lundi 22 février 2016

CLAUDE MICHAUD (1938-2016)

Le comédien québécois Claude Michaud est décédé hier à l'âge de 77 ans. Qui était-il? Peut-être que son visage ne vous dit absolument rien, mais sa voix vous est sûrement familière. En effet, il était le comédien qui prêtait ses talents vocaux au personnage d'Arthur Laroche dans les Pierrafeu. On a pu le voir aussi dans des séries télévisées comme Poivre et sel, Rue des Pignons, Omertà, les Brillant et Catherine. On avait pu aussi le voir dans Horloge Biologique sorti en 2005.

En 2007, on lui avait rendu hommage pour sa contribution au théâtre québécois à l'occasion de la Soirée des Masques.

Je me souviens qu'en décembre 1987, il avait joué le rôle du Père Noël lors d'un match des Canadiens présenté à la Soirée du hockey.

Voici cette belle caricature de Ygreck en hommage à Claude Michaud.



Les autres acteurs qui prêtaient leur voix aux personnages des Pierrafeu étaient:

Paul Berval - Fred Caillou (décédé en 2004)
Denise Proulx - Délima (décédée en 1993)
Monique Miller - Bertha (toujours en vie)

RACE (10 SECONDES DE LIBERTÉ)

Stephan James dans une scène de Race
Nous avons eu la chance d'avoir un laissez-passer double pour aller voir le film 10 secondes de liberté, version français de Race. Le film met en vedette Jason Sudeikis, William Hurt, Jeremy Irons, Carice Van Houten et le Torontois Stephan James dans le rôle principal, celui de l'athlète américain Jesse Owens, vainqueur de 4 épreuves aux Jeux olympiques de 1936 à Berlin.

On suit les traces de Owens de son entrée à l'université à Cleveland où il est découvert par Larry Snyder, entraîneur de l'équipe d'athlétisme de l'université, jusqu'à sa participation aux Olympiques. Bien entendu, le jeune est victime du racisme sévissant à l'époque aux États-Unis alors que les Noirs sont mis de côté, autant que les lieux publics que dans le milieu sportif. Malgré tout son talent, Owens n'est pas traité autrement.

Au fil des compétitions qu'il remporte, Jesse Owens obtient son billet pour les Olympiques de Berlin. Des jeux où la présence des États-Unis a failli être compromise en raison de la controverse où les nazis voulaient se servir des compétitions comme outil de propagande afin de démontrer la supériorité de la race aryenne.

Peu importe le pays, le racisme est présent à tous les instants et ce n'est que lorsqu'il est sur la piste que Jesse Owens est en paix avec lui-même. À Berlin, il en met plein la vue aux spectateurs, mais surtout à Adolf Hitler, à son ministre de la propagande, Joseph Goebbels, et à Leni Riefenstahl, réalisatrice chargée de montrer les Jeux sous un angle purement allemand.

Fait tout à fait incroyable, malgré que ce film relate la vie d'un héros olympique américain, la production est majoritairement québécoise (60%) - le reste a été financé par les Européens -- et tourné au Québec pendant six semaines et trois autres semaines en Allemagne. Qui plus est, l'acteur principal n'est même pas Américain.

Une semaine avant les Oscar, en plein débat sur le peu d'acteurs, actrices ou réalisateurs noirs en nomination, Race tombe à point nommé. Les Américains ont non seulement jamais voulu financer un film sur un de leurs héros, mais n'ont pas pu fournir un acteur digne de ce nom pour camper le rôle de Jesse Owens. C'est donc dire que le racisme est encore bien enraciné chez eux, peut-être même involontairement. Et le résultat au box-office le prouve, malgré la grande qualité du film, Race n'a pu faire mieux que le 6e rang lors de sa première fin de semaine en salles. Peut-être que Race aurait plus sa place durant la saison estivale?

Je vous suggère grandement Race, une histoire qui se compare d'ailleurs très bien à Jackie Robinson et à son film 42.

En terminant, fait historique et intéressant, lors de la course du 200 mètres aux Olympiques de Berlin, celui qui a fini au deuxième rang et ainsi raflé la médaille d'argent est un dénommé Mack Robinson. Qui est-il? Il est le frère du grand Jackie Robinson, premier joueur afro-américain à avoir évolué dans les majeures.

mardi 16 février 2016

Un abécédaire de baseball

J'ai récemment lu une biographie de Bill Murray, traitée sous forme d'abécédaire. Ça m'a donné envie d'écrire ma propre biographie sous la même forme. Mais attention, ma vie n'est en rien palpitante comme celle de Bill Murray. Pour cette raison, mon écrit portera sur ma relation avec le baseball depuis ma tendre enfance. Des heures et des heures d'écriture, mais aussi de lecture pour mes quelques fans, c'est-à-dire ma famille.

Aucune date de sortie n'est prévue.

Pour ce qui est de la biographie de Bill Murray, ses fans de la première heure en raffoleront. On parle de tout, ses films, ses amis, sa famille, ses divorces, son numéro 1-800. Y'a pas à dire, c'est tout un numéro lui-même.

jeudi 4 février 2016

Plus que 30 matchs au calvaire

Qui l'eut cru, cette saison avait commencé sur les chapeaux de roue. Après 26 parties, le Canadien avait déjà 19 victoires. 24 parties plus tard, le CH n'a que 24 victoires. C'est la misère, la débandade, la chute libre vers un précipice sans fin. Michel Therrien n'obtient aucune aide, les joueurs sont misérables et Marc Bergevin fait un Pierre Gauthier de lui-même,

Vont-ils atteindre le plateau des 30 victoires?