foule, presque 32 000 spectateurs. Quelques partisans autour de nous s'en sont donnés à coeur joie, un peu trop d'ailleurs, en critiquant les joueurs adverses, dont l'ancien Blue Jays Colby Rasmus. Ce dernier était reconnu pour sa puissance avec les Jays, mais aussi pour sa quantité de retraits au bâton. Il a eu la vie dure samedi avec une performance peu impressionnante. Quelques partisans ont tenté d'apaiser sa douleur s'opposant aux injures constamment lancées. Ça n'a pas changé grand chose. Au moins, nous avons pu entendre une perle: «I know you're blind blue, I saw your wife.»
Will Smith et son look dans Suicide Squad Photo prise par un amateur |
Ensuite, direction Distillery District. Endroit vraiment très beau. Il s'agit d'un petit quartier de boutiques et de restaurants où était situé une distillerie. Petite bouffe chez Mill Street Brewery (que l'on retrouve aussi à Ottawa) et après, marche hantée dans le quartier. Le guide, Louis, nous propose une kyrielle d'histoires d'apparitions et de phénomènes étranges ayant été observés dans le coin sous fond d'histoire de la ville. Une très belle tournée et le guide nous a grandement conseillé de faire le même tour à Ottawa et même à Kingston. Avant la marche et la bouffe, je me suis arrêté dans une boutique nommé Sports Gallery où on trouve plusieurs vêtements sportifs «vintage»... Je tombe sur la qualité du film The Natural. Une réplique authentique, une beauté! Je suis renversé et j'achète.
Petite nuitée à l'hôtel et on reprend le collier le lendemain...
Le lendemain...
L'hôtel est situé aux abords de la rue Younge. Si elle était bondée la veille, elle est déserte le matin. Nous déjeunons chez Panera où la situation sont les bagels (il y en a un à Ottawa). Évidemment, comme c'est la spécialité, nous n'en mangeons pas, car je préfère leur «soufflé». Après le déjeuner, on voudrait bien faire quelque chose, mais tout ce qui n'est pas resto est fermé.
On refait le même chemin que la veille et on s'arrête pour voir si Will Smith est encore dans les parages. Pendant 45 minutes, on regarde l'équipe en train... de visiblement remettre les choses à leur place afin que la vie reprenne son cours à Toronto. Hé! Hé! Pas de Will... La superbe voiture de police n'est même plus là. Vaudrait mieux se rendre au stade...
Car c'est la journée de la Bobblehead de Marcus Stroman et une grande lignée de partisans attend que les portes s'ouvrent. Une petite attente de 45 minutes, pas de problème quand on veut l'objet convoité. Mon beau-père voulait grandement cette figurine, ce qui a un peu énervé ma conjointe qui pensait qu'on manquerait la Bobblehead... Et bien non, on l'a eue!!!!
Nous avons assisté à une rencontre très excitante où on a vu les deux équipes s'échanger l'avance. Dès la fin de la première manche, le frappeur de puissance Jose Bautista a frappé son 10e circuit de la saison, Les Astros ont par la suite pris les devants 2-1, mais en fin de 4e, le Québécois Russell Martin a claqué une claque de deux points. La foule était debout! Cependant, les Astros ont croisé la plaque à quatre reprises en début de 7e manche. On croyait bien les Jays hors de combat... Sauf que Jose Bautista a répliqué avec son deuxième canon de la journée en 7e manche. Puis, à la neuvième, le favori de la foule, le Japonais Munenori Kawasaki, est venu frapper en relève de Ryan Goins en cognant un double. Puis, José Reyes l'a poussé au marbre avec un simple. Ensuite Reyes a volé le deuxième coussin. Par la suite, José Bautista a frappé un ballon inoffensif à l'avant-champ, mais le joueur d'arrêt-court est entré en collision avec Reyes, bien campé sur son coussin, et la balle est tombée au sol. Le duo Reyes/Bautista a ensuite fait un double vol et la table était mise pour Chris Colabello qui a cogné un simple de deux points. La foule de 35 000 partisans était en délire. Les Blue Jays signaient une cinquième victoire consécutive.
Avec la joie dans le coeur, nous avons repris la route de la maison.
Nous serons de retour au Centre Rogers le 20 juin.
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